Désolé Finn... je pouvais pas m'en empêcher.
Des boissons à base de coca dans les supermarchés péruviens
LIMA (AP) - Depuis quelques temps, les Péruviens peuvent siroter, deux nouvelles boissons à l'aspect et au goût assez voisins du thé glacé. A une différence près: la présence en petite quantité de coca, substance extraite de la feuille du même nom servant également à la fabrication de la cocaïne.
Le thé glacé «Kdrink» et la boisson énergétique «Vortex» -commercialisés au Pérou ces dernières semaines- ne contiennent que 0,6 milligramme de cet ingrédient aux propriétés stimulantes -sorte de cocaïne à l'état naturel, non traitée-, mais cela suffit à créer un casse-tête pour ses exportateurs.
A l'exception notable du Coca-Cola, les produits contenant des substances issues de la feuille de coca ne sont pas autorisés à l'exportation hors des pays andins. Pourtant, à ce dosage, la coca possède un effet stimulant inférieur à celui d'une tasse de café.
Malgré cette législation stricte, les fabricants des deux nouvelles boissons péruviennes espèrent trouver le moyen de les exporter légalement mais d'une façon différente. Si Kdrink plaide pour une «clarification» de la réglementation, Vortex s'oriente vers une recette à base de coca mais dépourvue de cocaïne, sur le modèle de Coca-Cola.
»Boire des boissons à base de coca est une façon de rechercher une stimulation naturelle et saine», assure Silvia Dongo, pharmacienne qui a contribué à l'élaboration du Kdrink.
Les fabricants de boissons connaissent les potentialités de la feuille de coca depuis longtemps. Ainsi, en 1886, c'est un pharmacien d'Atlanta aux Etats-Unis qui inventa le Coca-Cola, boisson gazeuse qui était alors à base de cocaïne et de noix de cola, fruit contenant de la caféine. Autour des années 1900, la firme retira la cocaïne de ses ingrédients, même si la recette secrète contient toujours un extrait de coca dépourvu de cocaïne, selon le fabricant.
Cette coca sans cocaïne est produite par la firme Stepan du New Jersey, qui importe chaque année du Pérou une centaine de tonnes de feuilles de coca séchées, selon l'entreprise publique péruvienne Enaco.
Des milliers d'années avant la fabrication de la cocaïne par traitement de la feuille de coca, les Indiens des hauts plateaux andins mâchaient déjà de la coca pour lutter contre la faim et la fatigue. Les paysans de ces régions le font d'ailleurs toujours. Considérée comme partie intégrante de la culture péruvienne, la coca était offerte aux dieux et, encore aujourd'hui, est vendue en sachets dans les épiceries.
Pour satisfaire la demande locale, le Pérou a autorisé la culture légale de la coca sur moins de 12.000 hectares.
Des boissons à base de coca dans les supermarchés péruviens
LIMA (AP) - Depuis quelques temps, les Péruviens peuvent siroter, deux nouvelles boissons à l'aspect et au goût assez voisins du thé glacé. A une différence près: la présence en petite quantité de coca, substance extraite de la feuille du même nom servant également à la fabrication de la cocaïne.
Le thé glacé «Kdrink» et la boisson énergétique «Vortex» -commercialisés au Pérou ces dernières semaines- ne contiennent que 0,6 milligramme de cet ingrédient aux propriétés stimulantes -sorte de cocaïne à l'état naturel, non traitée-, mais cela suffit à créer un casse-tête pour ses exportateurs.
A l'exception notable du Coca-Cola, les produits contenant des substances issues de la feuille de coca ne sont pas autorisés à l'exportation hors des pays andins. Pourtant, à ce dosage, la coca possède un effet stimulant inférieur à celui d'une tasse de café.
Malgré cette législation stricte, les fabricants des deux nouvelles boissons péruviennes espèrent trouver le moyen de les exporter légalement mais d'une façon différente. Si Kdrink plaide pour une «clarification» de la réglementation, Vortex s'oriente vers une recette à base de coca mais dépourvue de cocaïne, sur le modèle de Coca-Cola.
»Boire des boissons à base de coca est une façon de rechercher une stimulation naturelle et saine», assure Silvia Dongo, pharmacienne qui a contribué à l'élaboration du Kdrink.
Les fabricants de boissons connaissent les potentialités de la feuille de coca depuis longtemps. Ainsi, en 1886, c'est un pharmacien d'Atlanta aux Etats-Unis qui inventa le Coca-Cola, boisson gazeuse qui était alors à base de cocaïne et de noix de cola, fruit contenant de la caféine. Autour des années 1900, la firme retira la cocaïne de ses ingrédients, même si la recette secrète contient toujours un extrait de coca dépourvu de cocaïne, selon le fabricant.
Cette coca sans cocaïne est produite par la firme Stepan du New Jersey, qui importe chaque année du Pérou une centaine de tonnes de feuilles de coca séchées, selon l'entreprise publique péruvienne Enaco.
Des milliers d'années avant la fabrication de la cocaïne par traitement de la feuille de coca, les Indiens des hauts plateaux andins mâchaient déjà de la coca pour lutter contre la faim et la fatigue. Les paysans de ces régions le font d'ailleurs toujours. Considérée comme partie intégrante de la culture péruvienne, la coca était offerte aux dieux et, encore aujourd'hui, est vendue en sachets dans les épiceries.
Pour satisfaire la demande locale, le Pérou a autorisé la culture légale de la coca sur moins de 12.000 hectares.