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Ce MacBook Pro 14" est le "vrai" successeur de mon vieux MacBook Pro 13" de 2012, après un achat impulsif (confinement, télétravail, tout ça) d'un MacBook Air Intel en avril 2020, qui a vite montré ses limites GPU et CPU, s'essoufflant et ventilant bien trop souvent à mon goût. Le MacBook Air Intel 2020 est une chouette petite machine à écrire, mais soyons réalistes : DaVinci Resolve n'est pas pour lui ;-)


J'ai donc découvert les premiers Mac M1 en novembre 2020, j'ai résisté pendant un an au remplacement de mon MacBook Air Intel par son pendant siliconé, attendant sagement (impatiemment, donc !) les premiers MacBook Pro à base de puce Apple qui ont fini par sortir à l'automne 2021 !


Privilégiant un petit format (toujours dans le sac à dos) je me suis orienté vers le plus puissant des petits : un MacBook Air 14" M1 Max avec 64 Go de RAM et 4 To de stockage. Gros investissement, qui me comblera, je l'espère, une dizaine d'année comme l'aurait fait mon fidèle MacBook Pro 13" de 2012 sans mon erreur de casting du MacBook air Intel 2020.


L'encoche est -pour moi- un faux problème : dès qu'on passe une application en plein écran (ou qu'on regarde une vidéo par exemple), toute la bande horizontale correspondant à la barre des menus devient entièrement noire et l'encoche s'y fond, donnant simplement l'impression du retour des bordures des écrans des précédents Mac portables.

Au lieu de considérer cette nouvelle encoche comme un élément qui vient "manger" la surface utile, on peut donc considérer à l'inverse -en comparaison avec les précédents portables pommés- qu'Apple a réussi à bien réduire les bandes noires et gagner de la surface utile, l'encoche faisant simplement partie de la barre des menus.


Juste une petite coquetterie visuelle qu'Apple pourrait corriger pour que tout soit parfait : quand on coche "Réduire la transparence" dans les Préférences Système > Accessibilité (ce que je fais systématiquement, n'appréciant guère la pollution visuelle induite par la transparence des fenêtres) : en mode sombre la barre des menus n'est pas noire mais grise, et l'encoche s'en détache donc. Avec une barre de menus noire, l'encoche se ferait vraiment oublier.



Le clavier est très agréable à utiliser : de bonnes grosses touches (y compris celles de fonctions) qui s'enfoncent bien avec un bruit agréable. On sent qu'Apple a tâtonné pendant quelques années d'errement avec les claviers papillon, avant de revenir à quelque chose de simple et qui fonctionne très bien. Certes, les touches du clavier s'épaississent de quelques dixièmes de millimètres, mais au profit d'un confort de frappe enfin retrouvé :-)


J'apprécie aussi l'impression -peut-être uniquement psychologique- d'avoir une machine tellement puissante qu'elle n'a pas besoin de ventiler à part sur des calculs lourds et longs (export vidéo dans DaVinci Resolve ou Adobe Première, par exemple).


Rosetta 2 est tellement bien intégrée et transparente que seul l'utilisateur curieux ou averti ira étudier les Informations Système ou la palette d'information du Finder pour savoir quelle application est compilée pour Puce Apple/Universelle, et laquelle vient encore de l'ancien monde Intel.

On retrouve le très satisfaisant effet "It just works" cher à Apple : toute l'impressionnante technologie est si bien cachée que l'utilisateur lambda peut l'ignorer dans la grande majorité des cas. Le gain de puissance des nouveaux processeur est tel que, malgré la traduction de la Pierre de Rosette, certaines applications Intel rament moins sur M1 via Rosetta que sur un Mac Intel un peu léger.


Le retour des ports SD et HDMI sera un élément déterminant pour certains, dans mon cas il est complètement anecdotique : je suis équipé depuis plusieurs années de l'adaptateur USB-C vendu par Apple (sortie USB-A + HDMI), et je n'utilise pas de cartes SD au quotidien. Mais ça soulage mentalement de savoir qu'on pourra toujours brancher directement le câble HDMI sur un écran, téléviseur ou vidéo-projecteur en vadrouille, même si on a oublié le précieux "dongle".