cadavre exquis - les aventures de Bernard

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Anonyme

Invité
Ce matin là, en posant le pied par terre, Bernard sut que cela allait être une très mauvaise journée - se lever pour poser le pied sur la capote usagée de la veille qu'il avait eu la flemme d'aller mettre à la poubelle et n'ayant plus aucun souvenir d'avec qui il avait bien pu s'en servir n'augurait rien de bon.
La tête en plein concert de cloches et carillons punk, Bernard se retourna lentement.
Le drap avaient glissé, la lumière avare du petit matin lui montra des courbes interessantes, des seins agréables à l'oeil, au moins c'était une femme et pas une collègue de bureau cette fois çi, rien dont il aurait à traîner le remord ou le regret comme cet été où...
Non, ça, il préférait ne pas s'en souvenir.
Mais il eut beau froncer les sourcils, faire autant d'effort que possible vu son état pitoyable, aucun souvenir de la veille ne lui revint, juste le goût âcre du vomi à la cacahuette...
Tentant d'être rationnel, Bernard mit l'autre pied au sol.
Il faisait froid et il flottait dans la chambre une odeur étrange, doucâtre, désagréable bien que discrète.
Ce n'est qu'à cet instant qu'il prit conscience qu'il n'était pas chez lui.
 
5 heures du mat' j'ai des frissons,
Je claque des dents et je monte le son,
Seul dans mon lit
Dans mes draps bleus froissés
C'est l'insomnie,
Sommeil cassé.
Je perd la tête,
Mes cigarettes sont toutes fumées
dans le cendrier
C'est plein de Kleenex et de bouteilles vides,
J'suis tout seul, tout seul, tout seul.
Pendant qu'Boulogne se désespère
J'ai d'quoi m'remplir un dernier verre.
Clac ! fait le verre en tombant sur le lino.
J'm'coupe la main en ramassant les morceaux.
Je stérilise, les murs qui dansent,
L'alcool ça grise et ça commence...
{Yeah, Yeah, Yeah, Yeah}
...sur les moutons, sur le parquet.
 
Cadavre exquis : nouvelle écrite à plusieurs, sans shéma directeur donné (chacun oriente l'histoire comme il veut, du moment qu'il essaye de rester cohérent avec ce qui a déjà été écrit)

Mais je suis certain que vous saviez déjà cela.

Bernard attend vos contributions : où est-il ? Que va-t-il lui arriver ?
 
PonkHead a dit:
Ce matin là, en posant le pied par terre, Bernard sut que cela allait être une très mauvaise journée - se lever pour poser le pied sur la capote usagée de la veille qu'il avait eu la flemme d'aller mettre à la poubelle et n'ayant plus aucun souvenir d'avec qui il avait bien pu s'en servir n'augurait rien de bon.
La tête en plein concert de cloches et carillons punk, Bernard se retourna lentement.
Le drap avaient glissé, la lumière avare du petit matin lui montra des courbes interessantes, des seins agréables à l'oeil, au moins c'était une femme et pas une collègue de bureau cette fois çi, rien dont il aurait à traîner le remord ou le regret comme cet été où...
Non, ça, il préférait ne pas s'en souvenir.
Mais il eut beau froncer les sourcils, faire autant d'effort que possible vu son état pitoyable, aucun souvenir de la veille ne lui revint, juste le goût âcre du vomi à la cacahuette...
Tentant d'être rationnel, Bernard mit l'autre pied au sol.
Il faisait froid et il flottait dans la chambre une odeur étrange, doucâtre, désagréable bien que discrète.
Ce n'est qu'à cet instant qu'il prit conscience qu'il n'était pas chez lui.

Alors je me sauve dans le matin gris,
C'est plein d'cageots et pas d'taxi,
Les chats qui s'tapent leurs p'tits ronrons,
Les Emminences, les P'tits Bateaux.
Porte d'la chapelle,
Je m'sens pas belle,
Mes bigoudis
Sont plus en plis.
Dans mon studio, j'aspirateur,
La vidéo m'fait un peu peur
 
PonkHead a dit:
Cadavre exquis : nouvelle écrite à plusieurs, sans shéma directeur donné (chacun oriente l'histoire comme il veut, du moment qu'il essaye de rester cohérent avec ce qui a déjà été écrit)

Mais je suis certain que vous saviez déjà cela.

