Insérer un vrai code barre dans photoshop

jc34

Membre confirmé
17 Avril 2005
73
22
42
frontignan (34)
Bonjour à tous,
voilà j'ai fais quelques petites étiquettes produits pour mon boulot et il faudrai que j'y integre un code barre.

J'ai le programme qui fait les codes barre mais le blem c'est que je travaille sur photoshop et je ne sais pas comment l'incruster.

Si vous aviez une petite combine


thanks
 
Bonsoir,
il te suiffit de sauvegarder ton code barre en EPS, ton programme doit gérer cela et ensuite l'ouvrir dans photoshop. A l'ouverture, Photoshop va te demander la taille à laquelle il doit ouvrir ce document. Tu lui indique la taille que tu veux et en résolution, la résolution du document de ton étiquette. Ensuite avec l'outil déplacement (en haut à droite sur la palette d'outils) tu glisse l'image de ton code barre sur ton étiquette.... et voilà....
 
... et si tu es dans un mode contone (niveaux de gris ou CMJN), tu te retrouves avec un code-barres flou et mal défini qui risque de ne pas être lisible par les lecteurs. Donc, à ne pas faire avec Photoshop : il faut que tu fasses le travail avec un logiciel capable de conserver le code-barre en vectoriel, comme XPress, InDesign ou Illustrator.

Par contre, si tes étiquettes sont uniquement noir et blanc, tu peux donc travailler dans Photoshop en mode bitmap, et là tu n'auras pas de problème avec ton code barre. Normalement pour l'imprimerie il faut une résolution de 1200 dpi, mais pour une impression laser tu peux te contenter de 600 dpi, et le code barre peut fonctionner correctement sans problème à 300 dpi.
 
jc34 a dit:
Bonjour à tous,
voilà j'ai fais quelques petites étiquettes produits pour mon boulot et il faudrai que j'y integre un code barre.

J'ai le programme qui fait les codes barre mais le blem c'est que je travaille sur photoshop et je ne sais pas comment l'incruster.

Si vous aviez une petite combine


thanks


Euh code barre sur photoshop danger...:siffle: Je ne sais pas pour quel type de produits sont destinées tes étiquettes mais un code barre nécessite des cotes précises (d'où l'emploi d'applications spécifiques) qui généralement crées un gencod sous forme vectorielle (ai, eps) de manière à pouvoir l'importer dans une application de mise en page en conservant le type vectoriel de celui-ci.

Le problème est que photoshop n'est pas une application de mise en page (logiciel qui traite du pixel ou de type bitmap), il faudrait non seulement que ton gencod soit, d'une part uniquement sur la couche du noir et à une résolution qui corresponde à du trait (linework) soit 2400ppp pour être destiné à l'impression sur presse, ce qui est complètement idiot. Un code barre c'est du trait et doit rester du trait, le monter sur photoshop c'est le détruire en gros et prendre le risque (disont même être sûr) qu'il soit illisible lors de sa lecture.
On va dire qu'il en est de même pour les textes (je ne sais pas s'il y en a sur ton étiquette) mais utiliser toshop pour du texte (mis à part des textes avec des effets bien spéciaux et assez gros et encore...) c'est revenir à détruire le lissage de la police. Bref, que du pas bon.

Je te conseille de monter ton étiquette sur une appli de mise en page, il est vrai que pour des étiquettes Illustrator peut être la meilleure appli pour ce genre de boulot, sinon x-press ou indesign. De cette manière tu n'auras plus de problèmes avec ton gencod et tout sera nettement mieux.
 
Mouich... Le format final Photosho t'es imposé ? Parceque ça serait effectivement plus logique d'assembler tout ça avec un logiciel de mise en page pour en faire un PDF, par exemple.
 
