Hum... je pense que tu chipotes sur le sens du verbe «allouer».
Dans le sens où tu l'entends, «allouer» signifie «allouer une partition dans l'espace disponible». Et on peut donc ne pas «allouer» tout l'espace d'un média, et aussi «allouer» une partition sans la formater (c'est-à-dire sans mettre de système de fichier dessus - il peut par exemple s'agir de la deuxième partition d'un média qui en contient trois). Mais pour moi le sens est différent, et l'affaire va un peu plus loin que ça.
En ce qui me concerne, je parle d'allocation au sens de la gestion des volumes (visibles mais pas forcément utilisables) par les systèmes d'exploitation. Autrement dit, pour moi «partition allouée» sous-entend «partition allouée à un volume reconnu comme tel par les systèmes d'exploitation», et c'est me semble-t-il le sens que lui donne aussi Senly.
De ce point de vue, l'espace laissé par un partitionnement plus petit que la capacité totale du média (ce que tu appelles un «espace non alloué») n'est pas non plus une partition. Ce n'est qu'un espace non partitionné. Et une «partition non allouée» (i.e. une partition sans volume) existe donc bel et bien à mon sens.
En résumé, on peut avoir :
- un espace non partitionné (non couvert par la table de partition),
- des partitions non allouées (sans type de volume spécifié et sans signature de boot),
- des partitions allouées à des volumes qui ne sont pas formatés,
- des partitions allouées à des volumes formatés.
Et, dans l'absolu, les différentes partitions pouvant être disjointes, on pourrait avoir des espaces libres non répertoriés à l'intérieur de l'espace partitionné.
Mais tout ça n'est qu'une question de vocabulaire, ou plus précisément de contexte sémantique.