Apple qui cède à la censure en virant PARLER de son Appstore => Gros coup de couteau dans le contrat de confiance !!

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ErikM

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31 Octobre 2019
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Apple qui cède à la censure en virant PARLER de son Appstore => Gros coup de couteau dans le contrat de confiance !!


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Réactions: Lio70
C'est les nouveaux moralistes de la sphère des Gafa, c'est la liberté d'expression vu des grands groupes. C'est la grande revanche et vengeance des démocrates et de ces groupes contre la fin des grands monopoles qu'avait commencer Trump.:peeking:
 
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Réactions: Lio70 et ErikM
C'est les nouveaux moralistes de la sphère des Gafa, c'est la liberté d'expression vu des grands groupes. C'est la grande revanche et vengeance des démocrates et de ces groupes contre la fin des grands monopoles qu'avait commencer Trump.:peeking:

Jusqu'ici j'étais "happy to pay the Apple Tax" pour justement avoir un écosystème respectueux de la liberté d'expression et de mes données privées..

C'est dans mon cas la RAISON 1 pour laquelle j'utilise un iPhone, un iPad, des Macs..

Si Apple met un coup de couteau dans le contrat de confiance, je perds confiance.. Et dans ce cas, pourquoi payer plus cher pour du Apple ?
 
Pour l'OS ? Et pour la qualité du matériel ? (souvent, pas toujours).

On est bien d'accord. Et puis dans le cas présent, Apple n'a fait que suivre la pression énorme, là où un Twitter ou un Google a initié la censure ..
 
Oh le beau sujet pour feu le comptoir !
Mais comme il y a déjà 20 pages de réactions dans les actus MacGé j'applique le théorème de Maxwell (le café, par le physicien) : Ce n'est pas la peine d'en rajouter :hilarious:
 
c'est la liberté d'expression vu des grands groupes
Amusant.

La liberté d'expression assure que tu aies le droit de parler, pas que j'ai le devoir de t'écouter. Apple ne viole la liberté d'expression de personne en virant Parler de l'App Store, pas plus que nous ne violons la liberté d'expression d'un membre quand on le bannit, ou qu'un videur viole la liberté d'expression d'un soûlard qui braille en le sortant du bar. Parler est libre de continuer hors de l'App Store, sous la forme d'un site web par exemple (quand ils auront trouvé un nouvel hébergeur, puisqu'ils se sont aussi fait virer d'AWS).

Par contre Apple respecte la loi, comme nous la respectons quand nous virons quelqu'un après des propos racistes ou homophobes par exemple, ou que le videur sort le soûlard qui multiplie les injures (qui sont un délit, rappelons-le). On parle tout de même de gens qui s'organisaient pour kidnapper des représentants élus et subvertir le processus démocratique, comme l'ont confirmé les centaines de milliers de messages qui ont fuité ces dernières heures, sans parler des réflexions racistes et homophobes, des menaces de mort, et j'en passe.

Que les mêmes militants qui défendaient la section 230 (qui donne de larges pouvoirs de modération aux plateformes) et la liberté d'expression des entreprises (ah ça, quand il fallait applaudir qu'une pâtisserie refuse de servir un couple homo, il y avait du monde) soient aujourd'hui ceux qui s'en plaignent, c'est fort de café. Que les règles de modération de l'App Store et des réseaux sociaux soient arbitraires et appliquées inconséquemment, c'est un fait. Mais pour le reste…
 
Amusant.

La liberté d'expression assure que tu aies le droit de parler, pas que j'ai le devoir de t'écouter. Apple ne viole la liberté d'expression de personne en virant Parler de l'App Store, pas plus que nous ne violons la liberté d'expression d'un membre quand on le bannit, ou qu'un videur viole la liberté d'expression d'un soûlard qui braille en le sortant du bar. Parler est libre de continuer hors de l'App Store, sous la forme d'un site web par exemple (quand ils auront trouvé un nouvel hébergeur, puisqu'ils se sont aussi fait virer d'AWS).