Tous vos conseils sont judicieux, mais je vous ferais remarquer qu'il est tout à fait possible d'importer un code bare sous photoshop sans le moindre risque concernant la qualité. Ci joint un petit bout de code barre inséré dans un doc photoshop à 300 dpi. Je l'ai mis exprès sur fond vert afin de faire resortir les éventuels problèmes. Je sais bien que Photoshop n'est pas la solution idéale, mais cela reste quand même réalisable et à priori c'était la question de jc34

le blem c'est que je travaille sur photoshop et je ne sais pas comment l'incruster

 
kaviar a dit:
Tous vos conseils sont judicieux, mais je vous ferais remarquer qu'il est tout à fait possible d'importer un code bare sous photoshop sans le moindre risque concernant la qualité. Ci joint un petit bout de code barre inséré dans un doc photoshop à 300 dpi. Je l'ai mis exprès sur fond vert afin de faire resortir les éventuels problèmes. Je sais bien que Photoshop n'est pas la solution idéale, mais cela reste quand même réalisable et à priori c'était la question de jc34





Tout dépend à quoi le produit est destiné. Mais même à 300ppp si tu zoomes assez tu remarqueras que les bords des traits sont floutés, ce qui veut dire que ton gencod perd en quelque sorte ses attributs. Tu peux aussi appliquer la méthode que tu as décrite plus haut dans ce cas effectivement tu auras un tracé bien net à condition d'avoir décocher l'otion lisser, mais tu est dépendant quand même de la résolution de ton image et 300pp c'est limite. Il ne faut pas se fier à la visualisation sur écran (toujours flatteuse) pour pouvoir apprécier si les caractéristiques sont bonnes. Ce peut paraître bien à l'écran mais en sortie presse être degueu complet.

Si sont produit est destiné à être commercialisé c'est à coups sûr prendre le risque de se retrouver avec une facture salé. Maintenant si ce sont des étiquettes perso qui doivent être utilisées au sein de sa société le risque n'est pas très grand, mais s'il ne peut lire les codes barres après c'est un peu avoir fait tout ça pour rien.

Il faudrait en savoir un peu plus sur la destination de ses étiquettes, le type d'impression...etc
 
kaviar a dit:
Ci joint un petit bout de code barre inséré dans un doc photoshop à 300 dpi. Je l'ai mis exprès sur fond vert afin de faire resortir les éventuels problèmes.
Justement, si tu l'as mis sur un fond vert, ça veut dire que tu es en mode quadri ou RVB, donc un mode contone et donc ton code-barre sortira tramé à l'impression... c'est l'exemple parfait de ce qu'il ne faut surtout pas faire... : l'erreur, et donc le flou sur les bords, ne viennent pas de la résolution, mais du mode d'image de Photoshop qui n'est pas adapté à la représentation correcte de ce type d'image.
(faire correctement la différence entre le trait, le contone et le vectoriel est une des bases fondamentale et incontournable du traitement des images en PAO...)

Comme je l'ai déjà dit, il est tout à fait possible de traiter un code-barre sans aucun problème sur Photoshop, mais en prenant certaines précautions, c'est à dire uniquement en mode bitmap ("au trait" ou "lineworks").
Pour une impression offset, la résolution optimale à utiliser pour du trait est 1200 dpi*.

Par contre, un code-barre comme il n'est composé que de verticales et d'horizontales peut se contenter de 300 dpi ou 360 dpi sans aucun problème : les barres seront parfaitement rectangulaires, seuls les chiffres seront un peu pixellisés, mais ça n'a aucune importance puisqu'ils ne servent que pour la lecture humaine et absolument pas pour la lecture électronique. Cependant, par sécurité, je conseillerais de ne pas descendre en dessous de 600 dpi.


* excuse-moi pascal.fraboul, de te contredire un peu, mais 2400 dpi ça ne sert à rien, ça alourdit seulement l'image... : la résolution de l'oeil humain est de l'ordre de 420 dpi, donc tout ce qui est texte et image "au trait" peut sans problème se flasher à 1200 dpi : c'est presque 3 fois supérieur à ce que l'oeil peut voir !!! et c'est très largement suffisant !
En fait, la résolution traditionnelle de flashage de 2400 dpi ne sert que pour avoir un nombre suffisant de niveaux de teinte dans les tramés, donc dans les images et les dégradés : à 2400 dpi pour une trame 150 lpi, il y a exactement les 256 niveaux par teinte d'une image 8 bits par couche (niveaux de gris 8 bits ou CMJN 32 bits).
 
bonsoir, merci pour toutes ces réponses rapides, ca me fait avancer dans la reflexion.

