Illustrator : préparer une maquette pour impression.

Vanilla66

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16 Octobre 2010
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Bonjour,

Je me suis mise, il y a plusieurs mois à Illustrator et je me sens aujourd'hui très à l'aise avec ce logiciel. Il me sert à préparer des maquettes (flyers, cartes de visite, plaquette commerciales, etc) pour mon entreprise. Jusqu'ici tout allait bien pour ce qui était de fournir des maquettes dans le bon format aux imprimeurs : j'exporte le projet en PDF avec bords perdus après avoir vectorisé tous les textes et pixelisé les photos en 150dpi.

J'ai récemment préparé une maquette pour une impression sur panneau 4x3 (donc 400 cm sur 300 cm). Sur les conseils d'un ami, j'ai créé un projet en Illustrator en 1/10 de la taille réelle (donc en 40 cm x 30 cm). J'ai créé la maquette qui comporte une grande photo, un logo et des textes vectorisés. J'ai pixelisé l'image (Objet>pixeliser) en 300 dpi. Puis, j'ai enregistré en PDF sans toucher aux options pdf, en laissant celles de base.

Après avoir transmit la maquette à l'imprimeur, celui-ci me rappelle et me dit que ce n'est pas assez qualitatif, que l'image est en 30dpi, logique car je suis en taille 1/10ème. Le problème c'est que je ne peux pas pixeliser l'image à plus de 300dpi. Illustrator refuse.

Alors comment faire? Quelle est la bonne façon de préparer une maquette pour une impression très grand format? Lorsque j'importe une photo, je la pixelise pour l'intégrer au projet (sans cela elle reste "exterieure" au PDF) est-ce la bonne solution? Sinon quelle est la bonne manière d'intégrer une photo tout en gardant toute sa qualité?

Ca fait beaucoup de question, mais je serai très heureuse si vous pouviez m'aider.
Un gros merci d'avance!!

Lisa;)
 
Habituellement, 40 par 30 cm en 300 dpi, c'est suffisant pour un 4 par 3 en sérigraphie vu les linéatures de trames utilisées pour ce format. Mais peut-être s'agit-il de numérique ? C'est à l'imprimeur de te dire ses exigences précises et ses habitudes de travail (ou c'est à toi de lui demander avant, plus précisément).

Par contre quand tu parles de pixelliser l'image… Je ne suis pas sur de comprendre à quoi ça sert pour toi et ce que tu pixellise exactement…

Les parties vectorielles (textes, logos, etc.) doivent naturellement rester vectorielles.

Quant à la photo, elle est déjà pixellisée à la base (elle doit être, avant import, d'une résolution suffisante ou supérieure à 300 ppp au format fini dans le cas que tu décris). C'est au moment de la création du PDF, qu'on peut réduire (et en aucun cas augmenter) la résolution à 300 ppp. Quant aux "réglages par défaut" ça ne signifie rien pour nous. On ne crée pas un PDF par défaut. C'est au moment de la création du PDF qu'on crée le fichier à imprimer : tout doit être issu de choix conscients.

Edit. : à la limite, si tu veux utiliser un réglage tout fait, utilise celui qui s'appelle "impression haute qualité", ou un truc dans le genre.

Et pour voir ce que rend un PDF, le plus simple c'est de l'ouvrir toi même… Si en dessous d'un zoom à 400% tes pixels sont nettement visibles à l'écran tu n'es certainement pas en 300 dpi.
 
Par contre quand tu parles de pixelliser l'image… Je ne suis pas sur de comprendre à quoi ça sert pour toi et ce que tu pixellise exactement…
Claude en avait déjà parlé, c'est le truc de la mort qui tue : tu importe une image à 72 ppp et tu la pixelise à 300…
Génial, non ???
:siffle:

Edit. : à la limite, si tu veux utiliser un réglage tout fait, utilise celui qui s'appelle "impression haute qualité", ou un truc dans le genre.
==> http://abracadabrapdf.net/articles.php?lng=fr&pg=335
:up:
 
Bonjour et merci pour vos réponses.

Tout d'abord, il est bien évident que je n'importe pas une photo en 72dpi pour la passer ensuite en 300dpi. A l'origine la photo est déjà en 300dpi.
Je la "pixelise" via la commande "Objet>Pixeliser". C'est une manière que j'ai trouvé de rattacher définitivement la photo au projet. Sans cela elle restait externe au document et je devais l'envoyer en pièce jointe en plus du PDF.

