On se fout de vous !!

Statut
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fabienr a dit:
Pourquoi ne pas avoir proposé un concours aux graphistes inscrits à l'ANPE doté d'un prix?
Ca aurait eu deux avantages: ça coutait moins cher et ça faisait des sous à ceui qui gagnait...
Mais non, on préfère engraisser Séguéla...

Oui ça aurait été beaucoup plus équitable. En tous cas pour la recherche graphique uniquement, car la déclinaison est une autre histoire à gérer.

Les copies scandaleuse de logos, ont déjà fait les beaux jours des grosses structures et depuis un bout de temps...

-"Qui copie, crée. Qui photocopie craint".
Moi.
 
Foguenne a dit:
l'ANPE dont il parle, c'est bien celle où vont les gens à la recherche d'un emplois en France ?
C'est dingue.
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Remarquez quand on voit comment certains employés de la chère institution jouent à la baballe (de tennis s'entend) avec les chômeurs je trouve ça plutôt savoureux
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Et puis ça évoque bien l'idée de tourner en rond : l'anneau de Moebius ou encore la question de savoir à quelle moitié du citron ou de l'orange on appartient celle qui travaille ou l'autre... voire qu'entre chercher du boulot et en trouver le pauvre chomeur n'a pas fini de passer de Charybde en Scylla
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Zon de l'humour quand même
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fabienr a dit:
Pourquoi ne pas avoir proposé un concours aux graphistes inscrits à l'ANPE doté d'un prix?
Ca aurait eu deux avantages: ça coutait moins cher et ça faisait des sous à ceui qui gagnait...
Mais non, on préfère engraisser Séguéla...

Ben vi... Pourquoi ?
Ben parce que c'est plus prestigieux de passer par une agence comme RSCG, même si après tu te retrouves le cul en fleur et le pantalon sur les chevilles !!
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Je ne crois pas d'ailleurs que si il y avait eu appel d'offre au sein des chômeurs, le ou les gagnants auraient gagné quelque chose...
Vous vous souvenez du concours (d'affiches je crois bien) pour la coupe du monde de football en france ? Ben les gagnants, ils gagnaient rien, parce que dans le réglement du concours, c'était bien écrit qu'ils céderaient tous leurs droits... z'ont juste gagné le droit d'avoir leur nom dessus...
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Les enculades, ça date pas d'aujourd'hui malheureusement, et c'est pas parti pour s'arrêter !!
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iMax a dit:
Faut croire que l'administration à de l'argent à jeter par les fenêtre
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Nooooon tu crois
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Putain trop fort !!!
T'as trouvé ça tout seul !!!

Tu gagnes à être connu !!
Sans rire.
 
En plus le vous est de trop à mon avis.

Le monde entier n'a pas affaire à l'anpe.
 
[MGZ a dit:
alèm]

ils devaient pas m'aimer, ils se sont vite débarassés de moi...
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moi ils mon perdus de vue.... parceque sinon je risqu'ais de leur faire le même coup qu'aux assedics : plonger derriere le comptoir, attraper le clavier de leur pc à la con, le lever très haut, le redescendre façon Concorde à Gonesse sur le bord du comptoir, éparpiller les restes pour rendre le ménage plus difficile, expliquer nonchalament à la pouffe qui se néglige derrière le comptoir que si elle retrouve pas ton dossier tout de suite tu vas devoir lui faire visiter l'interieur du tube cathodique de son écran.... et que comme par hasard elle te le retrouve subitement dans la photocopieuse ton dossier....que c'est inquiétant parceque cette pauvre xerox toute seule depuis deux mois avec un dossier dedans elle doit franchement s'ennuyer et pis que une photocopieuse c'est pas un placcard.


