Et avec le coeur

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PetIrix

Membre expert
Club iGen
5 Juin 2003
3 153
2
Quelques lignes de douceurs dans ce nouveau thread.
Simplement pour ne pas empiéter sur celui d'arico.
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Que chacun(e) d'entre vous qui se sent l'âme poétesse dépose ici ses propres compositions (surtout) , ou bien les textes d'autruis (à défaut) selon vos sentiments.

Pas de concours, pas de prix, juste l'envie, le plaisir.

 
d'importation

Car sa main légère,
mue par la passion,
n'était là pour faire
qu'un câlin mignon.


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Juste pour lancer le sujet, je recolle ce que j'avais déjà posté dans "Et avec la tête".
Ca fait peut être réchauffé, mais c'est pour patienter ...
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Les mortes illusions, et les vains sentiments
Que l’on peut éprouver en l’instant solennel
Où l’âme d’une inconnue, odorant et charnel
Nous entame le cœur de doux enchantements.

Comparable aux voyages en des terres lointaines
Le goût de l’aventure et de l’exaltation.
Le plaisir ineffable jusqu’à en perdre haleine
Du désir de conquête, d’amour et d’émotion.

L’extravagant instant ressentant le tambour
De ce cœur palpitant qui s’emballe et chavire
La volonté soudaine de lui faire la cours
De l’aimer sans limite, l’aimer et la chérir.

Vivre toute une nuit à goûter l’élixir
De ses courbes divines contempler la beauté
La poupe, puis la proue, la voûte du navire.
D’une main langoureuse enfin la caresser.

Jamais de ma mémoire ne saura s’effacer
Cet inutile amour, vécu passionnément.
Cette belle inconnue dans ce petit café
Ces mortes illusions, et ces vains sentiments
 
c'était un fabuleux pari
et comme la quete du graal
en fait comme une utopie
une chimere féodale

il voulait affronter la crise
en fait se rapprocher de dieu
il avait mis dans sa valise
tout ce que l'on a fait de mieux

une chemise de chez cardin
un caleçon de molleton
un pantalon a beaux chanfreins
et un gros paquet de bonbons

ses chaussures étaient en croco
ses pieds y étaient bien a l'aise
il n'était pas trés ecolo
pour lui ce n'était que fadaises

pourtant il aimait les oiseaux
il voulait meme les imiter
lui aussi s'envol'rait bientot
et quitterait cette cité

d'un message il était investi
ils entendait des voix la bas
c'était peut etre des amis
qu'encore il ne connaissait pas

et meme s'il y restait
victime d'horrible pogrome
son ame y serait en paix
il serait devenu un homme
.
si je l'ai deja posté,je pris les salisseurs de memoires de s'abstenir de commentaire destroy !
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un texte d'amok qui m'avait beaucoup plu:

“Je vais lui téléphoner, survoler la distance qui nous sépare, l'imaginer dans son appartement, je vais entendre sa voix, je vais l'écouter me dire qu'elle a hâte que je sois de retour. J'aimerais qu'elle soit là, avec moi, pour partager tout ce que je viens de vivre, à nouveau tout redécouvrir à travers ses yeux. Je ne sais pas encore que c'est faux, que jamais cela n'arrivera, et que les mois sont comptés. j'ignore encore que la solitude se déplace sur nos talons, et que nous ne faisons que la faire voyager, accrochée à nos bottes comme de la mauvaise poussière. Il n'y a pas pire solitude que de vouloir aimer et de ne pas savoir, de n'avoir jamais appris. J'ai envie de me poser, de ne plus bouger, de ne plus prendre ces trains, ces avions, de ne plus compter maladivement les kilomètres inutiles puisque solitaires. J'ai simplement envie d'entendre ses pas dans la pièce à côté, de voir ses vêtements posés sur le fauteuil dans la pénombre, de sentir son parfum sur l'oreiller."

Amok 11/10/03

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Te souviens tu de cet interminable été
Lorsque nous rêvassions au milieu des terrasses.
La tête sur mon épaule tous deux sur cette place
Me confiant les tourments de ta vie, tes regrets.

Te souviens tu soeurette, ces rêves éphémères
Que nul ne connaissait, Qu’à moi seul avouais.
Cette place Sainte Anne dont tu faisais projet
D’un mariage heureux, béni par le saint Père.

