Priorité du logiciel libre dans l'enseignement supérieur

Les logiciels libres savent parfois être simples et efficaces. C'est leur point fort. Par contre, leur ergonomie et leur esthétique peut être très discutable.
La lisibilité des polices sous OOo, par rapport même à MS et, a fortiori, si on la compare à Pages, est juste une horreur. Firefox, pour les mêmes raisons, je ne m'y fais pas.

Pour avoir un bon logiciel, il faudrait engager des spécialistes de l'ergonomie, quelques designers dignes de ce nom (pas des merdes qui font de l'inergonomique égocentrique) — si on pouvait fondre les deux en un ce serait bien. Virer les pubards pour transférer des dépsenses inutiles et nuisibles vers de l'utile et humain serait une piste à suivre . Il faut des bons pour faire les polices et les moteurs de rendu et pas seulement des nerds monomaniaques de la "fonction qui tue." Quant aux parasites, qu'ils trouvent d'autres arbres sur lesquels proliférer.

Un rapport entre de bons techniciens, de bons ergonomes et une philosophie de fonctionnement qui tient la route devrait pouvoir unir du libre (pour le moteur) et du privé (pour l'interface). Et il faut que tout ce petit monde soit correctement rémunéré, mais non abusivement en raison inverse de leur utilité.En gros, même si c'est trop tard, il faudrait du Apple pas mis en bourse et moins rapace.
 
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Réactions: Atlante et iluro_64
Les logiciels libres savent parfois être simples et efficaces. C'est leur point fort. Par contre, leur ergonomie et leur esthétique peut être très discutable.
La lisibilité des polices sous OOo, par rapport même à MS et, a fortiori, si on la compare à Pages, est juste une horreur. Firefox, pour les mêmes raisons, je ne m'y fais pas.

Pour avoir un bon logiciel, il faudrait engager des spécialistes de l'ergonomie, quelques designers dignes de ce nom (pas des merdes qui font de l'inergonomique égocentrique) — si on pouvait fondre les deux en un ce serait bien. Virer les pubards pour transférer des dépsenses inutiles et nuisibles vers de l'utile et humain serait une piste à suivre . Il faut des bons pour faire les polices et les moteurs de rendu et pas seulement des nerds monomaniaques de la "fonction qui tue." Quant aux parasites, qu'ils trouvent d'autres arbres sur lesquels proliférer.

Un rapport entre de bons techniciens, de bons ergonomes et une philosophie de fonctionnement qui tient la route devrait pouvoir unir du libre (pour le moteur) et du privé (pour l'interface). Et il faut que tout ce petit monde soit correctement rémunéré, mais non abusivement en raison inverse de leur utilité.En gros, même si c'est trop tard, il faudrait du Apple pas mis en bourse et moins rapace.

En bref, une utopie ! :D :zen: :cool:
 
Le problème qui ne semble pas frapper beaucoup de gens, c'est que quand l'homme est le seul à pouvoir décider de son avenir, l'utopie devient une nécessité autant qu'un impératif moral.
Si on n'avance pas du point de vue social ou intellectuel, on reculera.

Les humains tentent désespérément de se cacher une évidence : l'avenir est entre leurs mains. S'ils se rebalancent comme une patate chaude et que, de temps à autre, un d'entre eux en profite pour bouffer la patate, on est mal barré.
Ce n'est pas du réalisme mais de l'irresponsabilité.

Soyons réalistes, réalisons.
 
L'adoption du libre restera toujours freiné par sa propre communauté. Il est difficile de nier qu'il y a une culture qu'y s'est développée avec le libre, que cette culture est impropre à la consommation, que par définition le libre ne peut pas être consommé. Hors pour que les consommateurs l'adoptent, il ne faut pas attendre que le monde change mais déjà accepter de faire un pas dans sa direction. Les utopies ne sont pas différentes des idéologies, on finit par vouloir construire une société à côté du monde en espérant le miracle, que le monde changera de lui même en acceptant finalement la vérité.

Retour au sujet :p La communauté Linux est beaucoup plus sectaire que la communauté Apple. Avant de rêver à des particuliers qui adoptent des machines pré-conçu avec Linux, avant de les voir se faire aider par des PME, regardez notre propre communauté. Nous ne sommes pas capable de ne pas prendre de haut les switchers. Nous pensons que notre ancienneté et notre aptitude à avoir vue la Vérité du Mac avant la génération de l'iGogo nous rends meilleurs. On continue à vénérer le Pro, un concept que nous n'avons toujours pas défini mais qui est très pratique pour différencier nos besoins de ceux des nouveaux arrivants. Nous sommes tous des utilisateurs avancés.

Maintenant aller faire un tour sur un forum Linux, précisez que vous venez de Mac Os. Constatez ensuite. Le Mac s'est popularisé grâce à des iBidules, sans eux on aurait pu attendre une centaine d'année avant de voir des gens faire le saut pour la sympathie et l'ouverture d'esprit de notre communauté. La communauté linux peut être incroyablement pire, a toujours été un des moteurs qui pousse les gens à en revenir.
Le Docteur, tu suggères de la diriger avec un designer, un programmeur, et un philosophe. Essaie d'aller leur dire ça maintenant.:D
 
Dernière édition par un modérateur:
Il y a malheureusement beaucoup de vrai dans tout ce qui a été dit dans les posts précédents.

On peut dire que les pire ennemis de Linux et Cie ce sont les Linuxiens eux-même, cantonnés dans une vision de l'informatique qui ne va pas au-delà d'eux-même.

L'ambition originelle de Linux et de son promoteur/créateur, L.T, était d'être la référence en matière de système d'exploitation UNIX. Il est intéressant de se rappeler comment L.T. avait tenu des propos "destructeurs" à l'égard d'Apple, lorsque la pomme est passée à UNIX, mais en choisissant plutôt celui désigné par BSD.

D'un point de vue "accessibilité au grand public" je considère que Linux est à "laisser de côté". Linux n'est, en fait, qu'un Unix comme les autres, qui, quoi qu'on en pense, n'est pas plus accessible au non professionnels de l'informatique que le sont les autres Unix. Je ne suis pas certain que les habillages graphiques, bien que certains soient intéressants pour ceux qui ont mis les mains dans le cambouis, soient très orientés vers l'utilisateur lambda d'un PC/Windows ou d'un Mac/OS X.

L'utopie Linux n'a pas été à la hauteur des ses prétentions. Elle a souvent flirté avec l'anarchie. Cela n'est pas la direction où s'égarer si l'on a la prétention de devenir un standard industriel. Mais, peut-être, la véritable ambition est-elle de se cantonner à une forme d'élite intello-informaticienne.