Je suis en fait lié a photoshop car je n'ai pas de licence illustrator ou indesign, donc je fais avec les moyens du bord en photoshop :(

Ces etiquettes sont des etiquettes de produits "test" destinées à étre commercialisée en petite série dans des jardineries. Donc il faut un code barre et une qualité d'impression correcte. On fait imprimer en laser en petite serie au départ, et si le produit se vend, on passe en offset en plus grande série.

Toute petite structure donc faut etre reactif , c'est pour ca qu'on fait pas mal de graphisme en interne et on soutraite juste l'impression :siffle:

Je vais me pencher de plus pres sur le programme de code barre "ImpulsSoftKey 32" s'il peux sortir de l'eps ca pourrait le faire :D

Je precisse que je bosse en 300dpi, c pas énorme mais niveau qualité sur des étiquettes precedentes c tres correct en fait.
Et les codes barre seront noir sur fond blanc, donc rien de plus classique.
 
claude72 a dit:
Justement, si tu l'as mis sur un fond vert, ça veut dire que tu es en mode quadri ou RVB, donc un mode contone et donc ton code-barre sortira tramé à l'impression... c'est l'exemple parfait de ce qu'il ne faut surtout pas faire...
(faire correctement la différence entre le trait, le contone et le vectoriel est une des bases fondamentale et incontournable du traitement des images en PAO...

Je l'ai mis sur fond vert pour exemple !! de toute façon un code-bare doit être imprimé sur du blanc pour éviter tout problème de lecture
 
kaviar a dit:
Je l'ai mis sur fond vert pour exemple !!
Peut-être, mais est-ce vraiment judicieux de montrer un exemple qui n'est pas à suivre ? (ni pour le mode d'image, ni pour les couleurs à utiliser)



un code-bare doit être imprimé sur du blanc pour éviter tout problème de lecture
Effectivement, le plus sûr, c'est le noir sur fond blanc.
Mais ce ne sont pas les seules couleurs utilisables : la lecture se fait par un appareil qui fonctionne dans les rouges, et qui a donc une "vision" un peu différente de celles de l'oeil humain. GENCOD publie une brochure (hélas réservée aux abonnés, je crois) qui donne les couleurs utilisables : pour le fond (blanc - jaune - orange - rouge) et pour les barres (noir - bleu - vert - marron foncé), et les "couples" de couleurs interdites (jaune, orange, marron clair ou rouge sur blanc - noir sur vert, bleu, violet, marron foncé ou gris foncé - violet sur noir et noir sur violet).
 
kaviar a dit:
Je l'ai mis sur fond vert pour exemple !! de toute façon un code-bare doit être imprimé sur du blanc pour éviter tout problème de lecture


C'est vrai que dans la plupart des cas le fond est blanc, cependant il est possible de pouvoir avoir un fond tramé léger ou même un aplat de couleur claire (je parle pour éventuellement le travail en tons directs). Le tout est d'avoir un contraste suffisamment grand entre le fond et les barres de lecture. Pour cela gencod, comme le dit claude produit des fiches techniques concernant les couleurs utilisables et compatibles, mais cela est effectivement réservé aux abonnés.

Cela dit la sécurité maximale est fond blanc barres noires qui est par défaut les couleurs appliquées à l'aide d'un outil de création de gencod.
 
claude72 a dit:
* excuse-moi pascal.fraboul, de te contredire un peu, mais 2400 dpi ça ne sert à rien, ça alourdit seulement l'image... : la résolution de l'oeil humain est de l'ordre de 420 dpi, donc tout ce qui est texte et image "au trait" peut sans problème se flasher à 1200 dpi : c'est presque 3 fois supérieur à ce que l'oeil peut voir !!! et c'est très largement suffisant !
En fait, la résolution traditionnelle de flashage de 2400 dpi ne sert que pour avoir un nombre suffisant de niveaux de teinte dans les tramés, donc dans les images et les dégradés : à 2400 dpi pour une trame 150 lpi, il y a exactement les 256 niveaux par teinte d'une image 8 bits par couche (niveaux de gris 8 bits ou CMJN 32 bits).

Très justement claude mais si tu as par exemple de la typo trés fine style du petit texte japonais le 1200 ne suffira pas à décrire et à dessiner exactement le texte, tu risques d'avoir des manques et dans certains cas pousser à 2400 peut s'avérer utile. De la même manière quand il faut réaliser un copy dot, 1200 reste trop limite, mais bon on s'écarte du sujet...

