folklore gaulois

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aricosec

Vénérable
Club iGen
14 Mai 2001
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drancy
chantons le folklore gaulois
titre numero un
LA PUCE
.
Au dortoir,
Sur le soir,
La soeur Luce,
En chemise et sans mouchoir,
Cherchant du blanc au noir
À surprendre une puce.

À tâtons,
Du téton,
À la cuisse
L'animal ne fait qu'un saut
Ensuite un peu plus haut
Se glisse.

Dans la petite ouverture,
Croyant sa retraite sûre,
De pincer,
Sans danger,
Il se flatte.
Luce pour se soulager
Y porte un doigt léger
Et gratte.

En ce lieu,
Par ce jeu,
Tout s'humecte
À force de chatouiller
Venant à se mouiller
Elle noya l'insecte.

Mais enfin,
Ce lutin,
Qui rend l'âme,
Veut faire un dernier effort.
Luce grattant plus fort
Se pâme.

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Simon n'est pas encore passé par là? Ça doit pas être la même puce dont il est question.
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a moins de tomber sur un moderateur moderant
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,je vais poster ici une serie de textes du 19 eme siecle et moins si affinitées,ceux ci ont été reconnus d'utilitées publique par de grands phylosophes,sauf poussée d'acnée,je ne vois pas de quoi fouetté un chat,ou alors trés gentiment
qui vivra sautera
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titre numero deux
ah ! vous dirais je maman

Ah! vous dirais-je Maman
A quoi nous passons le temps
Avec mon cousin Eugène
Sachez que ce phénomène
Nous a inventé un jeu
Auquel nous jouons tous les deux

Puis il me dit d'un ton doux:
"Écarte bien tes genoux"
Et la chose va vous faire rire
Il embrasse ma tirelire
Oh! vous conviendrez, Maman,
Qu'il a des idées vraiment.

Et c'est juste à ce moment
Que le jeu commence vraiment
Eugène prend sa petite bête
Et la fourre dans une cachette
Qu'il a trouvée, le farceur,
Où vous situez mon honneur

Complètement essoufflé
Il essaye de le rattraper
Moi je rie à perdre haleine
Devant les efforts d'Eugène
Si vous étiez là Maman
Vous ririez pareillement

Mon cousin est merveilleux
Il connaît des tas de jeux
Demain soir sur la carpette
Il doit m'apprendre la levrette
Si vraiment c'est amusant
Je vous l'apprendrai en rentrant.

Il m'emmène dans le bois
Et me dit: "Déshabille-toi!"
Quand je suis nue tout entière
Il me fait coucher par terre
Et de peur que je n'aie froid
Il vient se coucher sur moi

Puis il sort, je ne sais d'où,
Un petit animal très doux
Une espèce de rat sans pattes
Qu'il me donne et que je flatte
Oh! le joli petit rat
D'ailleurs il vous le montrera.

Mais ce petit rat curieux
Très souvent devient furieux
Voilà qu'il sort et qu'il rentre
Et qu'il me court dans le ventre
Mon cousin a bien du mal
A calmer son animal

Au bout de quelques instants
Le petit rat sort en pleurant
Alors Eugène qui tremblote
Le remet dans sa redingote
Et puis tous deux nous rentrons
Sagement à la maison

Voici ma chère Maman
Comment je passe mon temps
Vous voyez je suis très sage
Je fuis tous les bavardages
Et j'écoute vos leçons
Je ne parle pas aux garçons.

 
Enfin un peu de culture classieuse dans le Bar !!! ... et du 19ième siècle encore... ! ça manquait cruellement...
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Merci Rico !
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ps : pour le pot-de-vin garantissant ton silence sur mes agissements, c'est toujours la même adresse à Drancy ??????
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vu le score de lecteurs(euses),je continue votre education
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titre troix

au clair de la lune
.

Au clair de la lune,
Mon ami Pierrot.
Prête-moi ta plume,
Mon mari est sot.
Sa chandelle est morte
Et manque de feu.
Ouvre-moi ta porte.
Pour baiser un peu

Au clair de la lune,
Pierrot répondit:
Je garde ma plume
Pour baiser Nini.
Va chez la voisine:
Elle aim' s'amuser.
Elle est un peu gouine,
Elle a du doigté.

Mais chez la voisine
Y avait un mond' fou.
Des chambres aux cuisines,
On baisait partout.
Et sur la pelouse,
Des gens distingués
Faisaient une partouze:
C'était follement gai.

Au clair de la lune,
J'entrai dans le jeu.
Entourée de plumes:
C'était merveilleux.
J'en pris une belle
Sur un rayon d'or.
Ah ! quelle chandelle !
Je la sens encore.

