Makikinside Versus les filles : ils les prend toutes !!
Les jeunes boivent moins d'alcool qu'avant, mais les garçons toujours plus que les filles
LE MONDE | 30.01.04 | 13h46
La consommation est passée de 67 % à 55 %.
La consommation d'alcool baisse chez les jeunes. Entre 1996 et 2001, la proportion de consommateurs de vin, de bière et spiritueux parmi les 13-20 ans est passée de 67 % à 55 %. C'est le principal enseignement d'une enquête de l'Institut de recherches scientifiques sur les boissons (IREB), publiée vendredi 30 janvier par le Credes (Centre de recherche, d'étude et de documentation en économie de la santé). OAS_AD('Middle'); "Cette tendance (...) s'inscrit dans une diminution globale de la consommation d'alcool au sein de la population française, même si elle reste un vrai problème de santé publique. En revanche, les jeunes qui boivent consomment toujours les mêmes quantités", souligne Nicole Leymarie de l'IREB.
Sur les 55 % des jeunes qui boivent, 34 % sont des consommateurs "occasionnels"(d'une à neuf fois par mois) et 21 % des consommateurs "plus fréquents"(au moins dix fois par mois). La fréquence des ivresses enregistre une baisse significative : 12 % des jeunes déclarent avoir été ivres au cours du dernier mois en 2001, contre 22 % en 1996. Contrairement au tabac, l'alcool demeure une spécificité masculine. Ainsi, 30 % des adolescents - contre 12 % des adolescentes - boivent fréquemment et, chez les 19-20 ans, la moitié des garçons consomment plus de trente verres par mois, contre 12 % des filles. Dans cette tranche d'âge, 12 % des garçons boivent déjà plus de 90 verres par mois, soit en moyenne trois verres par jour - seuil au-delà duquel il existe un risque pour la santé - contre 6,5 % des filles qui consomment au-delà du seuil équivalent féminin (60 verres par mois, soit deux verres par jour).
La consommation d'alcool augmente avec l'âge et reste avant tout festive. "La bascule se produit entre 16 et 17 ans", indique l'enquête. Avant cet âge, "l'initiation se fait en famille". A 19-20 ans, 72 % des jeunes disent boire chez des copains, 40 % en boîte de nuit et 25 % au café.
Si l'alcool chez les jeunes est généralement associé à la convivialité, les facteurs favorisant le passage d'une consommation occasionnelle à une consommation fréquente diffèrent selon le sexe. Pour les filles, le fait de boire va souvent de pair avec des problèmes psychologiques (avoir eu envie de se suicider, avoir des problèmes familiaux, ne pas se plaire à l'école) tandis que pour les garçons, il est lié à une prise d'autonomie (vie en dehors du foyer familial), à la présence de buveurs dans l'entourage, à une fréquentation régulière des cafés ou à des sorties plus nombreuses.
En revanche, pour tous, "le fait d'avoir déjà essayé un psychotrope (tabac, cannabis, médicament) augmente le risque de consommer de l'alcool". L'étude relève qu'avoir des parents séparés ou divorcés contribue à diminuer le risque. "L'interprétation possible de cet effet protecteur est que la plupart des jeunes vivent alors au foyer maternel, où l'alcool est moins présent", avancent les experts. Enfin, si le fait de n'avoir aucun "buveur"dans l'entourage a valeur d'exemple pour les 13-20 ans, la présence de "beaucoup de personnes fréquemment ivres dans l'entourage"agit comme contre-exemple uniquement chez les filles.
Sandrine Blanchard
<font color="blue"> ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 31.01.04
</font>
PS : quelqu'un a pensé à museler les chiennes de garde du coin ?
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/i]
.. Oui ? ... vous dites ? C'est Amok qui a la garde de Lorna cette semaine ? Ah okkkkkkey !
Les jeunes boivent moins d'alcool qu'avant, mais les garçons toujours plus que les filles
LE MONDE | 30.01.04 | 13h46
La consommation est passée de 67 % à 55 %.
La consommation d'alcool baisse chez les jeunes. Entre 1996 et 2001, la proportion de consommateurs de vin, de bière et spiritueux parmi les 13-20 ans est passée de 67 % à 55 %. C'est le principal enseignement d'une enquête de l'Institut de recherches scientifiques sur les boissons (IREB), publiée vendredi 30 janvier par le Credes (Centre de recherche, d'étude et de documentation en économie de la santé). OAS_AD('Middle'); "Cette tendance (...) s'inscrit dans une diminution globale de la consommation d'alcool au sein de la population française, même si elle reste un vrai problème de santé publique. En revanche, les jeunes qui boivent consomment toujours les mêmes quantités", souligne Nicole Leymarie de l'IREB.
Sur les 55 % des jeunes qui boivent, 34 % sont des consommateurs "occasionnels"(d'une à neuf fois par mois) et 21 % des consommateurs "plus fréquents"(au moins dix fois par mois). La fréquence des ivresses enregistre une baisse significative : 12 % des jeunes déclarent avoir été ivres au cours du dernier mois en 2001, contre 22 % en 1996. Contrairement au tabac, l'alcool demeure une spécificité masculine. Ainsi, 30 % des adolescents - contre 12 % des adolescentes - boivent fréquemment et, chez les 19-20 ans, la moitié des garçons consomment plus de trente verres par mois, contre 12 % des filles. Dans cette tranche d'âge, 12 % des garçons boivent déjà plus de 90 verres par mois, soit en moyenne trois verres par jour - seuil au-delà duquel il existe un risque pour la santé - contre 6,5 % des filles qui consomment au-delà du seuil équivalent féminin (60 verres par mois, soit deux verres par jour).
La consommation d'alcool augmente avec l'âge et reste avant tout festive. "La bascule se produit entre 16 et 17 ans", indique l'enquête. Avant cet âge, "l'initiation se fait en famille". A 19-20 ans, 72 % des jeunes disent boire chez des copains, 40 % en boîte de nuit et 25 % au café.
Si l'alcool chez les jeunes est généralement associé à la convivialité, les facteurs favorisant le passage d'une consommation occasionnelle à une consommation fréquente diffèrent selon le sexe. Pour les filles, le fait de boire va souvent de pair avec des problèmes psychologiques (avoir eu envie de se suicider, avoir des problèmes familiaux, ne pas se plaire à l'école) tandis que pour les garçons, il est lié à une prise d'autonomie (vie en dehors du foyer familial), à la présence de buveurs dans l'entourage, à une fréquentation régulière des cafés ou à des sorties plus nombreuses.
En revanche, pour tous, "le fait d'avoir déjà essayé un psychotrope (tabac, cannabis, médicament) augmente le risque de consommer de l'alcool". L'étude relève qu'avoir des parents séparés ou divorcés contribue à diminuer le risque. "L'interprétation possible de cet effet protecteur est que la plupart des jeunes vivent alors au foyer maternel, où l'alcool est moins présent", avancent les experts. Enfin, si le fait de n'avoir aucun "buveur"dans l'entourage a valeur d'exemple pour les 13-20 ans, la présence de "beaucoup de personnes fréquemment ivres dans l'entourage"agit comme contre-exemple uniquement chez les filles.
Sandrine Blanchard
<font color="blue"> ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 31.01.04
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PS : quelqu'un a pensé à museler les chiennes de garde du coin ?
.. Oui ? ... vous dites ? C'est Amok qui a la garde de Lorna cette semaine ? Ah okkkkkkey !