Pour le reste je suis entièrement d'accord avec toi.
 
jc34 a dit:
bonsoir, merci pour toutes ces réponses rapides, ca me fait avancer dans la reflexion.

Je suis en fait lié a photoshop car je n'ai pas de licence illustrator ou indesign, donc je fais avec les moyens du bord en photoshop :(

Ces etiquettes sont des etiquettes de produits "test" destinées à étre commercialisée en petite série dans des jardineries. Donc il faut un code barre et une qualité d'impression correcte. On fait imprimer en laser en petite serie au départ, et si le produit se vend, on passe en offset en plus grande série.


Si tu dois passer en production presse, je te conseille de laisser à ton imprimeur le soin d'intégrer à sa manière le code barre. Ne lui fourni que le numéro, et éventuellement la magnitude que tu désires, il se chargera de le créer et de l'incorporer d'une autre manière pour la sortie. C'est monnaie courante.
 
pascal.fraboul a dit:
De la même manière quand il faut réaliser un copy dot, 1200 reste trop limite, mais bon on s'écarte du sujet...
Qu'est-ce que tu appelles un "copy dot" ?


si tu as par exemple de la typo trés fine style du petit texte japonais le 1200 ne suffira pas à décrire et à dessiner exactement le texte, tu risques d'avoir des manques
Tu ne peux pas avoir des manques ! : quelle que soit la résolution de flashage, si il y a un trait, il sortira au flashage sur le film (ou la plaque) ! au pire, certains traits très fins dans des dessins vectoriels seront un peu plus gros que prévus, mais à 1200 dpi sur une flasheuse standard, les points font 21 microns de diamètre, soit 2,1 centièmes de millimètre !!! c'est 2 fois plus fin qu'un cheveu et presque 2 fois plus fin que les filets maigres de 0,1 pt de XPress ... les fameux filets maigres que tous les imprimeurs recommandent fortement de ne jamais utiliser !!! (0,1 pt = 3,527 centièmes de millimètre, et 0,3 pt est couramment considéré comme la limite basse). Au pire, tu auras des "escaliers", bien visibles (voire même un peu effrayants) si tu les regardes avec un compte-fil grossissant 10 fois, mais ils seront totalement invisibles à l'oeil nu.


Edit : je viens de regarder le code-barres de mon paquet de tabac d'un peu plus près : arrrggghhh, il est tramé, un peu flou... c'est du niveaux de gris !!! et pourtant c'est passé sans problème devant le lecteur de code-barres du bureau de tabac qui me l'a vendu : ce tabac a failli me faire mourir d'une crise d'apoplexie (avant de me faire mourir d'un cancer).
 
je te conseille de laisser à ton imprimeur le soin d'intégrer à sa manière le code barre. Ne lui fourni que le numéro, et éventuellement la magnitude que tu désires


Tiens ca je ne savais pas que c'etait possible, je vais voir avec lui alors s'il peux le faire.
Ca sera ca de moins à faire :D

C'est vrai aussi que la qualité de certains code font peur a voir, et pourtant ca passe au lecteur. Donc je vais quand meme tester , deja voir ce prog de code s'il peux me pondre un fichier exploitable par toshop.
 
claude72 a dit:
Qu'est-ce que tu appelles un "copy dot" ?

Bon on s'éloigne un peu du sujet de notre ami, peut-être serait-il juducieux d'ouvrir un topic sur ce sujet. Le copy dot est maintenant très peu utilisé, c'ètait une fonction que possédaient certains scanners de manière à pouvoir numériser en mode bitmap une quadri à partir des 4 films. Pour cela la résolution de scan était de 2400 et créait des fichiers assez lourds (normal chaque film numérisé étant appliqué sur la couche CMYK adéquate dans photoshop), mais c'était un moyen de ne pas avoir recours à du montage manuel à cause d'une image manquante. Bon cela étant ce système n'est pratiquement plus utilisé.

