Histoire et colonisation: l’UMP appelle à une réconciliation nationale
Conférence de presse
Lundi 12 décembre 2005
Valérie Pécresse et Luc Chatel
Porte-parole
Histoire et colonisation : l’UMP appelle à une réconciliation nationale
Interrogée sur les débats que continue de susciter l’article 4 de la loi du 23 février 2005, Valérie Pécresse a réaffirmé la position très claire de l’UMP sur cette question : « ce n’est pas au Parlement d’écrire l’Histoire mais de la faire » et de préciser la portée uniquement déclarative de cet article ; sans conséquence sur l’enseignement de l’histoire dispensé aux élèves et basé sur le travail des historiens.
Dans cet esprit, l’UMP salue la décision du président de la République de constituer une mission pluraliste pour évaluer l'action du Parlement dans les domaines de la mémoire et de l'histoire.
Quand à la proposition de loi du Parti socialiste, déposée sans succès le 29 novembre dernier pour abroger cet article, Valérie Pécresse l’a qualifiée « d’initiative polémique et opportuniste ». Et Luc Chatel de dénoncer le réveil tardif du Parti socialiste sur cette question et relever que ni au Sénat, ni à l’Assemblée nationale, ce texte n’avait reçu, en février dernier au moment de sa discussion et de son vote, une opposition du Parti socialiste.
« Ce n'est pas le moment de mettre du sel sur les plaies. Il faut que les plaies cicatrisent, d'une manière ou d'une autre » a ajouté Valérie Pécresse.
Aujourd’hui, « l’UMP considère qu’il faut faire preuve à la fois de réconciliation nationale et en même temps ne pas tomber dans l’excès de repentance » a tenu à affirmer Luc Chatel, une position défendue ce week-end par le président de l’UMP dans une tribune au Journal du Dimanche