Pour revenir sur la déclaration de Jobs qui ne souhaite pas voir de section porno sur l'App Store.
Grand bien lui fasse, on peut le comprendre; il souhaite que tout le monde reste bien habillé dans le monde merveilleux de la pomme. Quoique cela aurait pu offrir une manne de revenus supplémentaires conséquente: on sait l'importance des revenus générés par le marché du sexe sur le Net, il en aurait été pareil sur l'App Store. Cela aurait tout de même fait tache: l'App Store qui tire la majorité de ses revenus grâce à des applications pornos ou érotiques.
Et c'est justement là, que ça coince. On mélange aisément le porno et l'érotisme (de bon ou de mauvais goût). Apple a déjà sévit récemment en faisant le ménage parmi les applications qui permettaient de voir un bout de fesse. Des journaux allemands ont même été censurés.
L'Amérique puritaine dans toute sa splendeur.
Ce qui m'amène a faire le parallèle avec une anecdote m'étant arrivée il y a quelques années.
En 2002, j'avais transité par Dubaï, aux Emirats Arabes unis. A l'aéroport, j'achetais quelques magazines pour tuer le temps. Dont un magazine automobile tout ce qu'il y a de plus classique. Croyais-je.
Dans ce magazine on pouvait voir des filles en maillot de bain. Et bien, celles-ci avaient toutes été passées au stylo feutre noir sur les seins, et le bas-ventre.
Il y avait quelque part donc un préposé chargé de réprouver le vice et de promouvoir la vertu, et qui passait ses journées à feuilleter et éplucher des magazines avec un stylo noir, traçant allégrement seins et autres cuisses trop dénudées. Quel beau métier.
Tout ça pour dire, qu'entre l'équipe chez Apple en Californie, qui décide que cette application ne passera pas «car il faut protéger nos enfants», et le gars derrière son pupitre et ses magazines à Dubaï, il n'y a absolument aucune différence.
Je suis bien content de vivre là au-milieu, en Europe, où une fille à moitié nue, n'effraie plus que des vieilles féministes mal épilées.
Grand bien lui fasse, on peut le comprendre; il souhaite que tout le monde reste bien habillé dans le monde merveilleux de la pomme. Quoique cela aurait pu offrir une manne de revenus supplémentaires conséquente: on sait l'importance des revenus générés par le marché du sexe sur le Net, il en aurait été pareil sur l'App Store. Cela aurait tout de même fait tache: l'App Store qui tire la majorité de ses revenus grâce à des applications pornos ou érotiques.
Et c'est justement là, que ça coince. On mélange aisément le porno et l'érotisme (de bon ou de mauvais goût). Apple a déjà sévit récemment en faisant le ménage parmi les applications qui permettaient de voir un bout de fesse. Des journaux allemands ont même été censurés.
L'Amérique puritaine dans toute sa splendeur.
Ce qui m'amène a faire le parallèle avec une anecdote m'étant arrivée il y a quelques années.
En 2002, j'avais transité par Dubaï, aux Emirats Arabes unis. A l'aéroport, j'achetais quelques magazines pour tuer le temps. Dont un magazine automobile tout ce qu'il y a de plus classique. Croyais-je.
Il y avait quelque part donc un préposé chargé de réprouver le vice et de promouvoir la vertu, et qui passait ses journées à feuilleter et éplucher des magazines avec un stylo noir, traçant allégrement seins et autres cuisses trop dénudées. Quel beau métier.
Tout ça pour dire, qu'entre l'équipe chez Apple en Californie, qui décide que cette application ne passera pas «car il faut protéger nos enfants», et le gars derrière son pupitre et ses magazines à Dubaï, il n'y a absolument aucune différence.
Je suis bien content de vivre là au-milieu, en Europe, où une fille à moitié nue, n'effraie plus que des vieilles féministes mal épilées.