claude72 a dit:
Tu ne peux pas avoir des manques ! : quelle que soit la résolution de flashage, si il y a un trait, il sortira au flashage sur le film (ou la plaque) ! au pire, certains traits très fins dans des dessins vectoriels seront un peu plus gros que prévus, mais à 1200 dpi sur une flasheuse standard, les points font 21 microns de diamètre, soit 2,1 centièmes de millimètre !!! c'est 2 fois plus fin qu'un cheveu et presque 2 fois plus fin que les filets maigres de 0,1 pt de XPress ... les fameux filets maigres que tous les imprimeurs recommandent fortement de ne jamais utiliser !!! (0,1 pt = 3,527 centièmes de millimètre, et 0,3 pt est couramment considéré comme la limite basse). Au pire, tu auras des "escaliers", bien visibles (voire même un peu effrayants) si tu les regardes avec un compte-fil grossissant 10 fois, mais ils seront totalement invisibles à l'oeil nu.

Oui pour cela je suis tout à fait d'accord, je disais cela uniquement dans le cas d'un scan au trait qui serait à réaliser. J'ai très souvent des films fournis qui arrivent du japon au trait et un scan à 1200 ne suffit souvent pas. Pour le cas de notre gencod il est vrai qu'un 1200 voire 600 (bien fait) peu suffire.

Juste un truc, il m'est arrivé de sortir des filets pour des besoins trés spécifiques de 0,07 pt et qui sont parfaitement sorti sur le film et sur la plaque. Bon il faut utiliser du film et de la chimie point dur et dans mon cas les plaques étaient du waterless et non de l'offset humide.

On est donc d'accord claude...:)
 
jc34 a dit:
Je suis en fait lié a photoshop car je n'ai pas de licence illustrator ou indesign, donc je fais avec les moyens du bord en photoshop :(

Ces etiquettes sont des etiquettes de produits "test" destinées à étre commercialisée en petite série dans des jardineries. Donc il faut un code barre et une qualité d'impression correcte. On fait imprimer en laser en petite serie au départ, et si le produit se vend, on passe en offset en plus grande série.

J'utilise un petit utilitaire qui s'appelle Barcode Generator qui permet de faire tous les type de code barre et surtout le EAN 13 commercial. On peut exporter en PDF, EPS sans problèmes... avec un petit ajustement du placement des chiffres sous les barres.

Par contre j'ai un peu de mal à suivre un gars qui fait des etiquettes de produits dans photoshop.
Avec toutes les contraintes d'une étiquette (et les contraintes d'impressions industrielles) et la réalisation des séries ainsi que l'incorporation des signes spécifiques (eco emballage entre autres) je ne vois pas l'intérêt d'utiliser un logiciel comme Photoshop qui est très contraignant pour ce genre de travail. Illustrator (ou InDesign) me paraît tout indiqué. Pour un professionnel, l'achat d'une licence Illustrator est vite rentabilisé. :confused:

D'ailleurs je viens de finir une série de packaging pour des produits de jardinerie avec forme de découpe et 2 modèles en 5 à 6 déclinaisons pour chaque... je me vois pas faire ça dans Photoshop !!! :D Par contre il y a des "montages" photos et des fonds réalisés avec Photoshop puis importés dans Illustrator.

Pour revenir au code barre, il y a une marge assez grande... le principe des codes barres est liées à la position des unes par rapport aux autres (l'espace et la largeur des barres)... le contraste doit être très important par rapport à la couleur du fond mais on peut très bien imprimer un code barre en noir sur fond jaune ou un fond très clair ou imprimer les barres dans une couleurs foncée sur un fond blanc.
D'ailleurs on ne peut pas toucher à la largeur d'un code barre mais on peut très bien augmenter sa hauteur (c'est variable d'un produit à l'autre) à partir de la hauteur standard. Aussi il faut TOUJOURS tester les codes barres imprimés à taille réelle avec une douchette avant de lancer la production (enfin moi je dis ça, je préviens c'est tout... un mauvais code barre ça peut coûter cher... très cher !)
 
On est d'accord...

Merci pour la "traduction" du "copy-dot"... et je suis d'accord que ce système réclame des scanns à 2400 dpi...
J'aurais bien aimé avoir un système de "copy-dot" à une époque où pour imprimer un journal je recevais des fichiers XPress pour le journal et des typons pour les pubs... je commençais par passer une journée au téléphone pour essayer d'avoir des fichiers numériques pour les pubs, j'arrivais à en avoir à peine 30 %, et pour les autres, je perdais des heures à monter les petits bouts de films dans les pages, puis ensuite je perdais encore du temps pour les démonter et les envoyer un par un aux l'imprimeurs suivants pour d'autres journaux...


