Lundi 31 octobre 2005, 13h32
Dix-sept cas d'intoxication alimentaire par la consommation de steaks hachés surgelés de la marque Chantegril vendus dans des supermarchés E.Leclerc du sud-ouest ont été recensés, dont seize sur des enfants, a-t-on appris lundi auprès de l'Institut national de veille sanitaire (INVS).
Par ailleurs, la bactérie "eschérichia Coli", qui a été isolée lundi lors de premières analyses par un laboratoire à Lyon, pourrait laisser supposer une contamination d'origine fécale, a-t-on appris auprès de l'école nationale vétérinaire de Lyon.
"Les premiers résultats des analyses sur cinq Steaks hachés du lot N. 231 sont tombés en fin de matinée. Ils ont permis d'identifier une bactérie, l'eschérichia Coli O 57..H7", a indiqué à l'AFP Christine Vernozy-Rozand, directrice de l'unité de micro-biologie alimentaire de l'Ecole nationale vétérinaire de Lyon (ENVL).
"C'est une bactérie contenue dans le tube digestif des bovins. Sa présence dans des steaks hachés est anormale. Cela pourrait être dû à une erreur de manipulation, à l'abattoir par exemple", a précisé Mme Vernozy-Rozand.
Le pathogène "va désormais être l'objet d'études plus précises, notamment en terme de facteurs de virulence, afin de pouvoir établir ou non le lien de causalité entre cette bactérie et les intoxications", a-t-elle ajouté.
Ces "investigations génétiques" auront lieu aujourd'hui (lundi) et demain (mardi) puis "les souches seront envoyées à l'hôpital Robert Debré de Paris afin de les comparer avec celles isolées chez les malades", a précisé Christine Vernozy-Rozand.
On ne mange plus?
Dix-sept cas d'intoxication alimentaire par la consommation de steaks hachés surgelés de la marque Chantegril vendus dans des supermarchés E.Leclerc du sud-ouest ont été recensés, dont seize sur des enfants, a-t-on appris lundi auprès de l'Institut national de veille sanitaire (INVS).
Par ailleurs, la bactérie "eschérichia Coli", qui a été isolée lundi lors de premières analyses par un laboratoire à Lyon, pourrait laisser supposer une contamination d'origine fécale, a-t-on appris auprès de l'école nationale vétérinaire de Lyon.
"Les premiers résultats des analyses sur cinq Steaks hachés du lot N. 231 sont tombés en fin de matinée. Ils ont permis d'identifier une bactérie, l'eschérichia Coli O 57..H7", a indiqué à l'AFP Christine Vernozy-Rozand, directrice de l'unité de micro-biologie alimentaire de l'Ecole nationale vétérinaire de Lyon (ENVL).
"C'est une bactérie contenue dans le tube digestif des bovins. Sa présence dans des steaks hachés est anormale. Cela pourrait être dû à une erreur de manipulation, à l'abattoir par exemple", a précisé Mme Vernozy-Rozand.
Le pathogène "va désormais être l'objet d'études plus précises, notamment en terme de facteurs de virulence, afin de pouvoir établir ou non le lien de causalité entre cette bactérie et les intoxications", a-t-elle ajouté.
Ces "investigations génétiques" auront lieu aujourd'hui (lundi) et demain (mardi) puis "les souches seront envoyées à l'hôpital Robert Debré de Paris afin de les comparer avec celles isolées chez les malades", a précisé Christine Vernozy-Rozand.
On ne mange plus?