Mais biensûr, je suis certaine que je me plante complètement dans le procédé. D'où mes questions.
 
Je la "pixelise" via la commande "Objet>Pixeliser". C'est une manière que j'ai trouvé de rattacher définitivement la photo au projet. Sans cela elle restait externe au document et je devais l'envoyer en pièce jointe en plus du PDF.

... et pourquoi ne pas l'importer directement et une fois pour toute avec la commande "importer" en précisant non-liée ?

j'exporte le projet en PDF avec bords perdus après avoir vectorisé tous les textes et pixelisé les photos en 150dpi.

1/ je ne saisis pas l'intérêt de vectoriser tes polices pour en faire un PDF et
2/ là tu parles de pixeliser une photo à 150dpi alors que tu dis l'importer à 300dpi

... je dois avouer avoir un peu de mal à suivre ta logique ... :nailbiting:
 
Tout d'abord, il est bien évident que je n'importe pas une photo en 72dpi pour la passer ensuite en 300dpi. A l'origine la photo est déjà en 300dpi.
Bien sur, je ne disais pas ça pour toi, mais on voit bien le danger, et les dégâts derrière…
Jusqu'ici tu as bon.
;)

Je la "pixelise" via la commande "Objet>Pixeliser". C'est une manière que j'ai trouvé de rattacher définitivement la photo au projet. Sans cela elle restait externe au document et je devais l'envoyer en pièce jointe en plus du PDF.
Quand on importe une image dans Illustrator, dans la boite de dialogue d'importation il y a une case-à-cocher "Lien".
Si elle est décochée l'image est incorporée, sinon elle reste liée.

Après coup on peut le modifier dans la palette des liens, en sélectionnant l'image liée > menu local de la palette > Incorporer l'image.
:up:
 
... et pourquoi ne pas l'importer directement et une fois pour toute avec la commande "importer" en précisant non-liée ?

Oui je connais cette commande. Mais de cette manière, je me retrouve souvent avec une maquette PDF d'impression qui pèse 500 mo. Alors qu'il n'y a qu'une photo qui a la base fait 3 mo.

...
1/ je ne saisis pas l'intérêt de vectoriser tes polices pour en faire un PDF et
2/ là tu parles de pixeliser une photo à 150dpi alors que tu dis l'importer à 300dpi

... je dois avouer avoir un peu de mal à suivre ta logique ... :nailbiting:

Je vectorise mes polices au cas ou l'imprimeur ait besoin de corriger quelque chose, recentrer un titre trop sur le bord, etc. Des fois qu'il n'ait pas la police installée sur sa machine. Une fois j'ai du rééditer l'ancienne plaquette de la société. je n'avais pas les bonnes polices, tout était décalé, mal écrit, etc.

Je pixelise les photos à 150dpi quand il s'agit de "petits" documents à imprimer (Flyers, carte de visite). Je suppose qu'a cette taille les photos n'ont pas besoin d'être à 300 dpi. (Cela dans le souci d'avoir des documents moins lourds en mo)
 
Illustrator est un logiciel de dessin, qui n'est pas adapté à la mise en page... et donc le mieux serait quand-même de faire tes mises en pages avec un logiciel de mise en page... genre InDesign ou XPress...

Bien-sûr il est possible de faire certaines mises en page avec Illustrator...

... mais dans tous les cas, faire un travail avec un outil inadapté demande toujours un peu plus de connaissances, d'expérience et d'habileté que d'utiliser un outil adapté...

... et Illustrator n'échappe pas à cette règle !!! ce qui veut dire que bien faire de la mise en page avec Illustrator en fait plus difficile et plus délicat que d'utiliser InDesign, qui lui est adapté à ce travail.



J'ai pixelisé l'image (Objet>pixeliser)
Réfléchis un peu : "pixelliser" (avec 2 "l") veut dire "transformer en pixels"... alors quel est l'intérêt de demander à Illustrator de transformer en pixels une image matricielle qui est déjà composée de pixels, donc qui est déjà pixellisée ??? :eek:

Cette fonction ne sert que pour transformer en pixels des objets vectoriels, soit pour préparer des images pour le Web, soit pour saboter un travail pour le Print...