Pour les filet maigres, il m'est aussi arrivé d'en imprimer... 0,1 pt à 100 % de noir (ou 100 % de n'importe quelle autre couleur, primaire ou Pantone), ça sort très bien sur des films standards "point mou", en offset humide, avec un mouillage traditionnel, et ça ne pose aucun problème, ni de copie, ni d'impression.
Je n'ai jamais essayé 0,07 pt, mais ça ne m'inquièterait pas trop : 0,07 pt, ça fait 24,7 microns... et je sais que mon chassis de copie arrive à copier 11 microns (quand je fais l'étalonnage/vérification des temps de copie de mes plaques, je fais en sorte que les zones de test du "11 microns" de la gamme Brunner soient correctes... 6 et 8 microns sont bouffées, 13 est intacte).

Là où ça commence à poser des problèmes, c'est pour faire une sortie papier : une laser 600 dpi ne peut pas faire un trait de moins de 42 microns de large, donc elle ne peut pas sortir correctement un filet de 0,1 pt, soit 35,27 microns : la sortie papier n'est donc pas représentative de la réalité, surtout si en plus c'est un filet en couleur, car la superposition des toners "empâte" encore un peu le trait qui était déjà trop gros.
(peut-être que ça fonctionne bien avec une jet-d'encre à 720 ou 1440 dpi ???)

Et là où ça devient très problématique, c'est quand des imbéciles font des filets de 0,1 pt en ben-day !!!
Déjà avec 2 encres à 100 %, ce n'est pas évident à superposer pile-poil...
Avec 3 ou 4 encres à 100 % sur un papier recyclé, soit le conducteur a une attaque cardiaque, soit les filets colorés sont côte-à-côte !
Et le pire, c'est le benday dont aucune encre n'est à 100 % : pour faire un filet de 35 microns de large, le RIP utilise des points de trame dont l'espacement est de 170 microns pour une trame 150 lpi, avec des points dont le diamètre est de l'ordre de 100 microns à 50 % : les points de la trame sont 3 fois plus gros que le filet !!! comment espérer avoir un résultat correct !!!

Par contre avec un filet de 0,3 pt, il n'y a quasiment plus de problème pour faire un ben-day en trame 150, et aucun problème en trame 175... c'est pourquoi les imprimeurs demandent de ne pas faire moins de 0,3 pt.
...sans donner aucune explication... parceque si tu commences à expliquer que 0,1 pt ça va pour du noir, mais pas pour de la couleur, parceque pour du benday il faut 0,3 pt mini... tu as toujours un con qui n'as rien compris à ton explication, aux benday, au noir, à la couleur, à la quadri et aux trames, et qui fait l'inverse de ce que tu lui dis... et qui ensuite vient se plaindre parceque son filet est mal imprimé... donc : mini 0,3 pt)
 
zigouiman a dit:
D'ailleurs on ne peut pas toucher à la largeur d'un code barre
Si, si : GENCOD autorise une modification de l'échelle globale, donc de la largeur, entre 80 et 200 %.

Pour les couleurs, j'ai donné dans un post précédent les couleurs autorisées par GENCOD.

(je n'ai rien inventé : je suis adhérent GENCOD, donc j'ai la brochure réservée aux adhérents qui explique tout ça...).


Par contre j'ai un peu de mal à suivre un gars qui fait des etiquettes de produits dans photoshop. (...) je ne vois pas l'intérêt d'utiliser un logiciel comme Photoshop qui est très contraignant pour ce genre de travail
Que Photoshop soit "très contraignant" est un fait certain, mais qui n'a ici que peu d'importance, puisque Photoshop est incapable de faire ce travail correctement (avec des critères de qualité normaux)...
Et dans un ordre général, moi j'ai beaucoup de mal à comprendre qu'il puisse y avoir des gens qui font de la mise en page avec Photoshop, et surtout des imprimeurs qui les impriment en disant "Pas de problème"...