Empêcher que le TAC soit dépassé à cause du filtre "courbe"

Ça ne t'a pas fait trop mal j'espère ! :D

Sinon, il reste :

• la méthode propre : faire une conversion CMJN=>CMJN avec un profil "device link" limitant le TAC à 300% (et un logiciel adapté que tu n'as pas et qui coûte très cher... mais peut-être que ton imprimeur pourra s'en charger ???)

Pour info j'avais eu le même problème de dépassement de TAC et j'avais posé la question sur le forum de wisibility, puis directement à M. Niemetzky (spécialiste de la gestion de couleurs), et voici la réponse qu'il avait eu la gentillesse de me donner:


Il n’y a à ma connaissance aucun autre outil que ceux d’Alwan (CMYK Optimizer) pour faire cela correctement sans altérer la chromie des images et automatiquement.

Donc voilà!
 
Question bête pour laquelle je vais surement recevoir des coups de bâtons :

Je discutais avec l'imprimeur du coin, et il me maintien qu'un PDF issu de photoshop est tout à fait acceptable du moment que les calques de texte n'ont pas été pixélisé avant de faire l'export. Je n'en croyais pas mes oreilles. Alors j'ai fait un simple test pour comprendre : Un calque de texte, et un second que je converti en pixel. J'exporte en Photoshop PDF/X 4.

Là, je le rouvre dans photoshop, je le passe à 3000dpi pour le forcer à fabriquer du pixel : le texte initialement non converti en pixel est parfaitement lisse !

D'un coup, je ne vois pas pourquoi je devrais refaire toute ma composition dans ID ???
 
Là, je le rouvre dans photoshop, je le passe à 3000dpi pour le forcer à fabriquer du pixel : le texte initialement non converti en pixel est parfaitement lisse !
C'est simple : le format Photoshop-PDF est le seul* qui permette de conserver les textes vectoriels, dans tous les autres cas (.PSD notamment) l'image est interprétée telle quelle, c'est-à-dire contenant un texte pixélisé.

C'est ce que je tente de démontrer avec ce fichier à télécharger librement : https://acrobat.com/#d=4*euO3dNOBNyznwIyJi47Q

:zen:



* En fait non, il y a aussi le format EPS mais il ne conserve pas le texte éditable, ni les calques, ni rien, pasque de toute façon l'EPS c'est vieux, obsolète et nul…
:p

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D'un coup, je ne vois pas pourquoi je devrais refaire toute ma composition dans ID ???
Claude72 va t'expliquer…
Il y a des histoires de texte noir non surimprimé, de noirs compsites, etc.
:D
 
Mais alors ? Mon monde s'écroule ?! Je ne suis plus obligé de faire du indesign pour les petits documents où je veux quand même du texte PARFAIT ?!

YES !

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Bon, j'attends l'explication de Claude alors :)
 
Mais alors ? Mon monde s'écroule ?! Je ne suis plus obligé de faire du indesign pour les petits documents où je veux quand même du texte PARFAIT ?!
J'expliquais pourquoi le texte reste "lisse" dans ce cas, mais il n'a jamais été question de perfection…
;)
 
Dernière édition:
Mais alors ? Mon monde s'écroule ?! Je ne suis plus obligé de faire du indesign pour les petits documents où je veux quand même du texte PARFAIT ?!

(...)

Bon, j'attends l'explication de Claude alors :)
• Primo, dans un doc Photoshop en couleurs (CMJN ou RVB) avec des calques de texte vectoriels, les textes sont vectoriels (et le restent dans un PDF et dans un EPS) et TOUT le reste est en pixels CONTONE...

... mais souvent un document n'est pas composé qu'avec du texte et des images contone : il y a aussi des logos qui se doivent d'être vectoriels et des images "au trait" (images "1-bit") qui se doivent d'être en mode "Bitmap" à une résolution de 1200 ppi pour le Print !

Alors :
- textes et logos, même combat, même motif, même punition : parfaitement nets en vectoriel, flous en pixels contone : donc dans ton PDF-Photoshop, tu auras bien tes textes en vectoriel et propres, mais les logos seront tout pourris !