Bernard attend vos contributions : où est-il ? Que va-t-il lui arriver ?

On t'a reconnu aricosec ! :p :D
 
C'est alors que bernard se perdi dans les couloirs de Macgé ...

A moitié à poil , son slip Kangourou à l'envers , il tâtonnait un mur froid à la recherche d'un interrupteur . Un peu plus loin , cachés dans le local technique , quelques individus malveillants en train de ricaner bêtement ... pauvre Bernard ...
 
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Réactions: NightWalker
Surpris par l'étonnant aspect spongieux de la moquette, Bernard eu du mal à rester debout; le contact froid et humide des bouclettes laineuses et brunâtres lui signifièrent que son estomac n'avait pas du tout été épargné la veille…… Cherchant à tâtons un interrupteur, il trébucha et s'étendit de tout son long sur une masse molle et élastique qu'il n'eut pas de difficulté à reconnaître…. C'était bel et bien un corps ! Et qui plus est sans réaction aucune. Son esprit s'active, ses idées deviennent de moins en moins floues, il se relève prestement et trouve enfin l'interrupteur. Une fois la douleur de la puissante lumière estompée, Bernard n'en cru pas ses yeux…..(à suivre)
 
zut, grillé par sofiping....on mixe les deux ? :)

Surpris par l'étonnant aspect spongieux de la moquette, Bernard eu du mal à rester debout; le contact froid et humide des bouclettes laineuses et brunâtres lui signifièrent que son estomac n'avait pas du tout été épargné la veille…… C'est alors que bernard reconnu les couloirs de Macgé ... A moitié à poil , son slip Kangourou à l'envers, il cherche à tâtons un interrupteur, il trébucha et s'étendit de tout son long sur une masse molle et élastique qu'il n'eut pas de difficulté à reconnaître…. C'était bel et bien un corps ! Et qui plus est sans réaction aucune. Son esprit s'active, ses idées deviennent de moins en moins floues, il se relève prestement et trouve enfin l'interrupteur...Un peu plus loin , cachés dans le local technique , quelques individus malveillants en train de ricaner bêtement. Une fois la douleur de la puissante lumière estompée, Bernard n'en cru pas ses yeux…..(à suivre)
 
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Réactions: NightWalker
Un hangard, des corps partout, étalés, nus, vautrés dans leurs déjections et vomissures, des caméras et toujours le son de ce rire ironique derrière les murs...
Et un type en salopette grise occupé à réparer un mur.
Quoi ?
"Oh, fait le type, vous êtes réveillé, c'est dommage. Il y a eu un petit problème avec le serveur, voyez-vous, je répare. Vous devriez dormir en attendant.
- Le serveur ?
- Oui (putain, semblait-il penser, mais d'où sort ce connard ?) le serveur. MAcGé. Le forum virtuel. Allons, quelques minutes et vous repartez. C'est quoi votre avatar normalement ?"
Bernard suivit le regard de l'homme sur son kangourou à l'envers et grimaça.
"Mon avatar, demanda-t-il, de plus en plus éberlué ?
- Ah, voilà, dit l'homme."
Le noir se fit, aussitôt remplacé par une vaste prairie bercée par un petit vent frais sur laquelle déambulaient des gens, des chats, des soleils noirs, tous en grande discution.
"Merde, glappit Bernard, je suis où ?
- Vous êtes dans le fil "Le réchauffement climatique, la couche d'ozone et les huitres" mais vous n'avez pas encore participé, Bernard, lui répondit une voix désincarnée et incontestablement fénminine.
- Hein ?
- Votre force disco est de zéro.
- Quoi ? Non ! Je me suis couché bourré, c'est tout, je vous jure. Je pige queud à votre bordel
- Merci Bernard, et bon temps sur MacGé !"

(à suivre)
 
"Macgé, Macgé….mais macgé quoi qu'est ce qu'elle me veut l'autre pouffe là ???"

"Et c'est quoi cette histoire de fil ?? "

"Et puis on me parle du réchauffement climatique (c'est vrai, j'ai pas chaud moi en calebutte), de la couche d'ozone (m'en fous moi) et des huitr……wwwaaaaaaaarrrrrrggggggggg . Oh putain, ai vraiment trop picollé hier, tiens, qu'est ce que c'est que ce truc ?" se demanda bernard en observant mi dégoutté, mi interloqué, le contenu stomacal devant lui ainsi répandu.

