- Petit d'où viens-tu? Mauritanie? Bien, suis moi je vais t'aider.
Le jeune garçon un peut perdu, emboîta le pas du gendarme sans savoir ce qui l'attendait. Quelques instants plus tard, il retrouva certains de ses compagnons d'infortune rencontré durant son voyage aller qu'il pensait sans retour. Tout à sa joie, il ne remarqua pas le petit manège des militaires qui ne tarda pas à les entasser dans des bus.
- Où va-t-on? demanda-t-il fébrile.
- On te ramènent chez toi! répondit sèchement le soldat.
Le jeune garçon désespéré le supplia, mais la seule chose qu'il récolta se fut des coups. Un de ses compagnons qui avais entendu la dispute, essaya de le soustraire des coups de matraques que lui assénait le gendarme, mais en vain. Sans suivi une échauffourée qui se termina par des blessés de part et d’autre. Après quelque soin rudimentaire, tout ce beau monde était parti sur la route qui devait les ramener, pensait-il, à leur point de départ. Les heures défiles, puis une nuit, on les fait descendre de leur bétaillère bien encadrée par une cohorte de soldats. Le paysage qui les entourait n'était que pierre et dune, le jeune garçon regarda alors ses compagnons les yeux pleins de larmes.
- Enlevez vos chaussures! Commanda un soldat.
Ils s'exécuta tous sans mot dire. Alors un des geôliers les ramassa et les mis dans leur véhicule avant d'aboyer:
- La frontière avec l'Algérie est par là! Pointant la dune la plus proche.
Puis le bataillon remonta dans leur camion affrété pour l'occasion et reparti sans même leur laisser une bouteille d'eau. Ne sachant que faire, les Subsahariens comme ont les surnommes, commença à marcher vers la dune que le gendarme leur avait indiqué, puis vers une autre, toujours plus loin, espérant rejoindre la frontière. Cette frontière tant espérer ne viendrait jamais pour nombres d'entre eux car ce situant à plus de 250 kilomètres de leur départ. Ils ont dû abandonner pas mal de leurs amis sur cette route pour en fin de compte se retrouver face à d'autres militaires. L'histoire devait ce répéter... Si il n'y avais eu ses ONG pour les assistés et quelques médias, espagnol pour la plus parts, ils erreraient encore dans le désert. Après ce périple le jeune garçon ce retrouva dans un avion qui le ramena à Nouakchott. Le coeur lourd de culpabilité, il ne ce remettra probablement jamais de ce voyage vers l'eldorado qu'était, pour lui et ses compagnons, l'Europe.
Voilà en substance ce que la Communauté Européenne déclare par ses actes, relayé avec zèle par les autorités Marocaines et Espagnol...
Félicitations messieurs, vous avez réussi à m'écoeurer un peut plus de l'espèce humaine.
Lien: http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3212,36-697682@51-697828,0.html
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3214,36-698027@51-697828,0.html
Fallait que ça sorte... Désolé
Le jeune garçon un peut perdu, emboîta le pas du gendarme sans savoir ce qui l'attendait. Quelques instants plus tard, il retrouva certains de ses compagnons d'infortune rencontré durant son voyage aller qu'il pensait sans retour. Tout à sa joie, il ne remarqua pas le petit manège des militaires qui ne tarda pas à les entasser dans des bus.
- Où va-t-on? demanda-t-il fébrile.
- On te ramènent chez toi! répondit sèchement le soldat.
Le jeune garçon désespéré le supplia, mais la seule chose qu'il récolta se fut des coups. Un de ses compagnons qui avais entendu la dispute, essaya de le soustraire des coups de matraques que lui assénait le gendarme, mais en vain. Sans suivi une échauffourée qui se termina par des blessés de part et d’autre. Après quelque soin rudimentaire, tout ce beau monde était parti sur la route qui devait les ramener, pensait-il, à leur point de départ. Les heures défiles, puis une nuit, on les fait descendre de leur bétaillère bien encadrée par une cohorte de soldats. Le paysage qui les entourait n'était que pierre et dune, le jeune garçon regarda alors ses compagnons les yeux pleins de larmes.
- Enlevez vos chaussures! Commanda un soldat.
Ils s'exécuta tous sans mot dire. Alors un des geôliers les ramassa et les mis dans leur véhicule avant d'aboyer:
- La frontière avec l'Algérie est par là! Pointant la dune la plus proche.
Puis le bataillon remonta dans leur camion affrété pour l'occasion et reparti sans même leur laisser une bouteille d'eau. Ne sachant que faire, les Subsahariens comme ont les surnommes, commença à marcher vers la dune que le gendarme leur avait indiqué, puis vers une autre, toujours plus loin, espérant rejoindre la frontière. Cette frontière tant espérer ne viendrait jamais pour nombres d'entre eux car ce situant à plus de 250 kilomètres de leur départ. Ils ont dû abandonner pas mal de leurs amis sur cette route pour en fin de compte se retrouver face à d'autres militaires. L'histoire devait ce répéter... Si il n'y avais eu ses ONG pour les assistés et quelques médias, espagnol pour la plus parts, ils erreraient encore dans le désert. Après ce périple le jeune garçon ce retrouva dans un avion qui le ramena à Nouakchott. Le coeur lourd de culpabilité, il ne ce remettra probablement jamais de ce voyage vers l'eldorado qu'était, pour lui et ses compagnons, l'Europe.
Voilà en substance ce que la Communauté Européenne déclare par ses actes, relayé avec zèle par les autorités Marocaines et Espagnol...
Félicitations messieurs, vous avez réussi à m'écoeurer un peut plus de l'espèce humaine.
Lien: http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3212,36-697682@51-697828,0.html
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3214,36-698027@51-697828,0.html
Fallait que ça sorte... Désolé