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Lettre écrite par un ami à moi.... un jour, a un service quelconque de L'ANPE

Madame,

Je suis passé le 28 octobre courant à l’accueil de l’agence locale CroixRousse, où vous m’avez si agréablement reçu. Je pense donc que vous vous souvenez de mon cas. Vous m’avez intelligemment conseillé de vous adresser une lettre, expliquant plus en détail ce que je vous ai résumé en quelques mots. Ainsi sera-t-il. Tout commença le 17 octobre dernier. J’étais alors convoqué à un entretien « afin de faire ensemble le bilan de [mes] démarches et de définir les prochaines étapes de [mon] projet d’action personnalisé ». De bon matin, frais et dispos, je m’apprêtai à faire bonne figure pour mettre toutes les chances de mon côté, et à affronter les périls les plus improbables dans ce périple qui devait me conduire, de ma Croix-Rousse chérie, jusqu’à ces lieux incertains au beau milieu des marécages de l’est lyonnais, à 45 minutes en bus de mon domicile, bref à l’adresse qui était indiquée frustement sur ma convocation : « rez de chaussee – 320 av berthelot – 69008 lyon – 0000000000 ». C’est ainsi, léger et chaud-vêtu, que je débutai mon épopée, sautillant de métro en tramway, me demandant pourquoi l’on me convoquait si loin alors qu’une nouvelle agence, flambant neuve, venait d’éclore à 5 minutes à pied de chez moi. Je n’ai bien sûr trouvé aucune réponse, mais cette réflexion m’a permis de ne pas trop voir le temps passer dans les transports en commun lyonnais. L’arrivée, enfin ! Je m’extrayis, m’extrayai, m’extrus... [zut ! défectif au passé simple !] m’extirpai du tram et recherchai avidement le numéro 320 et la petite enseigne si jolie qui orne en général vos agences. Je trouvai le 320, bien à sa place, entre le 318 et le 322. Mais d’enseigne, point. Un peu inquiet, je regardai toutes les plaques et les boîtes aux lettres éparpillées le long des murs. anpe ? Nenni ! Inconnue à cette adresse. Je poursuivis mes recherches dans les allées voisines, puis dans celles de l’autre côté de l’avenue, au cas où une inopportune coquille sur la convocation m’eût fait une blague de mauvais goût. Du numéro 315 au 325, pas d’agence. Je retournai donc tout penaud au 320, mon esprit s’égarant dans de vagues souvenirs de théâtre, entre Kafka et Ionesco.

Là, je rencontrai un jeune homme, propre sur lui, les yeux hagards, qui me demanda : « Pardonnez-moi de vous importuner, mon bon monsieur. Sauriez-vous où est l’anpe ? » Je n’étais plus seul ! Quel soulagement ! Je tentai tant bien que mal de le réconforter, mais l’aventure m’avait un peu barbouillé, et je n’aspirai plus qu’à rejoindre la CroixRousse, ce lieu si rassurant où les immeubles n’ont pas l’outrecuidance de changer d’adresse facétieusement. Durant mon voyage de retour, j’eus (largement) le temps de réfléchir. Toutes les hypothèses furent évoquées, aucune ne me convainquit. Je décidai donc de tirer les choses au clair en allant voir cette nouvelle agence locale. Elle existait sûrement, je l’avais rencontrée peu de temps auparavant. Elle devait être encore là. Il le fallait ! Je le vérifiai de visu quelques minutes plus tard : rue de Cuire, la jolie enseigne, la porte d’entrée avec l’inscription Agence locale Croix-Rousse. J’étais revenu à la réalité. Rasséréné, j’entrai. À l’accueil, une jeune dame fort urbaine dont je ne connais le nom se tenait derrière l’étroite banque qui eût pu lui servir de piédestal tant la demoiselle m’évoquait Milo et Samothrace, Praxitèle et Michel-Ange. Sous le charme, je lui demandai en tendant ma convocation : « Pardonnez mon intrusion céans, mais une vétille me titille. J’étais convoqué ce matin à un entretien, je m’y suis rendu bien sagement, mais je n’ai pas trouvé l’agence ! Je dois être un peu bêta ou bien fonctionné-je en mode mononeuronal. Aussi, m’aiderez-vous certainement à résoudre l’énigme. » Elle regarda la lettre et ses yeux s’écarquillèrent. « Quelle adresse vois-je là ? me dit-elle. Point ne la connais-je. Je vais de ce pas investiguer. » Elle me laissa là, seul, devant la stèle. Lors des deux communications téléphoniques nécessaires pour trouver la bonne personne à sa bonne place, je perçus quelques bribes de conversations : « Ah ! oui... équipe spécialisée dans la communication, je vois... Vous avez loué un local privé pour l’occasion... Il fallait sonner chez [nom de société] ? Mais ce n’est pas précisé sur la convocation, savez-vous ? Comment vouliez-vous qu’il le devinât ? Vous pourriez tout de même faire un peu attention !... Oui, il faudrait trouver une solution rapidement... Comment ? Je ne vais pas demander à ce monsieur de retourner dans les bas-fonds du 8e alors qu’il en revient à peine ! Je vous rappelle que nous sommes dans le 4e ! Non ! Certainement pas !... Oui, c’est ça ! envoyez donc une nouvelle convocation... mais cette fois, essayez au moins de libeller correctement l’adresse, ce sera certainement plus efficace. Au revoir. » Elle raccrocha un peu sèchement, et revint vers moi. « Ah ! là, là ! mon pauvre monsieur..., me dit-elle, il faut s’en voir. Je vais vous raconter ça. » Elle me résuma ce que je venais de comprendre : j’étais chômeur intermittent en communication ; l’équipe convocante était aussi spécialisée dans la communication (ce qui, je l’avoue, me laissa un sourire aux commissures) et savait donc mieux que personne ce qui était bon pour moi. Eux seuls pouvaient m’aider à trouver du travail. C’était donc pour cela que l’on m’avait fait mander à la frontière du monde, là où les eaux de ruissellement de Lyon se précipitent par dessus le bord du la Terre en une gigantesque cataracte assourdissante. Ils devaient donc me renvoyer une convocation en bonne et due forme pour que je leur présente mes hommages, et refasse avec eux le point sur ma situation.

