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TOKYO (AFP) - Figure légendaire de la vie nocturne de Tokyo, la plus vieille tenancière de bar du Japon, Hideko Arima, est décédée jeudi d'une crise cardiaque à l'âge de 101 ans.
Mme Arima, une "mama san" (tenancière), a tenu pendant plus d'un demi-siècle le célèbre bar "Gilbey A", dernier vestige du Tokyo d'avant-guerre au coeur du quartier chic de Ginza.
Elle était l'une des dernières rescapées du grand tremblement de terre de 1923 à Tokyo (plus de 140.000 morts et disparus). "Des mères se couchaient sur leurs enfants pour les protèger des flammes. On retrouvait les mamans brûlées mais les enfants sains et saufs sous elles", avait-elle raconté le mois dernier lors d'un entretien derrière son comptoir.
La populaire Mme Arima avait soufflé ses 101 bougies le 16 mai dernier.
Sa clientèle comprenait aussi bien une nouvelle génération de femmes attirées par sa personnalité que des clients réguliers qu'elle avait vus grandir et dont certains sont des politiciens et des romanciers célèbres.
Née dans un riche village en 1902, Mme Arima avait ouvert un salon de thé en 1948 dans un quartier populaire de Tokyo, convaincue qu'une femme pouvait faire autre chose que de rester à la maison. Puis en 1951, elle avait déménagé à Ginza, l'un des quartiers les plus florissants du Japon d'après-guerre, et avait transformé le salon de thé en bar, provoquant le mécontentement de sa famille et de ses amis d'école.
Elle avouait lire trois journaux par jour de haut en bas, y compris les publicités, pour se tenir informée de l'actualité et pouvoir discuter avec ses clients.
Vivant seule depuis la mort de son mari il y a 40 ans, et de son fils unique décédé en 1986 des suites d'un cancer, elle avait trois petits-enfants.
TOKYO (AFP) - Figure légendaire de la vie nocturne de Tokyo, la plus vieille tenancière de bar du Japon, Hideko Arima, est décédée jeudi d'une crise cardiaque à l'âge de 101 ans.
Mme Arima, une "mama san" (tenancière), a tenu pendant plus d'un demi-siècle le célèbre bar "Gilbey A", dernier vestige du Tokyo d'avant-guerre au coeur du quartier chic de Ginza.
Elle était l'une des dernières rescapées du grand tremblement de terre de 1923 à Tokyo (plus de 140.000 morts et disparus). "Des mères se couchaient sur leurs enfants pour les protèger des flammes. On retrouvait les mamans brûlées mais les enfants sains et saufs sous elles", avait-elle raconté le mois dernier lors d'un entretien derrière son comptoir.
La populaire Mme Arima avait soufflé ses 101 bougies le 16 mai dernier.
Sa clientèle comprenait aussi bien une nouvelle génération de femmes attirées par sa personnalité que des clients réguliers qu'elle avait vus grandir et dont certains sont des politiciens et des romanciers célèbres.
Née dans un riche village en 1902, Mme Arima avait ouvert un salon de thé en 1948 dans un quartier populaire de Tokyo, convaincue qu'une femme pouvait faire autre chose que de rester à la maison. Puis en 1951, elle avait déménagé à Ginza, l'un des quartiers les plus florissants du Japon d'après-guerre, et avait transformé le salon de thé en bar, provoquant le mécontentement de sa famille et de ses amis d'école.
Elle avouait lire trois journaux par jour de haut en bas, y compris les publicités, pour se tenir informée de l'actualité et pouvoir discuter avec ses clients.
Vivant seule depuis la mort de son mari il y a 40 ans, et de son fils unique décédé en 1986 des suites d'un cancer, elle avait trois petits-enfants.