Petites questions dans les arts-graphiques... IMPORTANT!!!

dylan-dog

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9 Mai 2002
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Bonjour tout le monde; je suis un jeune polygraphe qui depuis un certain temps je n'ai pas pu remettre la main dans mon domaine à cause d'un concours de circonstances! J'aimerais pouvoir plus que tout renouer avec ma profession et ainsi aller de l'avant; aussi, tout prochainement; je dois passer un stage dans une entreprise importante et j'espère pouvoir leur faire bonne impression; pour cela; pour pouvoir me remettre à jour; il me faut un certains nombres de réponses à mes questions:

-> Comment réaliser un PDF?
Le programme...à utiliser (Distiller; Xpress) afin qu'il soit flashable ou pour imprimante... Avez-vous une version en français? Quel PPD utilisé afin de pouvoir réaliser un fichier pour différentes utilisations. Une documentation; un site; un téléchargement sont les bienvenus.

-> Le flashage;
A quelle résolution flasher pour une trame; journal; magazine; ou luxe?

-> Un logo sur Illustrator;
Sous quel format doit-il être enregistré et quelles sont les différents réglages à vérifier?

-> Une image photoshop; pour la press: format; résolution de l'image... (300 dpi) etc...

-> Comment bien préparer un fichier Xpress? Couleurs; logos; textes; polices; pour flashage

Evidemment, je possède déjà un peu de pratique mais j'ai peur d'avoir perdu un peu "la main" même si mes bases sont suffisamment bonnes.

Avec ces questions; évidemment, vous pouvez penser que je débute mais il s'agit aussi de poser des questions "basiques" afin d'avoir plusieurs avis d'experts ou autres pour mieux préparer mon stage.

Je remercie à tous ceux qui réponderont à ce message et croyez que cela est très important pou moi; de formation polygraphe (opérateur PAO) - j'aimerais pouvoir préparer mon Brevet et pour cela je dois être compétent.

Tous programmes auxiliaires (PDF; Xpress ou autres).
Site; PDF pouvant résumer la plupart de ces questions; sont les bienvenus.

Pour les personnes habitant en Suisse; vous pouvez me contacter au: 079 297 02 03.

D'avance, je vous remercie et vous souhaite un agréable Week-end.
 
Salu Dylan
Je travaille aussi dans les arts graphiques et peut donc répondre à quelques-unes de tes questions.

- un bonne image sur photoshop doit être en 300 dpi, en quadri (CMJN), et au format EPS.

- pour le logo illustrator, fais attention au couleurs pantones ! Sépare bien tes couleurs si il ne doit pa y avoir de pantone dans ton produit final (sauf cas contraire) : sinon un pantone sera créé lors de l'importation dans X'press. Il doit être enregistré en EPS. Attention aux polices, lors de l'enregistrement de ton illustrator, coche la case "inclure les polices". Sinon c'est la police par défaut lors de l'impression ---> courrier !!!

- pour les PDF, je ne les utilisent que pour envoyer au client pour un vérification écran de sa part. Donc pas de flashage depuis un PDF, même si ca tent à le devenir. Pour faire un PDf, j'utilise Distiller (ou tu rentre tes paramètres de police et d'image) et acrobat pour modifier. J'imprime depuis X'press sur distiller et hop ca va tout seul !

- préparation d'un fichier x'press : sépare toutes tes couleurs (sauf si tu dois avoir un pantoine spécifique genre logo d'un client), vérifie tes polices : il ne doit pas y avoir de police stylisés !!! (tu sais les B pour bold ou le I de italique dans la fenetre en bas). Sinon, évidemment, vérifie tes surimpressions : texte noir ( ou très foncé) = surimpression et texte banc ou en couleur = aucun débord. imprime des sorties en séparation pour une vérification papier. Toutes tes images doivent être présentent et à jours. Evidemment, elles ne doivent pas être importées à 500 % ! (120 % max)

Connait-tu l'outil flightcheck ? il te permet de vérifier tout cela et bien plus encore
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Bon il y a surement d'autre chose à dire mais là je ne sais plus : faut dire que j'ai très faim là !
N'hésite pas à me contacter sur iChat si tu a d'autre question ([email protected]) ou à répondre ici même.

