Pour répondre à la question : oui (sans grand mérite puisque, par exemple, cet article date du 24 janvier).
Ce qui ne change rien au fait que c'est très vilain... Le problème initial est surtout l'opacité des tarifs, qui permet ensuite de proposer le prix que l'on veut, comme on veut, quand on veut.
De ce point de vue, IP tracking ou pas, la SNCF qui est, rappelons-le, une entreprise publique, se comporte comme les autres : sans aucune vergogne elle embrouille les pistes et connaître un tarif n'est plus possible [les plus jeunes ne peuvent pas le savoir mais il a été possible de connaître le prix de son billet avec certitude, dans le passé].
Pour les entreprises privées, on sait que seuls leur survie ou le bien-être de leurs actionnaires les préoccupent mais pour les entreprises publiques, la notion de service public aurait dû subsister...