Il m’est arrivé un truc aujourd’hui, amis macgéens, vous n’allez pas le croire !
Je me suis fait insulter… Oui, oui, insulter ! Alors que vous savez quoi, j’étais dans mon bon droit.
La journée avait bien commencé. Après un réveil automatique aux aurores, je me rendormais jusqu’au son du réveil programmé. Un café et une viennoiserie plus tard, Médor et moi partions pour notre grande sortie du jour.
Depuis toujours, la première balade du dimanche, le jour du seigneur, est pour le chien l’occasion de déposer des messages olfactifs au-delà de son périmètre habituel. Et ce matin, alors que nous approchions de la bifurcation attendue toute la semaine sur notre parcours habituel, une infraction ordinaire pointa au loin en notre direction, un vélo sur le trottoir.
Il n’est pas rare que nous croisions des cyclistes le dimanche matin, mais la plupart du temps ils sont sur la route. Vêtus de la tenue qui va bien, ces amoureux de la petite reine avalent les kilomètres en groupe.
D’ailleurs l’autre dimanche, un cycliste égaré s’arrêta à notre hauteur pour me demander son chemin. Ces compagnons de route avaient dû lui dire : on se retrouve sur la place du marché ! Sauf qu’en ville rares sont les places répondant à ce toponyme. C’est plus courant dans les bleds de moins de mille habitants. Mais bon… Le gars était perdu. J’allais le remettre sur le bon chemin. Alors que je commençais à le renseigner, une voiture passant à notre hauteur klaxonna. Mon cycliste lui fit un signe réprobateur de la main. Et là, l’automobiliste pila. Mon cycliste l’invectiva d’un hochement de tête. Après un instant d’hésitation, l’automobiliste repris son chemin et moi mon explication non sans lancer un juron à l’intention de l’importun. Mais ce matin, le nom d’oiseau, c’est moi qui l’ait pris, hi hi.
Médor occupait une moitié de trottoir tandis que j’occupais l’autre, près à faire face au vélo approchant. Chevauché par une femme, le vélo ne descendit pas du trottoir à notre hauteur, sûre qu’elle était d’être dans son bon droit. Si bien qu’elle comme moi nous retrouvâmes arrêtés face à face.
Comme elle ne comprenait décidément pas la situation, je décidais donc d’engager la conversation : madame, ce n’est sûrement pas moi qui vais aller sur la route ?! Et là, sa réponse confirma mon impression. Mais quel connard çuilà ! Lança-t-elle avant de braquer sa roue sur la route et d’ajouter après m’avoir dépassé : abruti !
Alors que le code de la route interdit les trottoirs aux deux roues conduits par des individus âgés de plus de huit ans. Et même qu’il les sanctionne d’une amende – non pas pour insulte mais bien pour usage non-conforme d’un espace réservé aux piétons !
Mais bon… Les gens et leurs impressions…