Oui je connais cette commande. Mais de cette manière, je me retrouve souvent avec une maquette PDF d'impression qui pèse 500 mo. Alors qu'il n'y a qu'une photo qui a la base fait 3 mo.
Alors il doit y avoir autre chose qui n'est pas fait correctement... parceque en général, ce qui pèse dans les fichiers ce sont les images, et 497 Mo n'apparaissent pas comme ça tous seuls sans image...

(cependant, dans le cas particulier des PDF Illustrator, les données natives inutiles qui sont incluses par défaut par Illustrator grâce à (ou à cause de) l'option "Conserver les fonctions d'édition" pèsent aussi parfois très lourd. :siffle:

... là encore, Illustrator n'est pas le logiciel le plus adapté pour faire ce travail, et ses options de sortie de PDF ne sont pas bien adaptées pour faire des PDF à flasher...)



Je vectorise mes polices au cas ou l'imprimeur ait besoin de corriger quelque chose, recentrer un titre trop sur le bord, etc.
Ben, justement, quand on vectorise les polices, c'est principalement pour que l'imprimeur ne puisse plus toucher au texte...

Et dans un PDF bien fait, à partir d'un fichier natif bien fait, ça ne sert strictement à rien de vectoriser les polices.



Je pixelise les photos à 150dpi quand il s'agit de "petits" documents à imprimer (Flyers, carte de visite). Je suppose qu'a cette taille les photos n'ont pas besoin d'être à 300 dpi.
Malheureusement, tu supposes mal... la résolution des photos ne se définit pas par la taille du document, mais par la linéature de la trame d'impression...

... et tant qu'on reste dans l'impression offset standard, c'est à dire jusqu'à 70 x 100 cm (environ), les "petits" documents sont imprimés avec la même linéature que les grands ! Donc, grosso-modo, 300 ppi pour une impression offset en trame 175 lpi, et 255 ppi pour de la trame 150 lpi.

(et pour les affiche 40 x 60 et 60 x 80, on peut réduire un peu : genre 200-220 ppi pour les 40 x 60, et 180-200 ppi pour les 60 x 80... mais pas 150 ppi !!!)



Lorsque j'importe une photo, je la pixelise pour l'intégrer au projet (sans cela elle reste "exterieure" au PDF) est-ce la bonne solution?
Non !!! un PDF normalement et correctement fait intègre les images, donc pas besoin d'envoyer l'image en plus :eek: si ton image (liée ou incorporée) n'est pas dans le PDF, c'est que tu as mal fait quelquechose...

Et là encore, Illustrator n'est pas le bon outil... sa gestion des images matricielle est tellement merdique (normal, ce n'est pas un logiciel de mise en page, et il n'est pas prévu pour ce travail), que tu aurais certainement moins de problèmes avec InDesign.



J'ai récemment préparé une maquette pour une impression sur panneau 4x3 (donc 400 cm sur 300 cm). Sur les conseils d'un ami, j'ai créé un projet en Illustrator en 1/10 de la taille réelle (donc en 40 cm x 30 cm). J'ai créé la maquette qui comporte une grande photo, un logo et des textes vectorisés. J'ai pixelisé l'image (Objet>pixeliser) en 300 dpi. Puis, j'ai enregistré en PDF sans toucher aux options pdf, en laissant celles de base.

Après avoir transmit la maquette à l'imprimeur, celui-ci me rappelle et me dit que ce n'est pas assez qualitatif, que l'image est en 30dpi, logique car je suis en taille 1/10ème.
Pour une impression en sérigraphie d'une 4 x 3 m, tu as bon pour le doc de 40 x 30 cm à l'échelle 1/10 avec l'image à 300 ppi...

... pour le reste, j'ai déjà dit que Illustrator n'est pas le bon logiciel, donc je ne vais pas le répéter, et on t'a déjà dit ce qu'on pensait de ta façon de martyriser l'image avec la fonction "Pixelliser"...
... ensuite, reste à voir :
- si l'image 300 ppi est bien à 100% et a donc bien une résolution de sortie de 300 ppi dans le doc 30 x 40,
- et si l'impression est bien en sérigraphie traditionnelle ???
 
Ben, justement, quand on vectorise les polices, c'est principalement pour que l'imprimeur ne puisse plus toucher au texte...

Et dans un PDF bien fait, à partir d'un fichier natif bien fait, ça ne sert strictement à rien de vectoriser les polices.

Moi je préfère vectoriser mes polices (quitte à graisser légèrement celles-ci) lors d'un export PDF pour impression. C'est l'assurance de ne pas avoir de surprise à l'arrivée.
 