Au clair de la lune,
Je fus au réduit.
Je pris tout' les plumes,
Oh! la, la! Quelle nuit!
Soufflées de la sorte
Par le vent d'amour,
Les chandelles sont mortes
Au lever du jour.


 
j'ai hésité avant de poster ces textes(libres),je vois quand meme ,vu le nombre de visiteurs que cet esprit gaulois d'antan,amuse encore.
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<blockquote><font class="small">Post&eacute; &agrave; l'origine par aricosec:</font><hr /> j'ai hésité avant de poster ces textes(libres),je vois quand meme ,vu le nombre de visiteurs que cet esprit gaulois d'antan,amuse encore.
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La digue du cul en revenant de Nantes (bis)
De Nantes à Montaigu, la digue la digue,
De Nantes à Montaigu, la digue du dul

Lève la jambe, voilà qu'ça rentre
Lève la cuisse, cuisse, cuisse voilà qu'ça glisse
Lève la jambe, voilà qu'ça rentre
Lève la cuisse, cuisse, cuisse voilà qu'ça glisse ohh hisse


La digue du cul, je rencontre une belle (bis)
Qui dormait le cul nu, la digue la digue,
Qui dormait le cul nu, la digue du cul

Lève la jambe, voilà qu'ça rentre
Lève la cuisse, cuisse, cuisse voilà qu'ça glisse
Lève la jambe, voilà qu'ça rentre
Lève la cuisse, cuisse, cuisse voilà qu'ça glisse ohh hisse


La digue du cul, je bande mon arbalète (bis)
Et j'lui fous droit dans le cul, la digue, la digue,
Et j'lui fous droit dans le cul, la digue du cul

Lève la jambe, voilà qu'ça rentre
Lève la cuisse, cuisse, cuisse voilà qu'ça glisse
Lève la jambe, voilà qu'ça rentre
Lève la cuisse, cuisse, cuisse voilà qu'ça glisse ohh hisse


La digue du cul, la belle se réveille (bis)
Et crie "J'ai l'diable au cul", la digue la digue,
Et crie "J'ai l'diable au cul", la digue du cul

Lève la jambe, voilà qu'ça rentre
Lève la cuisse, cuisse, cuisse voilà qu'ça glisse
Lève la jambe, voilà qu'ça rentre
Lève la cuisse, cuisse, cuisse voilà qu'ça glisse ohh hisse


La digue du cul mais non c'est pas le diable (bis)
C'est mon gros dard poilu, la digue la digue,
C'est mon gros dard poilu, la digue du cul

Lève la jambe, voilà qu'ça rentre
Lève la cuisse, cuisse, cuisse voilà qu'ça glisse
Lève la jambe, voilà qu'ça rentre
Lève la cuisse, cuisse, cuisse voilà qu'ça glisse ohh hisse


La digue du cul qui bande et qui décharge (bis)
Et qui t'en foure plein l'cul, la digue la digue
Et qui t'en foure plein l'cul, la digue du cul

Lève la jambe, voilà qu'ça rentre
Lève la cuisse, cuisse, cuisse voilà qu'ça glisse
Lève la jambe, voilà qu'ça rentre
Lève la cuisse, cuisse, cuisse voilà qu'ça glisse ohh hisse


La digue du cul si ce n'est pas le diable (bis)
"Re-fous le-moi dans l'cul", la digue la digue
"Re-fous le-moi dans l'cul", la digue du cul

Lève la jambe, voilà qu'ça rentre
Lève la cuisse, cuisse, cuisse voilà qu'ça glisse
Lève la jambe, voilà qu'ça rentre
Lève la cuisse, cuisse, cuisse voilà qu'ça glisse ohh hisse


La digue du cul, puisqu'il y'est qu'il y reste (Bis)
Et qu'il n'en sorte plus, la digue, la digue,
Et qu'il n'en sorte plus, la digue du cul.

Lève la jambe, voilà qu'ça rentre
Lève la cuisse, cuisse, cuisse voilà qu'ça glisse
Lève la jambe, voilà qu'ça rentre
Lève la cuisse, cuisse, cuisse voilà qu'ça glisse ohh hisse


La digue du cul, il fallut bien qu'il sorte (Bis)
Il est rentré bien rai
 
il y a aussi bien sur les textes de corps de garde
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numero quatre

Le doigt gelé


Cet hiver, par un froid intense,
Rentrant chez lui tout accablé,
À sa femme, il dit: "Mon Hortense,
Je crois que j'ai le doigt gelé.
Tiens, regarde, il est insensible;
Va, plus d'espoir, il est bien mort!"
"Mon ami, ce serait horrible!
Peut-être bien qu'il vit encore."