Par contre Apple respecte la loi, comme nous la respectons quand nous virons quelqu'un après des propos racistes ou homophobes par exemple, ou que le videur sort le soûlard qui multiplie les injures (qui sont un délit, rappelons-le). On parle tout de même de gens qui s'organisaient pour kidnapper des représentants élus et subvertir le processus démocratique, comme l'ont confirmé les centaines de milliers de messages qui ont fuité ces dernières heures, sans parler des réflexions racistes et homophobes, des menaces de mort, et j'en passe.

Que les mêmes militants qui défendaient la section 230 (qui donne de larges pouvoirs de modération aux plateformes) et la liberté d'expression des entreprises (ah ça, quand il fallait applaudir qu'une pâtisserie refuse de servir un couple homo, il y avait du monde) soient aujourd'hui ceux qui s'en plaignent, c'est fort de café. Que les règles de modération de l'App Store et des réseaux sociaux soient arbitraires et appliquées inconséquemment, c'est un fait. Mais pour le reste…

Oui mais bon, au final ces plateformes suppriment soit un accès à l'information soit l'information elle-même, dès que celle-ci ne va pas dans leur sens de façon complètement brutale et arbitraire .. un peu gênant
En tous cas, j'avais fini par franchir le pas et de rentrer dans l'écosystème Apple justement pour ne pas avoir un G-o-o-g-l-e constamment en train de m'épier ou de me contrôler..

Ma relation à Apple vient de changer.. A revoir dans les mois prochains..
 
C'est une réflexion qui mérite d'être posée... Bien que je suis loin d'être un pro-Trump, je trouve inadmissible la fermeture de son compte Twitter (pour ne citer que celui-ci) : au-delà d'Apple, quand tu es une entreprise de nature à peser sur le jeu démocratique, une liberté d'expression numérique et encadrée doit, à mes yeux, voir le jour.

Le problème est bien plus profond que la décision d'Apple d'interdire le téléchargement de l'application "Parler". Le jour où les grandes entreprises (principalement Twitter, Facebook/Instagram et plus généralement Apple, Google et Microsoft) s'engageront à respecter à la lettre leurs CGUs, alors le débat n'aura plus lieu. En attendant, il est bien présent. Quid par exemple de Twitter qui suspend le compte de Trump pour cet appel à l'insurrection et non pas pour les propos racistes qu'il a pu avoir durant le mouvement BLM ?

Je déplace surement le sujet, je m'emmêle surement un peu voire beaucoup les pinceaux, mais je trouve le sujet bien trop grave pour passer à côté...

Pour en revenir plus précisément au sujet Apple qui cède à la censure (et pas être totalement HS), je suis entièrement d'accord avec @ErikM. Je pense que ni Google, ni Apple, ni Amazon ont le droit de peser sur la liberté d'expression et ce n'est surtout pas à ces entreprises de décider de ce qui peut être "dangereux" pour nos gouvernements.

Après, je ne suis pas chez Apple pour tout ce qui se lie à la protection de mes données privées et de la liberté d'expression. Tant que j'en suis pas directement impacté, j'avoue que ça m'est totalement égal. J'achète uniquement chez la marque à la pomme déjà pour son écosystème mais aussi pour qualité des produits qu'elle propose... Mais ça c'est (encore) un autre sujet !
 
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Réactions: ErikM
Je pense que ni Google, ni Apple, ni Amazon ont le droit de peser sur la liberté d'expression
Encore une fois, la liberté d'expression (dans son acception américaine) n'a rien à voir avec cette affaire. Et surtout, même si c'était le cas, ça ne changerait rien. La loi garantit que ces entreprises peuvent fouler au pied toutes ces questions :

No provider or user of an interactive computer service shall be treated as the publisher or speaker of any information provided by another information content provider.

Les 26 mots qui ont créé internet, disait-on. Ce sont les mots de la section 230 du Communications Decency Act, qui donnent tout pouvoir de modération aux opérateurs de plateformes, et excluent les questions de liberté d'expression dès que les opérateurs peuvent prouver leur bonne foi en expliquant leurs décisions. Nous avons des provisions similaires en France (je les utilise TOUS LES JOURS pour modérer ces forums), et certains voulaient les étendre avec la loi Avia (les mêmes qui dans un calcul politicien critiquent maintenant les décisions de Twitter et al).