Ceci dit, il y en a que ça ne gène pas, et qui même dans un doc InDesign mettent des logos JPEG pixellisés pourraves... dans ce cas-là, effectivement, une compo faite dans Photoshop et enregistrée en PDF aurait été identique... donc aussi mauvaise !
(mais beaucoup d'imprimeur "du coin" s'en contentent aussi, sans comprendre vraiment bien ce qu'ils font : en règle générale, dans le Print, l'incompétence n'est pas le fait des seuls graphistes, et les imprimeurs en tiennent eux-aussi une bonne couche !!! d'ailleurs, c'est un peu normal, tout ce petit monde sort des mêmes mauvaises écoles... et tous sont également dépassés par la technique !!!)

- dessin "au trait" : (presque) même combat, (presque) même motif, (presque) même punition : parfaitement nets en mode bitmap à 1200 ppi, flous en mode contone à 300 ppi (ce n'est pas dû à la différence de résolution, mais à la différence de mode d'impression) : donc dans ton PDF-Photoshop, tu auras bien tes textes en vectoriel, mais les logos seront tout pourris et les dessins "au trait" ne seront pas aussi nets qu'ils devraient l'être

Ceci dit, il y en a que ça ne gène pas, et qui même dans un doc InDesign mettent des dessins "au trait" en contone et en JPEG (parcequ'ils ne font pas la différence entre du trait et du contone et qu'ils scannent tout dans le même mode contone à 300 ppi)... donc c'est pourrave... dans ce cas-là aussi, effectivement une compo faite dans Photoshop et enregistrée en PDF aurait été identique, aussi mauvaise !
(et là encore beaucoup d'imprimeur "du coin" s'en contentent aussi, sans comprendre vraiment bien ce qu'ils font...)




• Secundo, le texte reste vectoriel seulement si aucun faux-gras ne lui est appliqué...



• Tertio, Photoshop ne sait pas gérer automatiquement les défonces et les surimpressions, et son mode assez particulier de gestion des textes et des couleurs des textes désoriente (parfois) PitStop et les RIP... donc il faut se taper la gestion des défonces et des surimpressions à la main... et même quand on connaît bien le soft et les défonces/surimpressions c'est chiant...



Et je passe sur l'absence de repères automatiques de marge et de fond-perdu !



Bref, au final, on en revient à ce que je disais dans le post n°19 :

"Photoshop n'est pas fait pour faire de la mise en page pour du Print et il est donc beaucoup plus compliqué à utiliser que InDesign...

... ce qui veut dire que pour pouvoir l'utiliser pour faire un bon travail de mise en page, il ne suffit pas d'être simplement "à l'aise", mais il faut beaucoup plus de maîtrise, à la fois de Photoshop et des spécificités du Print pour être capable de dépasser le stade de ce qui est visible à l'écran...
"
... et en écrivant cette phrase, je pensais justement aux problèmes des défonces/surimpressions, et des images "au trait" !
 
Dernière édition:
Bonjour,

Dans un document au profil ISO COATED v2 300 ECI, si pour test je fais un aplat de noir, j'ai bien une combinaison ne dépassant pas 300% (78% 68% 58% 94%).

Or, si j'applique un calque de réglage par exemple "courbe", j'arrive à faire dépasser les 300% ! Je monte à plus de 330 !



Merci d'avance :)

Hello,

je prends la discussion en cours et j'ai effectué un test : comme tu as monté ton doc en CMJN, rien ne t'empêche de le convertir en RVB puis le repasser en CMJN pour avoir le bon TAC.

Pour cela tu utilises les calques dynamiques :
1/ Tu crées un calque dynamique de l'ensemble de ta compo que tu passes en RVB
2/ Ce calque dynamique RVB, tu le convertis à nouveau en calque dynamique qui lui même est en CMJN.

… et tu tre retrouves avec ton TAC qui est bon.

Bon, je sais, ça n'est pas très clean