Moi je préfère vectoriser mes polices (quitte à graisser légèrement celles-ci) lors d'un export PDF pour impression. C'est l'assurance de ne pas avoir de surprise à l'arrivée.
Si tu veux !!! si ça peut te rassurer...

... mais si le travail est bien fait, autant le fichier natif que le PDF, alors le PDF gère parfaitement l'inclusion des polices et il n'y a pas besoin de vectoriser.


Dans un PDF, il devient nécessaire de vectoriser les textes seulement quand les polices utilisées ont des provenances douteuses (genre Dafont.com et autres sites de polices gratuites) et donc sont de mauvaises qualité et/ou ne sont pas fiables, ou quand le travail est mal fait...

... autrement, c'est du temps perdu inutilement,
• autant pour celui qui vectorise,
• que pour le transfert des fichiers, car les fichiers sont alors toujours plus lourds,
• que pour le flashage, à cause des fichiers plus lourds et du temps de calcul du RIP qui augmente puisque le fichier est plus complexe...

... avec aussi des conséquences néfastes connues, comme par exemple :
- dans InDesign la vectorisation produit parfois des résultats inattendus, notament pour les caractères qui ont un contour, puisque le contour change alors de position,
- l'augmentation de taille et de complexité des fichiers peuvent planter le RIP, alors que le fichier non-vectorisé serait passé sans problème !!!
- les dégâts provoqués par l'astuce de l'aplatissement-des-transparences-qui-vectorise, quand cette "technique" est mal maîtrisée et mal appliquée !
- la perte des "hints"...



(quitte à graisser légèrement celles-ci)
Et allez, le retour de la vieille légende urbaine des polices-vectorisées-qui-engraissent...

C'est FAUX, complètement FAUX, absolument FAUX !!!
Les caractères d'une police vectorisée ont EXACTEMENT le même dessin que ceux de la police live, puisque la vectorisation utilise le dessin de chaque caractère à l'intérieur du fichier de police, donc il n'y a pas de modification de forme au flashage pour des corps normalement lisibles...

... mais quand le corps du caractère devient faible par rapport à la résolution du périphérique de sortie, le système a alors des difficultés à afficher correctement les caractères, dû au fait qu'il n'y a plus assez de pixels pour représenter fidèlement les formes... c'est pourquoi les polices ont des systèmes d'optimisation pour bien s'afficher/s'imprimer quand le corps du caractère devient trop petit par rapport à la résolution du périphérique de sortie :

• anti-aliassing (ou "lissage" ou "anti-crénelage") à l'écran : par exemple, quand le délié d'un Times en noir à 100% devrait avoir une largeur de 2,2 pixels mais qu'il tombe à cheval sur 3 pixels, le pixel du centre est noir 100%, mais les deux pixels latéraux sont gris plus ou moins foncé, ce donne l'impression à l'oeil que ces pixels sont plus petits, et permet de simuler optiquement une largeur de 2,2 pixels en utilisant 3 pixels

• "hints" pour l'impression...

... et ces 2 optimisations ne fonctionnent que sur du texte "live", donc elles ne fonctionnent plus sur du texte vectorisé !!!

Donc, une fois que le texte est vectorisé :

• à l'écran, le texte affiché en petit (donc avec peu de pixels écran) apparaît plus gras à cause d'une fraction de pixel de trop : par exemple, le délié d'un Times en noir à 100% qui devrait avoir une largeur de 2,2 pixels et qui tombe à cheval sur 3 pixels, est affiché avec 3 pixels noir...
... mais il suffit de zoomer sur les caractères pour qu'ils soient représentés par un nombre de pixels suffisant pour que l'anti-aliasing ne soit plus nécessaire, et là on voit parfaitement que les 2 caractères, le "live" et le vectorisé, sont parfaitement identiques

• à l'impression, dans le cas d'une impression de très petits corps sur une imprimante/flasheuse avec une faible résolution, les caractères sont mal dessinés et peuvent engraisser... mais il n'y a aucun risque d'avoir un engraissement avec une flasheuse à 2400 ou 1800 dpi (ni même à 1200 dpi) sur des corps normalement lisibles...
... et même à seulement 1200 dpi le problème ne risque de se manifester que pour des caractères tellement petits qu'ils seront de fait illisibles : genre un corps de 3 ou 4 points...


