Hello !
Il faut savoir que pas mal de calculateurs embarqués dans tout un tas d'industries intègrent des puces powerpc. C'est le cas depuis des années depuis que le 68000 de motorolla s'est imposé en informatique industrielle.
Je me souviens des coding parties de mes potes en 1993 sur Atari ST et Amiga, en particulier du fait que la puce de motorolla était à leurs yeux beaucoup plus simple à programmer en assembleur (grande époque des démos, souvenez-vous) que la puce d'Intel.
Le monde scientifique est historiquement utilisateur d'Unix : le LAAS (labo du CNRS à Toulose), en 1999, disposait donc de stations Sun, de PC sous linux et de macs (le type de machines dépendait des choix techniques de chaque équipe). Il y a eu un article sur ce labo dans macworld en début d'année.
Le laboraroire de recherche en informatique de Bordeaux a remplacé il y a deux ans pas mal de machines Linux par des powerbook. Les utilisateurs d'Unix en sont ravis : en effet, macos X leur permet d'utiliser leurs outils habituels (typiquement emacs et latex), sans changer les habitudes qu'ils ont, mais en leur apportant une ergonomie qu'ils n'avaient pas sous Solaris (pas de portable) ou sous Linux. Ces personnes produisent avant tout des articles, produisent de l'intelligence, et développent des outils diffusable, multiplateforme, mais ne demandant pas autant de développements que de configurations existant dans le monde. De ce point de vue, il me semble que le développement multiplateforme est parmi les plus aisé sous Unix (cross compilation grace à gcc, compatibilité de type posix utilisable sous windows avec cygwin, interfaces utilisateurs en java pour portabilité). Quant aux administrateurs, macosX est un système BSD, donc pas trop de surprises pour eux (sans parler du fait que les gourous d'Unix considèrent BSD comme le seul unix, vrai, authentique, etc. etc.).
J'ai pu switcher à nouveau en fin d'année dernière grâce à la sortie de l'ibook G4 (ultra portable pas cher) : je regrette de ne pas l'avoir eu plus tôt, car la rédaction de mon mémoire aurait été encore plus plaisante et facile à faire (j'avais dû installer Linux sur un Thinkpad prêté, ça marche mais on galère pas mal pour que ce soit le cas, et je voulais surout me concentrer sur mon travail).
Par ailleurs, mes collègues qui me voient utiliser le mac sont de plus en plus tentés de jeter leur PC, avec lesquels ils ont pas mal de déboires (problème récurrent : réinstaller 2 ou 3 fois par an leur système, alors qu'ils ne "bidouillent" pas).
Le bouche à oreille fonctionne dans la mesure où les gens vous voient utiliser votre mac. C'est aussi un peu comme une voiture : il suffit parfois d'un petit essai pour être convaincu.