Elle me dit aussi qu’elle allait immédiatement faire le nécessaire, et noter dans mon dossier que j’avais été excusé à cet entretien, et que ne subirai en aucun cas les foudres de l’administration assedico-unédiquienne — toujours sur le pied de guerre contre les fainéants et les profiteurs — qui brandissait rageusement tel un glaive son plus redoutable stylographe rouge pour punir de deux mois d’exclusion toute personne qui ne se présenterait pas à un entretien sans motif valable. Lorsque qu’elle vit mon air de saint-hubert qui aurait perdu son maître cor et biens, elle devina que j’appréhendais l’expédition. Et immédiatement me dit d’un ton amène : « Mais si vous le préférez, vous pouvez aussi revenir dans le courant de la semaine prochaine, nous pourrons faire l’entretien ici même. Je comprends fort bien votre ressentiment à l’idée de refaire votre paquetage pour un aller-retour au fin fond des marais. » Un sourire s’esquissa au milieu de mon visage déconfit : « Merci de votre sollicitude, madame. Cependant, j’ai cet après-midi même un entretien professionnel, aussi, je ne sais encore si serai disponible la semaine qui vient. Maintenez la reconvocation. Si je peux venir en ces lieux, je viendrai. Sinon, je me résoudrai à retourner... là-bas. » J’eus peine à retenir un sanglot et partis, les yeux brillants, pour rejoindre mon doux foyer. Je me sentais tout de même soulagé de voir que les soucis s’évanouissaient parfois devant les compétences adéquates. Je pouvais me remettre à la recherche d’un emploi ; je n’avais perdu qu’une demi-journée : c’était la matinée du 17 octobre. *** Je n’étais pas inquiet, ce jour du 28 octobre, de n’avoir point encore reçu ladite convocation. Nous sommes si nombreux à chômer en France que j’imagine aisément la charge phénoménale que représente la mise à jour d’un fichier et l’envoi d’un courrier. Pourtant, enfin, une enveloppe de l’anpe arriva dans ma boîte aux lettres. Frénétique, je l’ouvris, impatient que j’étais de savoir à quelle date j’allais être convoqué, et préparant mon calepin de l’autre main pour vérifier si j’y pourrai bien être. Je lus l’objet de la missive ; le calepin s’abousa sur le sol en un flop ! lugubre. La nouvelle était tout autre : « votre absence a un entretien professionnel ». Le glas sonnait, et c’était pour moi ! Ce titre, tout en capitales graphé, je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue ! C’était l’administration tout entière à sa proie attachée. Je voyais déjà en haut de ma fiche, en dix fois plus gros que n’importe qui, mon nom s’étaler, biffé au sang des premiers martyrs intermittents pour signifier ma radiation. J’étais défait, vaincu. Damoclès n’avait plus à m’envier. Je décidai toutefois de ne pas me laisser abattre par ce qui ne pouvait être qu’une mécompréhension, un dysfonctionnement informatique, une peccadille dans la machine pourtant bien huilée, au pire, un cahot sur le chemin de la communication entre services. J’allai donc, d’un pas alerte, parcourant la rue de Cuire. Au bout, l’enseigne était toujours là, fière et hiératique, clamant haut et fort aux chalands qui passaient l’existence de l’agence locale. Non, je n’étais pas repassé dans un monde parallèle. Revigoré, j’entrai. Ce jour-là, c’est sur vous, dame dont je connais le nom, que mon regard se posa. Vous étiez seule à l’accueil. Vous m’adressâtes fort poliment la parole. Je tentai de narrer à vos oreilles très attentives la succession des événements qui m’avaient conduit jusqu’à vous. Cependant, lorsque j’en fus arrivé à « une jeune dame fort urbaine dont je ne connais le nom », vous m’interrompîtes :
