Matin glauque. Le sol reluisant de la salle de repas ninspire personne
Le bruit strident des couverts qui frottent contre le verre, la porcelaine ou dautre matière me rappellent que je suis ici uniquement parce je suis censé prendre mon petit-déjeuner.Mais que faire dans ce grand réfectoire où le petit-dej ressemble à un automatisme, servi par les mêmes personnes pour les mêmes personnes, le sourire matinal un peu forcé de ceux qui se lèvent dans la tranche horaire petit-déj sinon cest la dalle assurée jusquà midi.
Ce matin, le sourire forcés de ne sera pas de mise -bonjour, du pain et de la confiture, un café bien fort- rien de plus, rien de moi pour le repas le plus important de la journée.
Certains plateaux-repas ressemblent à un champ de guerre après un débarquement : portion de confiture écrasée, reste de pain éparpillé en puzzle, tache de divers condiments étranges dont on ne serait reconnaître la précise provenance : la mutation organique ayant déjà trop agi sur laliment.
Mon plateau, lui, est dune propreté incroyable. Je découpe le pain sans miette, la confiture, étalée intégralement sur le pain, dune seule traite, ne fera pas de dégât.
Je suis silencieux alors que le bruit ambiant doit facilement dépassé celui de la dernière explosion dHiroshima.
Je sors mon baladeur, met le casque sur mes oreilles devant le regard tordu de certains, devant mon impolitesse tant pis- me dis-je.
Le tempo éléctro-pop me réveilla dun seul coup, le flot électronique parfait, cinglant, mugissant, gesticulant dans ma tête menvoie directement aux cieux.
Les tasses se lèvent dun coup, les chaises, les personnes autour de moi, ceux à qui je pourrais appeler mes collègues de travail décollent du sol.
Je reste assis parfaitement bien, car, comme peu, je pense à mattacher à mon siège le matin.
Avec les sons mélodiques de Electronic Perfomers, la salle de repas se transforme en énorme clip vidéo surréaliste : les étoiles qui transparressent de la grande baie vitrée au-dessus de nos têtes alliées aux bols en carbone sélevant comme des papillons, les cuillères reflétant les spots lumineux nous servent de lampes animées, mais je reste serein, regardant toute certes parfaite organisation matinale foutre le camp en un rien de temps au lieu dactiver le bouton de sécurité se trouvant dans la soute juste au-dessous de moi.
Ce matin, jai décidé de mévader un peu, de me détendre Le voyage risque encore dêtre long.
Neptune est encore loin Et après tout,mes collègues auraient dû chausser leurs bottes anti-gravitationnelles : les nouvelles fusées spatiales en sont équipées !
Ce matin, le sourire forcés de ne sera pas de mise -bonjour, du pain et de la confiture, un café bien fort- rien de plus, rien de moi pour le repas le plus important de la journée.
Certains plateaux-repas ressemblent à un champ de guerre après un débarquement : portion de confiture écrasée, reste de pain éparpillé en puzzle, tache de divers condiments étranges dont on ne serait reconnaître la précise provenance : la mutation organique ayant déjà trop agi sur laliment.
Mon plateau, lui, est dune propreté incroyable. Je découpe le pain sans miette, la confiture, étalée intégralement sur le pain, dune seule traite, ne fera pas de dégât.
Je suis silencieux alors que le bruit ambiant doit facilement dépassé celui de la dernière explosion dHiroshima.
Je sors mon baladeur, met le casque sur mes oreilles devant le regard tordu de certains, devant mon impolitesse tant pis- me dis-je.
Le tempo éléctro-pop me réveilla dun seul coup, le flot électronique parfait, cinglant, mugissant, gesticulant dans ma tête menvoie directement aux cieux.
Les tasses se lèvent dun coup, les chaises, les personnes autour de moi, ceux à qui je pourrais appeler mes collègues de travail décollent du sol.
Je reste assis parfaitement bien, car, comme peu, je pense à mattacher à mon siège le matin.
Avec les sons mélodiques de Electronic Perfomers, la salle de repas se transforme en énorme clip vidéo surréaliste : les étoiles qui transparressent de la grande baie vitrée au-dessus de nos têtes alliées aux bols en carbone sélevant comme des papillons, les cuillères reflétant les spots lumineux nous servent de lampes animées, mais je reste serein, regardant toute certes parfaite organisation matinale foutre le camp en un rien de temps au lieu dactiver le bouton de sécurité se trouvant dans la soute juste au-dessous de moi.
Ce matin, jai décidé de mévader un peu, de me détendre Le voyage risque encore dêtre long.
Neptune est encore loin Et après tout,mes collègues auraient dû chausser leurs bottes anti-gravitationnelles : les nouvelles fusées spatiales en sont équipées !