Bon courage et bien venu dans le monde des arts graphiques
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salut dylan, c'est avec beaucoup d'intérêt que j'ai lu ton message,si je décide de t'écrire c'est que tout simplement je me trouve confronter avec les même tracas que toi mais plutôt avec x-press et illustrator.
voila je voulais savoir si tu as des plans afin que je puisse assister un graphiste dans le but de compléter ma formation. Quand à moi je suis graphiste spécialisée dans le numérique (photoshop)

a+
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salut à toi,voila j'ai le même problème que dylan et justement je suis à la recherche d'un graphiste pour de l'assistanat afin d'aprofondir mes connaissances peut tu m'aider??ou bien connais tu une entreprise susceptible de prendre un stagiaire pour de l'assistanat merci d'avance

sean [email protected]
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la réso exacte pour une image est de 304.8 dpi (conversion de 120 pixels pouce…).

Pour le flash dans xpress utilise la commande rassembler les infos pour la sortie (après avoir vérifié si tout était ok; images cmjn, imports, pantones…) cette commande te dira si tu as des docs qui ont changés, si il sont à mettre à jours. Tu peux ensuite consulter le rapport qui est abscont mais pratique. Attention xpress ne rassemble pas les polices (sauf xpress6).

Pour les pdf hdef pour le flash, plusieurs solutions.
• l'ancienne : enregistrement des pages xpress en eps puis glissé déposé sur distiller (réglé en qualité prépresse…)
• plus conventionelle : via le sélécteur d'impression dans xpress en choisissant comme imprimante soit virtual printer soit pdf writer (il faut bien sur les créer avant…) puis en selectionnant les options hdef.
• la top du top : travailler sous indesign qui gère tout tout seul (mais tu peut changer les réglages si ton imprimeur utilise une solution pdf particulière).

Du coup le plus simple pour bien bosser c'est indesign qui permet les mâme fonctions xpress mais en mieux, complètement compatible avec photoshop et illustrator (adobe oblige) et sur tout moins cher puisque le pack adobe (photoshop/illustror/indesign) coûte le prix d'xpress…

Enfin pour illustrator verifie bien les couleurs (évite de mélanger les pantone et la quadri), tu peut morceler les tracés longs si ton illus est complexe.

Quand aux formats standard, l'eps est le seul qui ne pose pas de problème (image ou objet vectoriel) puis que c'est du postsript.

Voilà si jamais tu à d'utre questions n'hésite pas
 
Hallo,

Je veux bien te filer un coup de main, mais par forum interposé, au vu du nombre de questions que tu poses, je crains que cela ne soit un peu dur, et longuet…
Je peux te proposer de me contacter par mail perso via MacG, on essaiera de voir si on peut s'appeler ou autre.
A toi de voir. Mais bref, je suis dispo.


A oui, je suis graphiste aussi. :)

Sud


PS : Pour info, n'envoie jamais d'images à 308.54892563 dpi !!! :), quoi que ca puisse être comme conversion exacte, prends une trame (ex. 150) double ta résolution pour casser tes points (soit 300) et c'est tout !
 
benlabete a dit:
la réso exacte pour une image est de 304.8 dpi (conversion de 120 pixels pouce…).
Heu... il s'agit plutôt de 120 pixels par centimètre (dpc)...
D'autre part, il faut être prudent avec de tels affirmations, car ça n'existe pas, à proprement parler, de résolution "exacte"... tout dépend de ce que l'on veut faire, du contèxte, des contraintes techniques et artistiques, etc. Il y a trop de facteurs à considérer avant de donner une valeur de résolution appropriée.

noAr a dit:
PS : Pour info, n'envoie jamais d'images à 308.54892563 dpi !!! :), quoi que ca puisse être comme conversion exacte, prends une trame (ex. 150) double ta résolution pour casser tes points (soit 300) et c'est tout !
Certains travaillent en "dpi" (dots per inch), d'autres en "dpc" (dots per centimeters), c'est un choix personnel (parfois technique, certains scanners utilisent le centimètre comme unité de calcul). En tout cas noAr, même si ta méthode de calcul n'est pas vraiment incorrècte (c'est la plus répandue), elle n'est pas non plus tout à fait juste... mais bon... pour ne pas compliquer les choses (et les explications), on peut effectivement prendre ce calcul comme base de travail.
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Heu…