Te souviens tu peut-être comme nous étions fous
De découvrir le monde , de nous abandonner
Pour l’île de Jersey, risquer la traversée.
Donner sens à nos vies, l’avenir devant nous.

C’était le temps funeste, celui de l’invasion
Quand les bottes raisonnent, répandant la terreur.
Ce temps maudit de tous, où le sang et la peur
Furent notre quotidien, notre désolation.

Ce fut ce jour macabre où l’un d’eux t’emmena.
Comme beaucoup d’entre nous, comme Léonard Cohen.
Pourtant c’est contre moi, que j’éprouve de la haine
Celle de n’avoir su te garder près de moi.

Pas un instant je crois, de ma vie recouvrée
Je n’ai cessé de croire en ton proche retour
Celui qui unirait de ce lien qu’est l’amour
Nos âmes vieillissantes pour l’éternité.

Mes pesantes années aujourd’hui se ressentent.
Le temps fait son office sur ma peau burinée
D’en avoir trop souffert, de t’avoir trop pleuré
Mon teint pale de lune dans ce miroir me hante.

Des souvenirs surgissent du fond de ma mémoire
Ceux que je voulais fuir, enfouir et oublier
Tous ces efforts en vain, ils ne m’ont point quitté.
Comme de te retrouver s’ancra en moi l’espoir.

N’oublie jamais soeurette ce que furent nos destins
Cette place dont j’ai pour seul souvenir
Cette vieille photo où raisonne nos rires
Que dieu te garde en paix en son céleste sein.

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Finn_Atlas a dit:
[mode rabat joie, rabat le caquet, rabat le couvercle]

C'est Krystof qui l'avait fait

[/mode rabat joie, rabat le caquet, rabat le couvercle]

"Vous me reconnaichez" est un thread qui m'a été plagié, et t'as rien dit.
Alors continues de ne rien dire.
Et mode machin truc on / off, c'est pas de la poésie.

Et puis t'avais déjà pas posté dans celui de Krystof.
Alors rattrappe toi dans celui ci.
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mais alors,purée de nous autres
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,ou est passé krystof, est ce que c'était un clone,un clown,un martien,qui quéquététile
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PetIrix a dit:
"Vous me reconnaichez" est un thread qui m'a été plagié, et t'as rien dit.

Relis bien le thread dont tu dis qu'il est un plagiat : je crois que Benjamin dit (ce sont ses mots) : "ce sujet m'en rappelle un autre" (sur touba.com)

Alors tu n'étais pas le premier non plus sur ce coup.

Et pan !
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PetIrix a dit:
Alors continues de ne rien dire.

je dis ce que je veux
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que WebO se dope à la coca
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ou que sur l'un des membres, je fais caca.

Car vous n'aurez pas...etc
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PetIrix a dit:
Et mode machin truc on / off, c'est pas de la poésie.

Sectaire
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PetIrix a dit:
Et puis t'avais déjà pas posté dans celui de Krystof.
Alors rattrappe toi dans celui ci.
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je ne t'ai jamais rien dit quand tu venais poster dans le thread "et avec la tete" alors que tu n'y avais jamais posté au départ, non ? alors poupougne
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Pas envie (preuve en est mes absences dans le sujet sus nommé plus haut, l'un des bons jeux de l'arico)
 
Finn_Atlas a dit:

Alors quoi, Finn, t'as pas d'cœur ? Tu devrais avoir honte...
Prends donc exemple sur tous ces beaux messieurs, sages comme des dimanches, et qui apportent tant à ce lieu de débauche. Songe à ce que cet endroit pouvait avoir d'horrible avant leur arrivée, et comme il est doux à présent de s'y endormir...

Et puis, j'ai parfois du mal à te comprendre : c'est tout de même plus facile de modérer le championnat des mots croisés qu'un délire (forcément malsain) ou qu'un débat houleux !
Tu veux le beurre et l'argent du beurre... Tu veux bien avoir des clients, mais on dirait que tu n'apprécies pas qu'ils aient le vin petit, l'humeur mesquine, et le cœur... Oh, le cœur...