En fait, ce mythe (ou cette légende urbaine) comme beaucoup de mythes prend sa source à une époque où beaucoup de détails techniques étaient inconnus de la plupart des utilisateurs (en l'occurrence l'action de l'anti-aliasing et des "hints"), où beaucoup d'utilisateurs croyaient que l'affichage à l'écran était fiable, et où les sorties papiers étaient faites sur des imprimantes laser "basse-résolution" à 300 ppi... (et où les films étaient trop chers pour se permettre de faire des essais !!!)... et l'impression laser à trop basse-résolution par rapport aux 2400 dpi des flasheuses confirmait ce que l'écran affichait...
... et l'impression offset confirmait encore l'engrassement... car, pour une tout autre raison, l'engraissement de l'impression sur le papier est une réalité en offset, donc même si les caractères n'ont pas engraissé à cause de la vectorisation sur les films, ils engraissent quand-même sur le papier à cause de l'impression...

... donc :
- voyant un engraissement des caractères vectorisés à l'écran,
- constatant que cet engraissement est confirmé par l'impression laser 300 ppi,
- souvent n'ayant pas de flasheuse haute-résolution pour faire un 2e essai de confirmation/infirmation,
- plus, constatant que l'impression offset est elle aussi engraissée...
- et surtout ne possédant pas les compétences et les connaissances techniques nécessaires (ni dans le domaine informatique, ni dans le domaine de l'imprimerie offset) pour analyser scientifiquement le phénomène et l'expliquer rationnellement...
... beaucoup en ont déduit de façon erronée que la vectorisation engraisse les caractères et ont répandu cette connerie autour d'eux.

Mais c'est faux, ce n'est qu'un mythe fondé sur des phénomènes mal analysés par des incompétents qui sont arrivés à des conclusions fausses.
 
C'est FAUX, complètement FAUX, absolument FAUX !!!
Les caractères d'une police vectorisée ont EXACTEMENT le même dessin que ceux de la police live, puisque la vectorisation utilise le dessin de chaque caractère à l'intérieur du fichier de police, donc il n'y a pas de modification de forme au flashage pour des corps normalement lisibles...

Ouaip, on me l'a appris lors de ma formation de 2 ans (que vectoriser graissait un peu les polices), tout comme les capitales qu'il ne fallait pas accentuer, on me l'a aussi confirmé quand j'ai bossé en imprimerie pendant 2 ans ! :rateau: On en dit des conneries quand même... même et surtout dans le milieu professionnel.
 
On en dit des conneries quand même... même et surtout dans le milieu professionnel.
Ouais... surtout dans ces métiers liés à l'informatique où :
- les informations manquent,
- les outils changent avant qu'on ait réellement eu le temps d'apprendre à bien s'en servir,
- le travail à faire est réparti entre plusieurs intervenants successifs, dont certains n'ont qu'une (très) vague idée du travail des autres !!!
- les systèmes sont si complexes que le chemin réel d'une action à un résultat n'est pas toujours celui qui saute aux yeux en premier...

... et ça n'est pas près de s'arranger avec des formateurs qui sont eux-mêmes dépassés par la technique et qui colportent des légendes urbaines et des conneries...
 
C'est aussi parce que tout ça met du temps à s'apprendre…

Ah si les imprimeurs parlaient un peu plus à leur clients, ils leur en apprendraient des choses !
Je travaille régulièrement avec 4/5 imprimeurs différents, et j'en connais qu'un avec qui je peux discuter technique, machines, papier, etc. Les autres ont trop la tête dans le guidon pour perdre leur temps à expliquer comment améliorer les fichiers, c'est dommage.
 
Bonjour tlmd

j'aimerai bien participer a ce sujet qui est ma premiere sur ce forum, d'aprés mes modestes connaissance , la photo doit etre importée et automatiquement integrée dans la maquette, sinon vous cliqué sur incorporer dans le menu , comme ca la photo est integrée et elle garde sa qualité originale , donc c'est pas la peine de pixelisé et puis lui diminuer sa résolution (de 300 à 150 dpi), et puis logiquement vectoriser les textes si jamis l'imprimeur veux ouvrire la maquette sur illustrator il n'aura pas besoin de chercher la police de caractere que vous avez utilisé. sinon en ce qui concerne la sauvegarde, vous pouvez suivre les etapes suivantes, enregister sous...choisir l'extension pdf...dans la boite de dialogue qui aparaisse choisissez par defut si vous voulez une bonne qualité (mais le fichier est volumineux), ou avec des version précedentes de acrobat(2004, 2007 2001) avec un volume moin important.sinon vous exportez la maquette en format tiff(les imprimeurs en générale prefere ce format)
j'espere que ma participation vous sera benefique:)
Bon courage.
 
