Il y a un an, j'aurais peut-être été encore plus enthousiaste que toi. 
Naïvement, lorsque le "miracle" des vaccins a été annoncé, avec une campagne vaccinale extrêmement précoce, je pensais que les premiers pays qui allaient disposer des vaccins allaient régler le problème en un an maximum, et qu'il faudrait compter un an ou deux de plus, trois au pire pour que l'ensemble de la planète soit vaccinée, ou du moins plus de 50% de la population mondiale.
Mais c'était avant les évolutions du virus que nous connaissons aujourd'hui, avec les variants et les recombinants...
Si la science s'est révélée extrêmement performante et rapide, ce fut aussi le cas du virus, hélas.
Je reste profondément optimiste sur le long terme.
Mais si on pense à l'éradication du virus, le long terme risque de se transformer en très long terme...
De plus en plus de scientifiques éminents pensent que le virus pourrait s'installer pour très longtemps... "Un peu comme le virus de la grippe", comme on dit souvent.
Il est donc à craindre, comme le dit entre autres le PDG de Moderna, que le virus soit à traiter tous les ans, voire plusieurs fois par an, avec des campagnes de vaccins et de rappels.
Ceci dit, il est quand même raisonnable d'espérer des progrès significatifs dans les prochains mois.
Et du coup, comme le disait Sly hier (page précédente), le virus restera parmi nous mais ça ne sera plus une pandémie.
Bref, il me semble logique d'être fondamentalement optimiste, mais dans les détails et les délais, la fin de l'histoire est loin d'être écrite...
Certes...
Voilà.
On peut très légitimement considérer que la politique sanitaire française a été et reste très imparfaite, mais c'est en fait le cas partout.
Exception faite, peut-être, d'Israël, et encore...
Ou, à la limite, les USA et le Royaume-Uni, avec des campagnes vaccinales très rapides et efficaces. Mais ces deux derniers pays ont aussi des bilans humains particulièrement lourds.
Pas facile de naviguer dans ce burdel, comme tu dis.