Allons, Finn, sois raisonnable. Fais-nous vite un petit poème, avec de bons sentiments (mais sans trop d'allure, hein ? Ne va pas nous les vexer surtout !) et tout rentrera dans l'ordre.
Je te dis cela en toute amitié, pour ton bien, et parce qu'il faudra bien que tu t'y fasses, s'il doit durer, à ce putain d'hiver.

Bien amicalement et, comme il se doit, de tout cœur.
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DocEvil a dit:
Fais-nous vite un petit poème, avec de bons sentiments (mais sans trop d'allure, hein ? Ne va pas nous les vexer surtout !) et tout rentrera dans l'ordre.

J'ai pensé que tu comprendrais mieux de quoi il s'agit avec un exemple...

Ce qu'il ne faut surtout pas poster :

L'anneau se met à l'annulaire
Après le baiser des aveux
Ce que nos lèvres murmurèrent
Est dans l'anneau des annulaires
Mets des roses dans tes cheveux.

Guillaume Apollinaire, L'Amour.

Ce que tu peux poster sans problème :

Je veux la paix dans le monde et pour les enfants,
Je voudrais bien qu'il n'y ait plus aucun méchant
Et à manger pour tout un chacun sur la terre
Et un médicament qui débouche les artères.
Je voudrais que nous vivons au milieu des fleurs
Et que la gentilleue natureue n'ait plus peur
De tous les méchants hommes qui ne pensent qu'à l'argent.
Oh, je le voudrais tant ! Oh, oui je voudrais tant !

Miss Monde, L'Amour.

P.S. : Bien que le second poème soit nettement plus long que le premier, il est aussi considérablement plus mauvais.
Attention donc à ne pas te faire couillonner ! Ce n'est pas toujours évident, surtout lorsque, comme c'est le cas dans cet exemple, les deux poèmes portent le même titre. On aurait pu les confondre, mais un lecteur averti en vaut deux.
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al capone billy le kid
qui n'étaient pas des gamins
jessie james bonnie and clyde
tout ça ne nous dit plus rien
mais de memoire de chretien
jamais plus vous n'oublierez
ce voleur cet assassin
quand vous le rencontrerez

.
par la tete je commence
il a les cheveux frisés
et je vous le dit d'avance
il en a aussi dans l'nez
quand il se frappe le front
ça resonne dans sa tete
c'est aussi creux qu'un bidon
il n'a qu'un cerveau de bete

.
al capone billy le kid
qui n'étaient pas des gamins
jessie james bonnie and clyde
tout ça ne nous dit plus rien

.
de son nez j'en ai parlé
et quand il ouvre la bouche
il pourrait vous asphixier
mais il ne tue que les mouches
on a peur de ses yeux fous
de sa carrure imposante
mais il ne tient pas debout
il a le gosier en pente

.
al capone billy le kid
qui n'étaient pas des gamins
jessie james bonnie and clyde
tout ça ne nous dit plus rien

.
moi qui l'est deja vu nu
je peus vous dire que son ventre
grossi de ce qu'il a bu
est une chose pendante
a la ceinture je m'arrete
si je parlais du dessous
ça pourrait etre ma fete
et je n'y tiens pas du tout

.
al capone billy le kid
qui n'étaient pas des gamins
jessie james bonnie and clyde
tout ça ne nous dit plus rien
mais de memoire de chretien
jamais plus vous n'oublierez
ce voleur cet assassin
que je vous ais presenté

.
je n'ai pas reussi a la mettre en musique
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j'ajoute que ce n'est pas mon authobiographie,
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Demain, dès l'aube

Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne
Je partirai. Vois tu, je sais que tu m'attends.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour sera pour moi comme la nuit.

Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur

V. HUGO
 
Le mal

Tandis que les crachats rouges de la mitraille
Sifflent tout le jour par l'infini du ciel bleu ;
Qu'écarlates ou verts, près du Roi qui les raille,
Croulent les bataillons en masse dans le feu ;

Tandis qu'une folie épouvantable broie
Et fait de cent milliers d'hommes un tas fumant ;
- Pauvres morts ! dans l'été, dans l'herbe, dans ta joie,
Nature ! ô toi qui fis ces hommes saintement !...