Euh… siffio, bienvenue sur MacGé mais… j'ai peur que bon nombre des professionnels qui fréquentent ces forums trouvent ta réponse quelque peu… imparfaite. :zen:
 
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Bon, ben on va reprendre dans l'ordre...


la photo doit etre importée et automatiquement integrée dans la maquette, sinon vous cliqué sur incorporer dans le menu , comme ca la photo est integrée et elle garde sa qualité originale
Quand on utilise un logiciel de mise en page, donc XPress ou InDesign, il n'y a pas besoin "d'intégrer" (ou plus exactement d'incorporer) les photos dans le fichier natif...

... bien au contraire, il vaut mieux garder les images liées (et si nécessaire les fournir à part...) ça évite d'alourdir inutilement le fichier natif du document, et surtout c'est plus facile pour faire les corrections sur les photos si nécessaire.


Et quand on fournit un PDF (à condition de savoir le faire...:siffle:), le "PDFiseur" se charge d'incorporer automatiquement les photos dans le PDF, donc qu'elles soient incorporées ou liées dans le fichier natif n'a alors plus aucune importance pour le PDF.



et puis logiquement vectoriser les textes si jamis l'imprimeur veux ouvrire la maquette sur illustrator il n'aura pas besoin de chercher la police de caractere que vous avez utilisé.
Re, le PDF se charge d'incorporer les polices, donc, encore une fois, si le travail est fait correctement avec des polices de qualité suffisante pour de la PAO, un fichier natif fait correctement et un PDF fait correctement, la vectorisation ne sert à rien.

Quant à ouvrir la maquette sur Illustrator... pourquoi ???

• dans un flux de travail PDF normalement géré, il n'y a aucune raison : Illustrator n'est pas un éditeur de PDF, et les corrections sur les PDF se font normalement dans Acrobat + PitStop ou dans un logiciel spécialisé... donc pas besoin d'ouvrir le fichier avec Illustrator.
(surtout que si le PDF vient d'Illustrator, selon ses options d'enregistrement, ça peut être catastrophique...)

• à moins que le fichier soit fait sous illustrator... mais (re) Illustrator n'est pas un logiciel de mise en page, donc un graphiste compétent ne fournit pas de fichier Illustrator à un imprimeur...

... ceci dit, les bricoleurs qui font de la mise en page sur Illustrator sont malheureusement légion et la gestion des polices de caractères dans Illustrator est absolument calamiteuse (par rapport à un vrai logiciel de mise en page)... la vectorisation devient alors un mauvais moyen pour essayer de limiter les problèmes dus à l'utilisation d'un logiciel inadapté au travail à faire !



sinon en ce qui concerne la sauvegarde, vous pouvez suivre les etapes suivantes, enregister sous...choisir l'extension pdf...dans la boite de dialogue qui aparaisse choisissez par defut si vous voulez une bonne qualité...
Là, je ne sais même plus par quoi commencer... :(

C'est sûr que dans cette option il n'y a rien qui qui risque de dégrader les images... mais l'un des intérêts du PDF, c'est de permettre notament d'éliminer les pixels inutiles des images, alors si c'est pour mal faire un PDF qui sera aussi lourd que le fichier natif, ça n'a pas grande utilité de faire un PDF : autant donner le natif !!!
(surtout que dans cette option les données Illustrator sont conservées, donc le fichier natif est intégré au PDF !!!)

Mais surtout, quand on veut une bonne qualité de PDF, le mieux est de commencer par apprendre à les faire, et apprendre à choisir les bonnes options...

(ceci dit, quite à conseiller une option toute faite, tu aurais pu conseiller une option "Presse", ou PDF X1-a un peu plus adaptée au Print :siffle:)



sinon vous exportez la maquette en format tiff(les imprimeurs en générale prefere ce format)
Ah ben là c'est le bouquet...:eek::eek: pixelliser un travail vectoriel pour le Print est la plus grosse connerie qui puisse être faite, et le résultat c'est de la merde.

Quant aux "imprimeurs" qui préfèrent ce format, ce sont des branques et des sagouins qui ne méritent même pas le nom d'imprimeur.:mad: