À quinze ans, j'aimais beaucoup l'odeur et le toucher du papier. Je l'aime toujours, mais en vieillissant, je me suis « geekiser » et cela fait maintenant dix ans que je surveille du coin de l'oeil les développements de la lecture numérique.
Du coup, fin 2010, j'ai acheté ma première liseuse à encre électronique, une Sony PRS-300. La machine était bien finie, solide, d'utilisation simple et d'un bon confort de lecture, mais trois obstacles ont fait que je ne m'en suis pas tant servi que ça :
- L'écran, un peu poil trop petit (et peu de choix de tailles de police) ;
- L'obligation de passer par l'USB pour y charger un livre ;
- L'extrême pauvreté de l'offre d'ebooks à cette époque là.
Néanmoins, cela m'a permis de mettre un pied dans littérature numérique, et j'ai découvert petit à petit des éditeurs numériques, et me suis tenu au courant de l'évolution de l'offre des éditeurs traditionnels. Tant et si bien qu'en décembre 2011, j'ai rejoint l'éditeur 100% numérique
Numériklivres pour m'occuper d'une collection de polars, nommée « Noir c'est noir ».
Entre temps, j'avais acheté le Kindle 4 dès sa sortie en France. De l'eau a coulé sous les ponts depuis le PRS-300, et la liseuse d'Amazon est beaucoup proche de ce que j'attends d'un appareil de lecture. Sur le Kindle d'Amazon, j'apprécie notamment la possibilité d'envoyer un fichier word ou mobi via une adresse mail ou l'application SendToKindle. C'est particulièrement pratique pour envoyer les manuscrits que je reçois.
Je lis encore parfois des livres papiers – les références qui n'existent pas en numérique –, mais je privilégie maintenant l'ebook, pour les raisons suivantes :
- L'encombrement des livres papiers (à la maison, ou lors des déplacements)
- Le confort de lecture que je trouve supérieur au livre papier (notamment au niveau de la concentration et de la tenue en main, particulièrement au lit)
- La possibilité de découvrir de nouveaux auteurs publiés exclusivement en numérique
J'espère que le livre numérique n'en est qu'à ses balbutiements. Moi, en tout cas, j'y crois. Mais je n'ai rien contre les livres papiers, bien entendu. Je n'ai jamais agressé qui que ce soit. Je dis ça, car deux personnes chez Numériklivres se sont fait prendre à partie par des membres de l'ADOPI (Adorateur De l'Odeur du Papier Imprimé) : l'un lors d'un salon du livre, l'autre alors qu'il lisait sur sa liseuse dans le métro.
Je précise enfin que j'ai un iPad 2 depuis sa sortie, mais je n'ai que très peu lu dessus. Je suis sur écran toute la journée, et la lecture prolongée d'un texte sur un écran rétroéclairé m'agresse. J'adore mon iPad, mais pas pour la lecture.