Pour changer ça, il faut changer la loi.
 
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Réactions: Nathan008
« The corporations behind proprietary software will often spy on your activities and restrict you from sharing with others. And because our computers control much of our personal information and daily activities, proprietary software represents an unacceptable danger to a free society. » FSF

:rolleyes:
Mon cher camarade, que veux dire ton post ?? Pour moi c'est du Chinois . .peut-être sévère mais question dans tous les membres dudit forum combien parlent l'Anglais ? ? ? :merci:
 
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Réactions: Dead head
Moi ce que je note surtout dans cette histoire, c'est avec quel opportunisme ces boites se sont réveillées... Que ce soit Facebook, Twitter, Apple & Co., les arguments avec lesquels ils justifient leur décision, ça fait bien quelques années déjà que l'ont pouvait les utiliser sans qu'aucun d'eux ne bougent réellement.

Curieusement, c'est uniquement lorsque la défaite du futur ex-président Trump fut actée qu'elles ont « découvert » le problème et pris la décision de s'y pencher un peu.
 
Mon cher camarade, que veux dire ton post ?? Pour moi c'est du Chinois . .peut-être sévère mais question dans tous les membres dudit forum combien parlent l'Anglais ? ? ? :merci:
Que Richard Stallman vous avait prévenu que cela arriverait un jour. On y est.

Ce n’est pas tant Tweeter et Facebook qui m’interpèlent (je n'utilise pas sur ces réseaux privés) que l’attitude d’Apple. Elle décide ce que je dois télécharger ou non, et ce que j’aurais le droit de dire sur un réseau qui ne dépend pas juridiquement d’elle. Elle le fait en dehors de tout cadre juridique. Aucune injonction légale n’est venue l’inciter à cela, rien que les vociférations de Mme Obama, qui aux dernières nouvelles n’était pas l’Attorney General des États-Unis d’Amérique. Il s’agit donc d’une prise de position politique dictée par ses seuls intérêts. Comme était politique le concours apporté par d’Apple à la répression contre les manifestants de Hongkong.

Entendez-moi bien, je me fous de Trump le mauvais perdant et des raz du bulbe qui le suivent, de ceux qui croient que la terre est plate ou que Elvis est toujours vivant. Tout ce que je vois dans cette affaire du Capitole c’est que cinq vies ont été perdues, pour rien. Je ne crois pas qu’en censurant encore plus la liberté d’expression on aurait évité cela. Le problème est plus profond et n’a débuté ni ne finira avec la présidence de Trump.

La solution je vous l’ai donnée. Il suffit de suivre le lien. Et de vous mettre à l’anglais. La liberté ne tombe pas toute crue dans le bec, c’est un combat permanent, il faut travailler dur pour l’arracher et la conserver.

Et pour commenter le titre du sujet : il n’y a aucun « contrat de confiance » entre moi et Apple. Il n’y a que le CLUF, dont elle peut changer les termes à sa volonté. Fol qui s’y fie.
 
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Réactions: mokuchley et ErikM
Ce n’est pas tant Tweeter et Facebook qui m’interpèlent (je n'utilise pas sur ces réseaux privés) que l’attitude d’Apple. Elle décide ce que je dois télécharger ou non, et ce que j’aurais le droit de dire sur un réseau qui ne dépend pas juridiquement d’elle.
Bonjour,
Très respectueusement, je pense que tu te trompes de bataille, Apple n'empêche personne de lire ou dire ce que tu veux avec un iPhone, tant que tu passes par Safari. L'Appstore par contre est un espace soumis à l'approbation du Patron, il y a toujours eu de la censure dessus, ça n'a rien de nouveau, mais l'Appstore n'est pas obligatoire, au début de l'iPhone il n'existait même pas :)
Ce qu'à fait AWS en coupant l'hébergement est plus discutable par contre, et crée un précédent risqué.
 