L'eau n'y fit rien. La pauvre femme
Se lamentait dans sa douleur.
"Si tu le réchauffais à la flamme?
Ce qu'il lui faut, c'est la chaleur!
Approche donc. Quoi, tu recules?
Poltron ! Que l'angoisse me tord!
Comprends bien que si tu te brûles
Ça prouvera qu'il n'est pas mort."

Oh, la femme, l'être adorable
Pétrie de grâce et de bonté!
Chacune en sa foi secourable
Est un masseur de charité.
Elle massa, mais avec rage,
Car stérile fut son effort,
Pendant qu'il murmurait: courage!
Peut-être bien qu'il n'est pas mort.

On n'entendit plus, dans la chambre,
Rien, sinon des mots encourageants
Que la victime de décembre
Bégayait sur des tons changeants.
Et tout à coup l'épouse émue
S'écria: "Mon ami Victor,
Béni soit le ciel: il remue!
Ah, quel bonheur! Il n'est pas mort

Mais le doigt, misérable tige,
N'était plus, piteux, racorni,
Qu'un souffle, un rien, moins qu'un vestige,
Et, Nini, c'était bien fini
L'épouse s'écria plaintive:
"Si tu le frictionnais fort?
Tiens, voici de l'eau sédative,
Peut-être bien qu'il n'est pas mort

toujours rien. En vain ils varient
L'eau, le feu, le chaud, le froid.
Il essaya le bain-marie ;
Rien ne ranimait plus le doigt.
"Ah!", fit l'épouse toute blême,
"Il me resterait un remords
Si je n'essayais pas moi-même
De m'assurer qu'il est bien mort."

Lasse de la besogne aride
Elle lâchait le doigt transi,
Qui s'obstinait, morne et rigide,
Quand soudain son front s'éclaircit.
"Sommes-nous nigauds tout de même!
La flamme n'y peut rien, d'accord,
Mais il est un moyen suprême
De s'assurer qu'il est bien mort !"

Maris, méditez cette histoire:
Le doigt peut vous geler demain.
Vous avez, la chose est notoire,
Le remède exquis sous la main.
Le feu, cet élément du diable,
Peut vous rendre un peu votre essor.
Mais le cul d'une femme aimable
Est mille fois plus chaud encor'.


 
titre cinq

Le Roi de Provence

C'était un roi
De Provence je crois
Mais des pédales, hélas, était la reine
Et sans arrêt
Avec un beau toupet
Il entrait dans le vif de ses sujets

On l'accusa
De diriger l'état
Avec quelques beaux mignons peu farouches
Un jardinier
Ministre fut nommé
Sans avoir le temps de se retourner

Au grand salon
Douze pages blonds
Formaient sa cour tout en demeurant bien sages
Mais le seigneur
Etait grand lecteur
Il aimait bien tourner les pages

On dit encore
Qu'au camp du Drap d'Or
Il s'en alla tout joyeux planter ses tentes
Mais cependant
On ne peut dire vraiment
Que son histoire soit sans fondement
 
titre six

La demoiselle

Que c'est bon d'être demoiselle
Car le soir dans mon petit lit
Quand l'étoile Vénus étincelle
Quand doucement tombe la nuit

Je me fais farcir la mottelette
Je me fais couvrir le rigondonne
Je me fais gonfler la mouflette
Je me fais donner le picotin

Je me fais gauler la mignardise
Je me fais rafraîchir le tison
Je me fais grossir la cerise
Je me fais nourrir le hérisson

Je me fais sucer la friandise
Je me fais caresser le gardon
Je me fais empeser la chemise
Je me fais picorer le bonbon

Je me fais laminer l'écrevisse
Je me fais foyer le coeur fendu
Je me fais tailler la pelisse
Je me fais planter le mont velu

Je me fais chevaucher la chosette
Je me fais chatouiller le bijou
Je me fais bricoler la cliquette
Je me fais gâter le matou

Je me fais frotter la péninsule
Je me fais béliner le joyau
Je me fais remplir le vestibule
Je me fais ramoner l'abricot

je me fais briquer le casse-noisettes
Je me fais mamourer le bibelot
Je me fais sabrer la sucette
Je me fais reluire le berlingot

Et vous me demanderez peut-être
Ce que je fais le jour durant
Oh! cela tient en peu de lettres
Le jour, je baise, tout simplement.


 
<blockquote><font class="small">Post&eacute; &agrave; l'origine par thebiglebowsky:</font><hr />
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Mais où trouve t'il ça ????????
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C'est parce que c'est lui qui les avaient écrites à l'époque!
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Tu peux même pas imaginer l'âge qu'il a! Par rapport à lui, t'es comme un pré-adolescent!
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