Dis moi — franchement — à quelle méthode alternative de calcul tu pensais ? (Non, vraiment ca m'intéresse !? Je ne vois pas à quoi tu peux faire allusion… :))

noAr
 
Re...
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noAr a dit:
Dis moi — franchement — à quelle méthode alternative de calcul tu pensais ? (Non, vraiment ca m'intéresse !? Je ne vois pas à quoi tu peux faire allusion… :))
Au fait, par précipitation, je n'ai pas bien formulé ma phrase, et, au lieu de "méthode", j'aurais mieux fait de parler de "rapport" ou "proportion".

Tout d'abord, je tiens à préciser que, dans le cadre de mon travail actuel, je réalise des documents essentiellement voués à être imprimés en offset avec une linéature de trame de 150 lpi et sur des supports papiers d'assez bonne qualité. Pour tous ces travaux, j'utilise une résoluton pour les images (et photo-montages) variant entre 225 dpi et 300 dpi (pratiquement jamais en dessous), avec une préférence personnelle pour 254 dpi (pour des simples questions de mise en page).

Alors en effet, au niveau de la méthode, j'utilise la même que toi noAr, c'est à dire que je me sert de la linéature de trame comme base de calcul, à laquelle j'applique rapport d'augmentation variable entre 1,5 et 2 fois sa valeur.

Mais, très souvent, je n'ai même pas à me poser la question, puisque les images sont déjà fournies en haute résolution, le plus suvent à 300 dpi, et je ne m'amuse à pas effectuer des re-échentillonnages gratuits et sans raison (et puis, on n'a jamais le temps pour de tels gymnastiques).

Je voudrais quand-même ajouter que, au délà de mes habitudes de travail actuelles, la proportion d'augmentation de la résolution des images (par rapport à la linéature de trame) peut varier selon divers critères, en particulier ceux concernant l'image (type d'image, sa qualité originale, son utilisation, etc.) ainsi que ceux concernant le procédé de reproduction (immpression numérique, offset, sérigraphie, etc.), et qu'il n'y a pas une règle absolue et universelle à respecter (si ce n'est que la résolution des images doit être toujours supérieure à la linéature de trame, sous peine d'avoir d'horribles effets de pixelisation dont tout le monde redoute, à moins, évidement, que ce ne soit volontaire).

En guise d'anectdote, je dirais que j'ai déjà fourni des images avec 150 dpi de résolution (toujours pour 150 lpi de trame), mais il s'agissait d'images déjà floues au départ et qui venaient en fond de page dans un document rempli de tableaux avec des fonds opaques. Le document c'est très bien imprimé et le client a été ravis du résultat, ce qui est, somme toutes, le plus important !

Enfin, pour conclure, je dirais que le rapport "2" (linéature de trame x 2 = résolution des images, soit, par ex. 150 lpi x 2 = 300 dpi) est une valeur sûre, et a largement fait ses preuves dépuis un bon moment déjà, permettant son utilisation en toute confience (en cas de doute, il ne faut pas hésiter à demander conseil, toujours avisé, à votre photograveur et/ou imprimeur), mais qui, en définitive, même s'il s'agit d'une formule efficace et fort pratique, n'est nullement une obligation technique. D'autres résolutions peuvent donner également d'excellents résultats, mais il faut se forger une petite expérience, afin de bien manipuler ces valeurs sans dégrader la qualité du document imprimé, tout en donnant entière satisfaction aux attentes qualitatives du client.

Voilô
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mea culpa pour mon erreur en conversion…(120 pixel cm)
La bonne réso est effectivement uthopique elle dépend de la linéature et du type d'impression. Partant du principe que 99% des impressions se font sur offset, et tenant compte du coef de sécurité (la linéature x 2), cela nous donne cela :
150(linéature standard pour l'ofsset) x 2 = 300
Soit mais sachant aussi que les fabricant de soft et de matériel sont anglosaxon on effectue une conversion pour retomber sur… 120 (soit 304,8). Je tient ses info d'un des plus gros flasheur de france.
 
