Tous les jours, j'ai déjà à supporter les ravages
qu'opère le football sur le cerveau du prolétaire moyen sur mon lieu de travail.
Ce qui à la base est un sport s'est transformé en un formidable vecteur d'abrutissement de masse où tout un chacun peut trouver un exutoire, un défouloir pour ses pulsions animales. On est loin, très loin des idéaux et des valeurs que véhicule théoriquement le sport. Il suffit de se rappeler ce qu'il s'est passé au stade du
Heysel en 1985 pour comprendre jusqu'où ça peut aller...
On peut aussi parler folklore national bien d'chez nous avec le traditionnel match OM-PSG où pour un peu on compterait plus de CRS que de supporters...
Le foot génère des réactions de masse que j'ai du mal à supporter. Un élément fédérateur qui représente aussi un bon moyen de contrôler les masses aveugles qui en redemandent.
Quant au fait d'idolâtrer les stars du foot, on en est revenu au veau d'or... On aurait cru revoir Jehanne d'Arc revenir sauver Orléans lorsque
Zidane a annoncé (grâce à ses fameuses petites voix dans sa tête) son retour en équipe de France.
La victoire de 1998 a généré un formidable élan, redonné confiance au consommateur moyen qui, ragaillardi, a laissé sa morosité de côté et s'est laissé aller à croire à la grandeur de la France. On croit rêver... Il suffit de faire les comptes 7 ans plus tard.
Refaire le match ? Je laisse ça à Eugène Saccomano. Parce que lorsque j'entend parler de balle au pied les discussion atteignent rarement des sommets d'intelligence et de perspicacité dans les analyses. OM c'est des pédés, Monaco des nuls, PSG des cons.
Quitte à me passionner pour quelque chose, j'aime autant me concentrer sur des centres d'intérêts où je ne reste pas simplement passif devant un téléviseur à attendre que 22 gusses sur un terrain fassent la pluie ou le beau temps.
:rolleyes:
:zen: