Kindle, l'Europe... et Apple

tiens le titre a changé?
vu l'intitulé ca laisse penser que ni le Royaume Uni ni l'Irlande ne font partie de l'Europe...

Et Cricri doit etre du genre à twitter pour initiés

Pour les autres
(la majorité des lecteurs)

kindler est un lecteur d'ebooks
( lancé par Amazon en 2007)

182px-AmazonKindleUser2.jpg


ca va certainement susciter un débat passionnant....
 
tiens le titre a changé?
vu l'intitulé ca laisse penser que ni le Royaume Uni ni l'Irlande ne font partie de l'Europe...

Et Cricri doit etre du genre à twitter pour initiés

Pour les autres
(la majorité des lecteurs)

kindler est un lecteur d'ebooks
( lancé par Amazon en 2007)

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ca va certainement susciter un débat passionnant....

Merc Pascal, je fais partie de la majorité... c'est passionant en effet. :D
 
On peut parler de l'appareil de Sony ?
 
Excellente idée ces lecteurs, mais...
1 - ils sont trop chers
2 - impossible de trouver des softs permettant d'écrire simplement ou de convertir des contenus dans les formats à la C... promus par ces machines (encore une fois, on nous fait le coup des formats incompatibles...)
3 - pas de couleurs, donc peu confortable
4 - et c'est le problème principal: les éditeurs sont des rapaces à côté desquels les majors de la musique sont de doux agneaux: ils osent encore proposer à des tarifs délirants les textes du domaine public, et concèdent du bout des lèvres une remise de quelques % entre la version papier et la version fichier d'un livre... lamentable! Ils font tout pour éviter que les livres ne suivent le chemin des fichiers musicaux. Ils refusent la dématérialisation es contenus et vont tout faire pour tuer ce marché dans l'oeuf (sous les prétextes les plus fallacieux, comme la francocophonie...).
 
J'ai eu l'un des tous premiers eBook (c'est si vieux que j'en ai oublié son nom) et j'aurais effectivement pu l'utiliser comme mini-haltère.

J'ai tripoté deux minutes le Sony en magasin et je dois dire que mettre plusieurs secondes pour "tourner" une page m'a paru décourageant. Comme souvent, cela ne pourra marcher que lorsque quelqu'un saura organiser le marché. Ensuite les machines s'amélioreront etc.

Il est à craindre que nous ne parvenions pas à obtenir un standard de qualité offrant tout livre (de poche, déjà, ce serait pas mal) pour un appareil quelconque, comme cela s'est fait pour les VHS et les DVDs (et la musique ... avant sa vente numérique).

edith: Ça m'est revenu ; il s'agissait du Rocket eBook.
 
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Ils peuvent le faire.
Le livre électronique se trouve dans la situation des baladeurs mp3 avant l'ipod: plusieurs modèles (sony, liriad, gem...), des formats biscornus, pas toujours échangeables, et une vrai demande (pas pour le livre de poche, mais pour les ouvrages techniques lourds, chers, des revues à tirage plus que limité donc très chères (toute la littérature scientifique).
En proposant un engin permettant cette lecture (écran spécial, sans être de l'encre électronique cantonnée au noir et blanc, permettant une lecture dans le noir, à très faible consommation, de 10 pouces par exemple, avec une très forte autonomie, et un soft type itune devenant "ibook" (ça tombe bien, apple possède la marque!) et capable de gérer les achats et les abonnements aux revues, avec synchro sur mac et saletés sous winwin.

Le seul problème devrait être les contenus, car si les gros éditeurs US sont en train de prendre le virage numérique (sous la pression d'Amazon), les François freinent des 4 fers, l'état décidant tout (même le prix, aujourd'hui fixé à "30 % de moins que la version papier - quelle blague - comme si l'impression, le papier, le transport et la mise en place/encombrement d'un bouquin ne représentait que 30% de son tarif... on devrait être à moitié prix, voire moins).
SI Apple pouvait négocier avec quelques grands éditeurs, ils pourraient proposer un contenu interessant (sans compter toutes les oeuvres gratuites du domaine public), lié à un soft et un engin qui serait du pain béni pour le monde de l'éducation (adios, manuels scolaires et pavés universitaires).

Mais je crains fort que les zéditeurs franco-français ne restent les deux pieds dans le même sabots, histoire de hurler contre l'envahisseur yankee le jour où leur impéritie fera qu'ils n'auront pas accés aux fournisseurs principaux de livre electroniques...
 
Je n'y crois pas une seconde, le livre électronique n'est pas, à mon avis, adapté au marché de la lecture actuelle. Mais dans le futur, probablement.

(Si les fils sont fusionnés pendant qu'on écrit une réponse et qu'en plus les messages auxquels on répond disparaissent, c'est le bo... bocal :D)
 
avec le lobby de la presse en France, ce produit n'a que peu de chance de se vendre ici

d'ailleurs je me demande ou en est le proces des editeurs contre google a propos de la numerisation des livres

kiddle 2 est cher par rapport a la version 1 pour ce que c'est
 
L'intérêt d'un Kindle spécialisé dans une gamme où on vend un iPhone ou in iPod touch est simplement folle à mon avis. Je ne dis pas qu'ils ne peuvent pas le faire, je dis juste qu'à mon avis c'est une mauvaise idée, il vaut mieux qu'ils mettent l'accent sur le fait que iPhone et Touch peuvent le faire et son évolutif.
 
Franchement, je n'ai jamais vu de PDA vraiment adapté à la lecture (et j'en ai eu quelques-uns ...)
L'avantage du Kindle (et de celui de Sony aussi) tient au confort visuel plus proche de celui du papier.

Par ailleurs, il y a toujours cette scie qu'il faudrait que tout objet soit capable de tout faire [genre : hors TV+Ordinateur point de salut ...] et là, je n'y crois pas un instant.

Si tu veux lire, il faut de la surface et iPhone comme iPod Touch sont insuffisants : ça va pour des mails et une page par-ci par-là, mais pas pour un roman de 500 pages ou un essai avec des notes.

L'ennui avec cet appareil est sa lenteur : ça va s'améliorer. Et son look : ça, je vois mal Amazon être très fort dans ce domaine ...

Quant à l'offre ? C'est quand même la question essentielle. Les différents formats de livres ne gênent que ceux qui veulent une bibliothèque uniforme et ils sont peu nombreux. Ici, différents formats impliquent généralement différents appareils et ça, c'est rédhibitoire.

Il va donc falloir en arriver à deux ou trois formats de fichiers, appelons-les BK1, BK2 et BK3 et une situation du genre :
- tous les lecteurs restituent pleinement BK3
- un lecteur restitue BK1
- tous les autres (ou presque) restituent BK2
plus d'éventuels autres formats, dédaignés des circuits grand public et parfois pris en compte.

Un peu comme AAC, WMP et MP3, quoi ...
 
Bonjour,

J'utilise le Sony PRS-505 depuis un peu plus d'an maintenant.
- Avantages:
- Excellente lisibilité à condition que les fichiers soit formatés pour lui (ce qui n'est pas évident).
- Bonne autonomie.
- Catalogue d'oeuvres classiques important.
- Gestion du format Epub (Adobe).
- On est pas lié à un format propriétaire (comme pour le Kindle).
- Avoir toute une bibliothèque à porter de main, c'est fichtrement pratique.


- Inconvénients:
- Quand les fichiers ne sont pas formatés pour le PRS, c'est un peu la catastrophe question mise-en-page.
- Parfois très lent (et souvent peu lisible) quand il s'agit de gros PDF (genre Gallica).
- L'offre en matière de nouveautés est ridicule par rapport à celle proposée par le Kindle, la politique de prix de Hachette-Fnac est honteuse (le livre en format électronique coûtant parfois 2 fois plus que le format poche).

Personnellement, je rêverais d'avoir un modèle "Edition / distribution" à l'image de celui d'Amazon aux USA. Mais bon, la France semble être à la traîne dans le domaine (les éditeurs ne semblent pas être pressés de "numériser" leur catalogue).

Par contre, j'aurais voulu savoir si je pouvais commander un Kindle 2 des USA et l'utiliser en France ? Dans ce cas serait-il possible d'acheter des livres sur le store américain avec un compte bancaire en France ? Est-ce que quelqu'un l'a déjà fait ?

Cordialement
 
C'est pas que je veuilles apparaître vieux jeu, mais ce que j'aime quand je lis, c'est le contact du papier, l'odeur du livre. Et je ne pense pas être le seul dans ce cas. Alors cette espèce de gadget, je n'y crois pas. Et je ne vois pas pourquoi les éditeurs soutiendraient ce machin par ce que jusqu'à preuve du contraire, le livre papier reste le bien culturel le plus difficile à pirater.
 
Sauf cataclysme technologique, écologique, économique, on aura de toutes façons un jour des engins de ce type, sans doute en bien mieux (j'espère en tous cas).
Ce qui ne signifie pas forcément la mort du livre imprimé ; du moins pas forcément la fin de tout type de livre imprimé.

La typographie électronique (informatisée, quoi) a fini par remplacer le plomb et ce n'est d'ailleurs pas un mal. Pour peu que l'offre soit appropriée, cela va venir. La perspective de pouvoir embarquer tout un lot de livres avec soi en si peu de volume, en-dehors du fait que c'est dans le sens de l'évolution du livre, c'est alléchant.

Ah ! Le jour où Gallimard aura eu le cran de porter sur cet appareil leur Pléiade, ou que quelqu'un aura la délicatesse d'y proposer le fonds des Classiques Garnier (sacrifiés après avoir été ballottés en tous sens), j'en aurai un dans l'instant. Pourtant, j'aime ces livres en papier, mais les avoir avec moi en toute occasion, en déplacement ou en vacances, quel pied !
 
C'est pas que je veuilles apparaître vieux jeu, mais ce que j'aime quand je lis, c'est le contact du papier, l'odeur du livre. Et je ne pense pas être le seul dans ce cas. Alors cette espèce de gadget, je n'y crois pas. Et je ne vois pas pourquoi les éditeurs soutiendraient ce machin par ce que jusqu'à preuve du contraire, le livre papier reste le bien culturel le plus difficile à pirater.

Si tu utilisais 4 à 5 ouvrages universitaires de 1200 pages et 4 Kg chacun quotidiennement, l'intérêt de ce "machin" te semblerait évident.

De même, la possibilité de fournir gratuitement une bonne partie de la littérature classique n'est pas à négliger, ne serais-ce qu'au niveau scolaire. Sans parler des manuels qui pourraient ainsi être à jour, et des revues...

Encore une fois, il ne s'agit pas de remplacer le papier, mais d'étendre le domaine de la lecture (tiens, elle est bien cette phrase, faut que je la dépose pour devenir un "zayant droit" qui pourra s'opposer au "pillage des zeuvres et à la domination impérialiste anglosaxonne sur la culculture etc...);)
 
Si tu utilisais 4 à 5 ouvrages universitaires de 1200 pages et 4 Kg chacun quotidiennement, l'intérêt de ce "machin" te semblerait évident.

De même, la possibilité de fournir gratuitement une bonne partie de la littérature classique n'est pas à négliger, ne serais-ce qu'au niveau scolaire. Sans parler des manuels qui pourraient ainsi être à jour, et des revues...

Encore une fois, il ne s'agit pas de remplacer le papier, mais d'étendre le domaine de la lecture (tiens, elle est bien cette phrase, faut que je la dépose pour devenir un "zayant droit" qui pourra s'opposer au "pillage des zeuvres et à la domination impérialiste anglosaxonne sur la culculture etc...);)
Une influence houellebecquienne chez le bon docteur ? ;)

Je partage tout à fait cet intérêt.
 
culturellement, avoir un livre et tourner les pages ca reste une habitude qui sera dure a changer

des l'enfance on est lie au livre papier

peut etre que ca rentrera un jour dans les moeurs a l'unversite

mais au quotidien, avoir son journal, lire un livre de poche ou une BD ca reste un plaisir qu'une tablette ne remplacera pas

le cote pratique ne remplacera jamais le cote culturel historique et le plaisir
 
"des l'enfance on est lie au livre papier"
Hélas, mon ami, trois fois hélas, je crains que tu ne décrive une situation historiquement datée. Travaillant chaque semaine avec (pour ?) des jeunes gens entre 12 et 20 ans, je puis t'assurer que le lien dont tu parles est souvent très très ténu... Ouvrir un livre semble pour beaucoup s'apparenter au pilotage d'un airbus...

"le cote pratique ne remplacera jamais le cote culturel historique et le plaisir"
Encore une fois: ce n'est pas le but.

J'ai un certain nombre de beaux ouvrages de sciences relativement anciens: in octavo à reliure plein cuir, papier chiffon filigrané, dorures à l'or fin, incrustations en sabots de girafe (non, je galège) etc. Les lire, les prendre en main, les sentir est un plaisir d'une sensualité rare (à expliquer pourquoi la lecture est bien un vice solitaire... de plus...).

Il n'empêche que certains de ces textes m'étant souvent utiles, je suis bien content de retrouver des pdf de ces bouquins, histoire de les avoir avec moi en cours, et de pouvoir en quelques secondes obtenir un passage à citer en réponse à une question ou pour illustrer un point d'histoire des sciences, par exemple...
 
On peut penser que chaque saut technologique provoque ce genre d'opposition.
Le côté éminemment "vulgaire" des livres de poche offusquait les beaux esprits il y a quelques dizaines d'années, notamment pour diffuser essentiellement des livres pour le tout-venant.

Or on a vu que l'imprimerie et la diffusion de masse ont permis d'avoir ensuite des éditions de qualité de tous types d'auteurs. Sur un support vulgaire que des moines enlumineurs n'auraient guère estimés :)

Pourtant, lorsqu'on lit Tacite ou un livre scientifique ou le dernier Jean Échenoz, l'important est davantage la qualité de l'écriture ou de la traduction, la précision des termes ou des équations, que le papier ou l'encre utilisés.

Les habitudes se désapprennent plus vite qu'on ne le croit. Au profit de nouvelles, bien entendu. On verra bien.