Déjà, je ne suis dans aucune bataille. Je ne milite pas plus pour le retour de cette application que pour son bannissement. Je constate, c’est tout.

Dans les faits, Apple a sanctionné une application en ce qu’elle permettait de discuter sur un espace privé de sujets et d’un ton qui ne lui convenait pas. Sans aucune injonction légale de le faire. Si elle avait suivi son raisonnement jusqu’au bout, elle aurait du bannir également les navigateurs qui permettent d’accéder à ce site. La décision est politique. L’interprétation qui est faite des règles de l’AppStore est politique. Comme l’interprétation des termes de la loi du 1er juillet 2020 à Hongkong est politique et permet de s’en prendre à des gens parce qu’ils se présentent à une élection légale avec l’espoir de l’emporter. On est dans l’arbitraire. Mais on n’a toujours été dans l’arbitraire. Ce n’est que maintenant que certains s’en aperçoivent.

Ce qu’à fait AWS n’est pas un précédent. Je te rappelle que l’autre année, après les événements de Charlottesville, un grand site suprémaciste blanc et raciste a été bannis par son hébergeur historique sous la pression des lobbies « progressistes ». Il n’avait aucun lien direct avec les événements de Charlottesville mais sa tête a été demandé en gage de bonne volonté par ceux qui pensent « bien ».

Le problème qui se pose aujourd’hui n’est pas d’être raciste ou non, de droite ou de gauche, liberal or conservative, mais de rester dans la doxa du moment. Ce n’est pas circonscrit à internet. C’est partout. Dans la presse, dans les facultés, dans les entreprises, etc.

Des établissements bancaires ont décidé de sanctionner des élus qui se sont prononcés contre la validation de l’élection de Joe Biden par les grands électeurs. De quel droit ? S’il y a un vote au Congrès c’est pour qu’on vote pour ou contre. Sinon à quoi bon organiser un vote ? Pelozzi et Pence pouvaient signer le matin au bas d’une feuille et aller à la pêche ou faire les boutiques le reste de la journée.

Pour moi, s’en prendre à un élu du peuple pour son vote est plus dommageable à la démocratie qu’une bande d’ahuris qui force l’entrée du Capitole. Quelque part, ces banques aussi ont violé le Capitole et de façon plus durable.
 
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Réactions: ErikM et louiscypher
De quel droit ?
Et bien peut-être du droit américain, qui malheureusement pour nous, est relativement compliqué de s'approprier, pour des différences de cultures mais aussi pour des problèmes de compréhension et d'interprétation de la langue anglaise. Et c'est un ancien étudiant en langue anglaise qui vous le dit !
 
De quel droit ?
Celui des entreprises de choisir leurs clients. Et ceux qui s'en plaignent aujourd'hui sont ceux qui le défendaient hier, quand il s'agissait de refuser de servir des gens ni blancs ni hétéros. La liberté d'expression à géométrie variable.
 
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Réactions: Dead head
Dans les faits, Apple a sanctionné une application en ce qu’elle permettait de discuter sur un espace privé de sujets et d’un ton qui ne lui convenait pas. Sans aucune injonction légale de le faire. Si elle avait suivi son raisonnement jusqu’au bout, elle aurait du bannir également les navigateurs qui permettent d’accéder à ce site. La décision est politique. L’interprétation qui est faite des règles de l’AppStore est politique. Comme l’interprétation des termes de la loi du 1er juillet 2020 à Hongkong est politique et permet de s’en prendre à des gens parce qu’ils se présentent à une élection légale avec l’espoir de l’emporter.
Mais non, pas du tout, tu t'emportes complètement à coté du sujet, il n'y a rien de politique dans la décision d'Apple, juste de la pudibonderie morale américaine appliquée à ce qui s'installe sur un iPhone. Il y a des tombereaux d'éditeurs qui censurent le contenu accessible via leur App (exemple, pas d'Origine du monde de Courbet dans cette App, et ça n'est pas politique), et le contenu reste parfaitement accessible par Safari.

AWS par contre a censuré et empêché l'accès au site, je m'étonnes que tu trouves cela acceptable :eek:
 
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