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Pour tous ceux qui se souviennent encore de l'Amiga, La satire du Jet d'Ail est heureuse de leur présenter la 3ème Aventure de Morphy en BD. Quelques allusions à Apple y sont même faites
Bloquer dans l'œuf avant que les dégâts soient irréversibles : Ça… c'est fait.
Maintenant, expliquer… :mouais:
Il existe un endroit sur ces forums appelé Portfolio. On a l'habitude d'y trouver ce que les gens font avec leurs mac, mais pas seulement. Ça a une vocation artistique en fait.
Et comble parmi les combles, il y a un fil qui s'appelle, je vous le donne en mille Emile, Vos sites perso v2 !
Dingue non ?
Et ouais.
Moi, ça me le fait à chaque fois que je recherche quelque chose et que je trouve.
Pourquoi pas ici alors ? Ben parce que, ici, c'est le bar. Que c'est plein d'ivrognes. Normal pour un bar. Que les tenanciers sont désagréables aussi. Et qu'en gros, tu vas avoir du mal à trouver quelques pauvres messages sympathiques dans l'accumoncellement de railleries que tu ne manqueras pas de récolter. En fait, c'est un peu pareil que pour trouver l'endroit où bien créer ton fil, si tu regardes un peu, tu vois assez vite comment ça tourne.
Voilà voilà.
Alors je sais. C'est vexant. Le créatif est sensible. Perclus tout au long de la sainte journée dans son atelier parfois virtuel, confronté au séisme psychologique de la page blanche ou de l'écran vide, face aux multitudes d'idées qui sont la quintessence de son quotidien, affûté par l'ascétisme d'une vie dévolue aux belles choses, bref, en un mot soyons concis, tout fébrile qu'il est de se livrer au travers de sa création, telle une fleur qui découvre ses pistiles, les livrant à la rosée fraîche du matin, pour l'artiste, se faire réduire au silence ainsi est une immense frustration.
J'imagine les sentiments mêlés qui combattent à l'intérieur du dedans de toi-même. Moi aussi, en mon temps, avant de devenir finalement gris et aigris, je fus un artiste incompris. On me fustigea, on me railla, on se gaussa sans vergogne, ignorant quelle douleur je cachai derrière mon écran. La larme à l'œil et le menton plissé, tremblant d'émotion.
Puis un couillon notoire m'a montré la recherche et enfin mon monde s'est illuminé.
Laisse moi être ton couillon à mon tour, ô illustre nioube à l'amiga prolixe.