- Il est un Dieu, qui rit aux nappes damassées
Des autels, à l'encens, aux grands calices d'or ;
Qui dans le bercement des hosannah s'endort,

Et se réveille, quand des mères, ramassées
Dans l'angoisse, et pleurant sous leur vieux bonnet noir,
Lui donnent un gros sou lié dans leur mouchoir !

A.RIMBAUD
 
Ce que c'est que la mort

Ne dites pas : mourir ; dites : naître. Croyez.
On voit ce que je vois et ce que vous voyez ;
On est l'homme mauvais que je suis, que vous êtes ;
On se rue aux plaisirs, aux tourbillons, aux fêtes ;
On tâche d'oublier le bas, la fin, l'écueil,
La sombre égalité du mal et du cercueil ;
Quoique le plus petit vaille le plus prospère ;
Car tous les hommes sont les fils du même père ;
Ils sont la même larme et sortent du même oeil.
On vit, usant ses jours à se remplir d'orgueil ;
On marche, on court, on rêve, on souffre, on penche, on tombe,
On monte. Quelle est donc cette aube ? C'est la tombe.
Où suis-je ? Dans la mort. Viens ! Un vent inconnu
Vous jette au seuil des cieux. On tremble ; on se voit nu,
Impur, hideux, noué des mille noeuds funèbres
De ses torts, de ses maux honteux, de ses ténèbres ;
Et soudain on entend quelqu'un dans l'infini
Qui chante, et par quelqu'un on sent qu'on est béni,
Sans voir la main d'où tombe à notre âme méchante
L'amour, et sans savoir quelle est la voix qui chante.
On arrive homme, deuil, glaçon, neige ; on se sent
Fondre et vivre ; et, d'extase et d'azur s'emplissant,
Tout notre être frémit de la défaite étrange
Du monstre qui devient dans la lumière un ange.

V. HUGO
 
Je suis né en avril

Déjà les beaux jours, la poussière,

Un ciel d'azur et de lumière,
Les murs enflammés, les longs soirs;
Et rien de vert : à peine encore
Un reflet rougeâtre décore
Les grands arbres aux rameaux noirs !

Ce beau temps me pèse et m'ennuie.
Ce n'est qu'après des jours de pluie
Que doit surgir, en un tableau,
Le printemps verdissant et rose,
Comme une nymphe fraîche éclose,
Qui, souriante, sort de l'eau

G. de Nerval
 
nato kino a dit:
C'est sympa de nous poster la pléiade
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Au moins, tu sais déjà te servir du pomme-C pomme-V, on est rassuré
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Le jour ou tu sauras, infâme individu
A bon escient user de ta cervelle flasque
Ce sera sans nul doute, d'une joie contenue
Que je savourerai la plupart de tes frasques.

Mais il est difficile d'imaginer que tu
puisses un jour faire usage de cet amas graisseux
Que tu nommes cerveau, que j'appellerais "cul"
Tellement il est sale, et Ô combien poisseux.

De tes apparitions je n'en retiens pas une
Qui vaille l'intérêt que certains te confèrent
Tu souffres ce me semble d'une grosse lacune
La seule qui te manque, c'est de savoir te taire.

Je ne peux m'empécher, pourtant de te répondre
Malgrè tout le dédain que j'ai à ton égard.
Mais c'est uniquement, tu ne dois pas confondre
Pour t'enrichir un peu, pour combler ton retard

Car il est indéniable, que sous les aparences
Mise à part la critique il ne te reste rien
Quelques coups de pinceaux et un peu de jactance
Pas de quoi s'extasier, ça ne va pas bien loin.

Alors suis mon conseil , de ce lieu retire toi
Tu n'as pas la carrure, tu me sembles un peu frêle.
N'abuse pas du verbe enfin! Ménage toi !
Tu finirais un jour par nous couler une bielle.

Va! je ne t'en veux pas, je peux te pardonner.
De tout pour faire un monde, il faut dans ce pays.
Et cette sainte phrase tu dois t'en rappeler :
Tu es un bien heureux, car un pauvre d'esprit.

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Ben tu vois quand tu veux !!
C'est quand même mieux de se triturer un peu le "cul" comme tu dis plutôt que de faire de simples copier-coller.
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