"Une moustache ???? , je viens de gerber une moustache, un postiche de carnaval…et il semble y avoir des initiales derrière, SM, qu'est ce que c'est que ce bordel……"

Bon, reprenons, je suis à moitié à poil, une casquette en plomb vissée sur le crâne, la bouche pâteuse, on me parle d'ozone, de musique disco, d'avatar, et en plus je suis entouré de marionnettes !!!!!

Bon, ok, je vois, on m'a kidnappé et je suis dans une sorte de "Loft" version cradingue, c'est ça ?

C'est ça, hé ho, j'ai gagné quoi là, hou ouuuuuu ? se mit à crier Bernard, comme s'il s'en prenait aux organisateurs d'une show de téléréalité…….

(à suivre)
 
Il n'avait qu'une solution, retourner là où tout avait commencé: LE café du Lavaux.

Le soir précedent les faits,il y eu le match, la serveuse, et les bières...mais pourquoi s'est-il retrouvé nu, dans cette chambre avec une fille , et des capsules de bières scotchées aux pieds....

Mystère....et ses pots de crème à café dans les poches....

Il devait en avoir le coeur net.....

(à suivre)
 
S'approchant d'une porte entr-ouverte, bernard tente de sortir

"Clac" fit la porte en se fermant bruyamment

à nouveau la voix féminine se fit entendre....." vous ne pouvez sortir, Bernard, seuls les modérateurs ont le pouvoir de vous faire sortir.....retourner consulter la charte je vous prie"

Les modérateurs, la charte ????? Je suis bien dans un jeu, coincé dans un appart dégueux qui se transforme en prairie de carnaval.....

Et les gars, j'ai pas choisi d'être là , laissez moi sortir .....

(à suivre)
 
Sortir ?

Jamais, en premier une tournée générale, et ensuite on verras...cria le modo vert de rage

(à suivre)
 
Aussitôt, la plaine fit place à un désert rocailleux sous un ciel d'orage.
Crissant, feulant, grognant, une ombre terrible s'avançait parmis les rocs.
Et qu'était-ce que ce panneau clignotant en rose au-dessus de lui ?
"NIOUBE" ???

Hurlant de terreur, Bernard prit la fuite.

(à suivre)
 
Pendant ce temps là , dans la chambre , Sylvie commençait une lente remontée vers la réalité . Elle avait mal à la tête , sans doute cette étrange odeur qui emplissait la piéce . Pourquoi avait elle tant de mal à ouvrir les yeux ...
Sylvie réussit enfin à mettre un peu d'ordre dans ses idées floues , la soirée d'hier soir , ce bar bruyant , le concert et ... cette rencontre ... elle tourna lentement la tête vers l'autre coté du lit et une sensation désagréable commençait a naitre , elle n'etait pas dans sa chambre , la peur remplaça le désarroi , elle avait pourtant tiré un trait définitif sur cette époque ou elle passait le plus clair de son temps à échouer , aprés des nuits de chaos , dans des lieux glauques et inconnus . Elle se redressa et commença a inspecter la piéce ...
 
Un lit vide, spacieux, les draps suffisament froissés pour témoigner des frasques passées, presque trop froissés, arrangés comme un décor.
Personne.
Une chambre trop froide, sans meubles, moquette noire, murs gris, plafond vitré. D'un oeil, elle suivit les courbes de son corps nu et sourit - le temps passait aussi pour elle, mais peut-être moins vite que pour Bernard.
Bernard ! Le nom du type.
Où était-il ?
Un type sympa, très drôle, pas très beau mais...
Un bon coup, oui, même si Sylvie n'avait jamais trop aimé cette expression.
Pas de fenêtre, étrange pour une chambre à coucher.
La porte - fermée à clé.
Une onde d'angoisse lui descendit le long de la colonne vertébrale.
Qu'est-ce que c'était que ce traquenard ?
 
La pièce était vide...juste un lit, une lampe...et des kilos de chausettes sur le sol...

Il n'y avait pas de fenètre , et ces décorations de Noël de l'année passée, et un message écrit au rouge à lèvre...sur la porte...

Le sol était froid....

La neige tombait.....

Et ce silence...

Soudain....:mouais:
 
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