LA PHILOSOPHIE DU POULET
La scène : un poulet au bord d'une route.
L'action : il la traverse.
La question : pourquoi le poulet a-t-il traversé la route?
- Platon : Pour son bien. De l'autre côté se trouve le Vrai.
- Aristote : C'est la nature du poulet de traverser les routes.
- René Descartes : Pour aller de l'autre côté.
- Martin Luther King : J'ai fait le rêve d'un monde où tous les poulets seraient libres de traverser les routes sans avoir à justifier leur acte.
- Bill Gates : Précisément, nous venons de mettre au point le nouveau "Poulet Office 2003 ", qui ne se contente pas de traverser les routes, mais calibre les grains, couve les oeufs, détecte les poussins indésirables, etc.
- Jean-Claude Van Damme : Le poulet la road il la traverse parce qu'il sait qu'il la traverse, tu vois la route c'est sa vie et sa mort, la route c'est Dieu, c'est tout le potentiel de sa vie, et moi Van Damme, quand je me couche dans Time cop quand le truc arrive je pense à la poule et à Dieu, et je fusionne avec tout le potentiel de la life de la road ! Et ça, c'est beau !
- George W. Bush Jr : Le fait que le poulet ait pu traverser cette route en toute impunité, au mépris des résolutions de l'Onu, représente un affront envers la démocratie, la liberté, la justice. Ceci prouve indubitablement que nous aurions dû bombarder le poulailler depuis longtemps. Dans le but d'assurer la paix dans cette région, et pour éviter que les valeurs que nous défendons ne soient à nouveau bafouées par ce type d'acte terroriste, le gouvernement des Etats-Unis d'Amérique a décidé d'envoyer 17 porte-avions, 46 destroyers, 154 croiseurs, appuyés au sol par 243 000 GI et dans les airs par 846 bombardiers. Ils auront pour mission, au nom de la démocratie, de la liberté, de la justice, d'éliminer toute trace de vie des poulaillers, à 5000 km à la ronde, puis de s'assurer, par des tirs de missiles ciblés, que tout ce qui ressemble de près ou de loin à un poulailler soit réduit à un tas de cendres, et ne puisse plus défier notre nation par son arrogance. Nous avons décidé qu'ensuite, cette région sera généreusement prise en charge par notre gouvernement, qui rebâtira des poulaillers selon les normes de sécurité en vigueur, avec à leur tête, un coq démocratiquement élu par l'ambassadeur des Etats-Unis. Pour financer ces reconstructions, nous nous contenterons du contrôle de la production céréalière de la région pendant 30 ans, sachant que les autochtones bénéficieront d'un tarif préférentiel sur une partie de cette production, en échange de leur totale coopération. Cette opération, je l'ai baptisée " Freedom for the chicken " ! Que Dieu bénisse l'Amérique.
Bon, ok je sors...