Hallo !

Ok ok bien reçu. D'accord pour tout, à ceci près que… :)

Il me semble que le rapport "dpi double de la lpi" a un intérêt majeur, celui de systématiquement couper mes points de trames en quatre, et par là de les assouplir, aec les conséquences bénéfiques que tout le monde connait sur le modelé etc. dans le rendu de l'image (sans doute me diras tu que ce n'est certaines fois pas souhaitable, je crois toutefois que ca doit rester assez rare…, question de secteur, et tout le toutim). On pourrait également parler plus précisément de ces points de trame, de leur forme, des stochastiques, etc. Mais obn. C'est plus pour préciser ce petit truc. Je le répète, je pense que le forum n'est pas forcément idéal pour aller très loin dans ces questions techniques (ou alors il faut n'avoir que cela a faire :))

D'autre part, concernant les 300 et les 304,8, j'ai plutôt appris à simplifier la vie de toutes les machines à calculer qui nous entourent, et leur filer des documents composites à mouliner avec des résolutions hétérogènes et 3 chiffres après les virgules, non seulement je ne suis pas sûr que le 304,8 bouleverse l'impression, mais j'ai même l'intimes conviction que cela a plus de chances de causer des soucis… (je pense aussi à toutes les images à 12,5268 % ou autres trucs dans le genre).

Enfin, je dis ca… :) J'attends des comentaires.

Je suis surpris qu'il n'y ait pas plus de participants a ce post, et vous ? Non ?

noAr
 
Ok pour les images avec des tailles à la mord moi le nœud de type 12,4587 cm ou 104,6584% qui font plus de dégats qu'autre chose. Par contre sur des images complexes style tissu froissé avec de la trame et du motif (chose qui peut arriver assez souvent, il suffit que tu est un type en photo avec une veste pieds de poule ou prince de galle…) et la la différence entre 300 et 304,8 sera importante !
Mais bien sur il faut tenir compte du matos du flasheur, mais quand on est pas sur mieux vaut opter pour 304,8.
 
Hmm,

Tu l'entends toujours pour une trame 150 ? Ou une 152,4 ??
 
Bonjour à tous,

Merci pour cet excellent échange de post même si chacun semble rester sur ces positions...

Il me semble bien que l'on confonde allégrement le ppi (pixel per inch) et le dpi (dotch per inch), la première unité concernant les périphériques d'acquisition (photoscope et scanner), les écrans et les logiciels de traitement de l'image, la seconde les périphériques de sorties (flasheuse et imprimante) (parce que les imprimantes n'impriment pas des pixels mais des points d'encre ou taches, alias dotch).

Les flasheuse flashent à une définition de 1400 dpi (voire plus).

C'est donc que vous parlez bien de la définition en ppi de l'image mais à aucune moment de la définition de sortie sur la flasheuse. L'élément le plus important est donc la trame (en lpi).

J'espère que tout le monde à suivi...
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Ce qui m'étonne ce que personne n'est génée par le rapport entre le ppi et le dpi... Bref, si vous pouvez éclairer ma lanterne.

D'avance merci.

Valérie (qui pose des questions compliquées de bon matin)
 
hotclick a dit:
Qu'entendez-vous exactement par la separation de couleur? Y a t-il une"case" à cocher dans Xpress avant de donner le doc.?

Quand tu crées une couleur dans XP ou que tu importes un document multicouche, il faut ouvrir les couleurs et cocher séparation des couleurs pour chacunes des teintes importées ou crées, sinon la couleur sera considérée comme une couleur supplémentaire.

Valérie
 
est ce valable uniquement pour les pantone ou dois je le faire egalement lorsque je vais ds couleur>nouvelle couleur> création d'une nouvelle couleur en CMJN?

Je sais je semble sortir de nulle part mais peux-tu me donner + de details.

merci