Il y a une chose qui m'étonne tout de même dans le fait de considérer les fontes PostScript comme étant de meilleure qualité que les True Type.
Une fonte PostScript est définie en 1000 unités par em (la valeur d'une fonte en hauteur).
Tandis qu'une True Type est définie en 2048 unités par em.
Les True Type devraient donc être plus précises. Si elles ne le sont pas, c'est qu'elles proviennent d'endroits comme DaFonts, torchées à la mord-moi le node (comme on dit quand on bosse en vectoriel).
Une bonne fonte pour un imprimeur, pour revenir au sujet, c'est une fonte dont le dessin des glyphes est le plus lisse possible, sans recouvrements, sans outlines dont le sens seraient inversés par rapport à la norme, avec des noms cohérents par rapport à cette norme (ces normes est plus exact), des valeurs en em conformes (pas comme les T1 converties à la va vite en TTF [ou l'inverse] qui garderaient les valeurs de l'autre norme).
Malheureusement, pas mal de créatifs oublient qu'une fonte doit être considérée comme un logiciel à part entière, une sorte d'extension du système, pas seulement comme un design. À l'intérieur de la fonte, il s'agit de programmation, de codage, d'encodage, le tout très précis sinon, c'est l'accident, l'erreur PostScript (qui comme son nom l'indique est du Script [pas du cursif, de la programmation]).
Pour faire bref, comme c'est Adobe qui a inventé le PostScript, ce qui correspond parfaitement à une bonne fonte pour un imprimeur, c'est une fonte vendue par Adobe et ses gros partenaires commerciaux comme Linotype, Monotype, ITC, etc.
Il existe pas mal de petites fonderies dont les acteurs sont compétents, mais il y a intérêt à leur acheter des fontes récentes, débugguées, pas se servir de cette merveilleuse fonte qu'on utilisait sous Système 7.
Ou alors, il faut être prêt à la reconstruire patiemment avec un bon outil comme FontLab.