Bonjour,
Depuis toujours, éditeurs et constructeurs nous assènent des chiffres de vente complètement incroyables et à la limite du fantaisiste. Comment se faire une idée du marché réél de l'informatique quand même les bilans comptables sont truqués ?
Récemment, eMagic, lors de son rachat par Apple, affirmait avoir 200 000 utilisateurs. Je ne sais pas si vous vous rendez compte de ce que peut représenter 200 000 utilisateurs... Si c'est vrai, tant mieux pour eux, mais bon, personnellement, sachant qu'un éditeur ne donne jamais ses vrais chiffres de vente, j'applique la formule magique suivante "Prends le nombre annoncé et divise par 10 tu aura une bonne estimation de la réalité."
Le mensonge est devenu tellement usuel dans ce milieu que celui qui ne ment pas n'est même plus crédible.
Un exemple ? ok.
Je prends ma canne, remets mon dentier et je plonge dans mes archives des années 80. Ceci est une histoire vraie, mais si vous m'avez suivi jusque là, considérez qu'a priori elle est fausse et vérifiez la...
A l'époque j'était étudiant et je développait pour me faire quelques sous des jeux vidéos et des protections anti-pirates.
Souvent les éditeurs préparaient un jeu, finissaient le code, imprimaient la notice, peaufinaient les dossiers presse et le plan média. Quand au terme de la dernière réunion ils s'étaient mis enfin d'accord sur la longueur des jupes des attachées de presse, ils se rendaient en général compte que la protection anti copie de leur logiciel ne tenait pas 10 secondes.
C'est là que j'intervenait., je prenait l'avion passait quelque jours sur place, pour pondre quelque chose de vaguement solide qui puisse tenir un mois ou deux.
Un jour, j'ai été contacté par une grosse boite de jeu Lyonnaise (que je ne nommerait pas par égart pour leur pudeur) pour intervenir sur la version Commodore 64 de leur dernier jeu : "Mandragore". Je négocie mon contrat à 1 FF l'exemplaire vendu.
Un mois après le PDG de la société annonce à la presse 50 000 exemplaires vendus en France. Moi, je me dit "tout bon" !.
Quand après moultes péripéties et engueulades téléphoniques (ce sont de très mauvais payeurs en plus) je recoit enfin mon chèque : 5000 FF.
Facteur 10 Cap'tain.
Et j'ai d'autres exemples si vous le désirez...
Cordialement
Depuis toujours, éditeurs et constructeurs nous assènent des chiffres de vente complètement incroyables et à la limite du fantaisiste. Comment se faire une idée du marché réél de l'informatique quand même les bilans comptables sont truqués ?
Récemment, eMagic, lors de son rachat par Apple, affirmait avoir 200 000 utilisateurs. Je ne sais pas si vous vous rendez compte de ce que peut représenter 200 000 utilisateurs... Si c'est vrai, tant mieux pour eux, mais bon, personnellement, sachant qu'un éditeur ne donne jamais ses vrais chiffres de vente, j'applique la formule magique suivante "Prends le nombre annoncé et divise par 10 tu aura une bonne estimation de la réalité."
Le mensonge est devenu tellement usuel dans ce milieu que celui qui ne ment pas n'est même plus crédible.
Un exemple ? ok.
Je prends ma canne, remets mon dentier et je plonge dans mes archives des années 80. Ceci est une histoire vraie, mais si vous m'avez suivi jusque là, considérez qu'a priori elle est fausse et vérifiez la...
A l'époque j'était étudiant et je développait pour me faire quelques sous des jeux vidéos et des protections anti-pirates.
Souvent les éditeurs préparaient un jeu, finissaient le code, imprimaient la notice, peaufinaient les dossiers presse et le plan média. Quand au terme de la dernière réunion ils s'étaient mis enfin d'accord sur la longueur des jupes des attachées de presse, ils se rendaient en général compte que la protection anti copie de leur logiciel ne tenait pas 10 secondes.
C'est là que j'intervenait., je prenait l'avion passait quelque jours sur place, pour pondre quelque chose de vaguement solide qui puisse tenir un mois ou deux.
Un jour, j'ai été contacté par une grosse boite de jeu Lyonnaise (que je ne nommerait pas par égart pour leur pudeur) pour intervenir sur la version Commodore 64 de leur dernier jeu : "Mandragore". Je négocie mon contrat à 1 FF l'exemplaire vendu.
Un mois après le PDG de la société annonce à la presse 50 000 exemplaires vendus en France. Moi, je me dit "tout bon" !.
Quand après moultes péripéties et engueulades téléphoniques (ce sont de très mauvais payeurs en plus) je recoit enfin mon chèque : 5000 FF.
Facteur 10 Cap'tain.
Et j'ai d'autres exemples si vous le désirez...
Cordialement