« Ah ! je comprends fort bien, monsieur, votre détresse. Avec vous, de tout cœur, me voyez compatir. Mais la prochaine fois du nom de votre hôtesse Enquérez-vous céans, ou craignez d’en pâtir. — Nonobstant, seriez-vous, gente dame, obligeante De rouvrir mon dossier, des entrées relever Où sont notés, je crois, ma venue précédente Ainsi que le pardon que l’on dit m’octroyer ? — Assurément, monsieur , ce serait vilenie ! Si pour vous je l’ouvrais, j’encourrais le trépas. Lors même, d’un secret, ne créerais l’agonie : Ce que dire pourrais, c’est : « t’es chômeur ou pas ! » Cela, effectivement, je ne le savais que trop bien ! Vous me proposâtes alors, en amiable compensation, de me prendre rendez-vous immédiat avec un conseiller qui pourrait me recevoir et en finir avec ces tracasseries. Hélas, comme je vous l’ai dit : « Madame, ce serait avec plaisir, mais je ne peux ! Il se trouve que cet après-midi, je travaille, et que ne puis me permettre de demander une demi-journée de repos puisqu’il s’agit d’une mission intérim. » C’est alors que vous compatîtes à mon malheur et me suggérâtes d’écrire cette lettre. Je rentrai de nouveau chez moi, bredouille, pour faire l’épître. *** Voici, Madame, cette lettre entre vos mains, ou celles de l’un ou l’une de vos collègues. J’espère que vous saurez l’apprécier et en faire bon usage. J’ai gardé par un heureux hasard les tickets de bus afférents à mes pérégrinations du 17 octobre. En fait, je comptais me les faire rembourser, mais je crois maintenant que ce serait peine, labeur et timbres perdus. Cependant, je les tiens à votre disposition et serai honoré, si vous me le demandez, de vous les remettre en mains propres, contre reçu bien évidemment. Ils pourront faire l’objet de je ne sais quelle étude génético-informatique par un agent agréé des tcl pour attester que j’ai bien pris le métro à la station Croix-Rousse, et le tramway en retour quelque part sur l’avenue Berthelot. Si vous décidez de ne pas donner suite à ce courrier, merci de m’en informer très rapidement, afin que je puisse en apporter moi-même une copie à M. G. C******, de l’agence Lyon Opéra, qui n’a pas dû lire la lettre qu’il m’a envoyée il y a quelques semaines, m’informant que je suis dorénavant affilié à l’agence Croix-Rousse. Dans l’espoir d’être entendu, veuillez recevoir, Madame, mes plus respectueuses salutations, et agréer l’espoir que j’ai de vous les voir transmettre à la jeune dame dont je ne connais le nom.

Très cordialement,
 
Oh oui ça valait la peine !!!

Bravo !

Emmerdons le service public qui ne vaut que ce qu'il vaut, mais qui a le mérite d'exister.

Et puis si on veut pas avoir affaire à l'anpe, y a qu'a travailler, c'est à la portée du premier venu !!
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sonnyboy a dit:
Oh oui ça valait la peine !!!

Bravo !

Emmerdons le service public qui ne vaut que ce qu'il vaut, mais qui a le mérite d'exister.

Et puis si on veut pas avoir affaire à l'anpe, y a qu'a travailler, c'est à la portée du premier venu !!
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Tu devrais faire du social, tu as indéniablement du talent pour ça !!
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