Exercice rhétorique à prendre cum grano salis
pickwick bompi François
J'ai suivi ce fil depuis les coulisses et je m'avoue déconcerté par la suite des événements, rien ne semblant se passer conformément aux attentes les plus "légitimes".
- a) D'abord, je ne comprends pas du tout pourquoi la commande proposée par
bompi pourrait bien ne pas marcher
holistiquement sur l'objet-cible : le répertoire global de l'utilisateur (que nous continuerons d'appeler :
brol). En effet, elle impose en droits
root une rectification récursive de l'
user propriétaire sur toute la profondeur de l'arborescence du répertoire de
brol. Comment pourrait-il se faire que le propriétaire de sous-dossiers directs (comme
Documents ou
Pictures) n'ait pas été rectifié à
brol par cette commande récursive ?
Je ne vois pas du tout comment un attribut d'immutabilité (le
flag:uchg) aurait pu venir verrouiller l'état de pareils
items contre toute opération d'écriture, cela simplement parce que l'avatar d'utilisateur graphique de
root aurait procédé à une recopie de fichiers à l'intérieur de ces sous-dossiers.
Je ne vois qu'une raison : si la commande a été passée dans le «
Terminal» de la session d'utilisateur graphique de
root, alors le libellé :
Bloc de code:
sudo chown -R brol "/Users/brol"
est invalide, car la mention
sudo est contradictoire du statut de
root qui n'a pas, dans son avatar graphique, à se demander à lui-même en tant que
Super-User Logique le droit de procéder d'après ses propres droits. L'utilisateur graphique
root est l'avatar immédiat du
Super-User logique. C'est comme le
cocher divin du char d'
Arjuna, dans la
Bhagavad Gîtâ : il est le dieu
Krishna sous forme d'
avatar. Par conséquent, en tant que cette incarnation (graphique), il n'a pas à requérir la permission d'être le
Principe dont il est l'
avatar. Mais ne nous égarons pas... Une commande
sudo ... dans le «
Terminal» de la session graphique
root est rejetée car l'option
sudo y est déplacée et donc absente.
Il faudrait donc, dans le «
Terminal» de la session graphique de
root, passer les 2 commandes suivantes :
Bloc de code:
chflags - R nouchg /Users/brol
chown -R brol:staff /Users/brol
(en remplaçant les 3 occurrences de
brol par le nom court véritable de l'utilisateur concerné). Sinon, c'est dans le «
Terminal» d'une des session
admin d'utilisateurs qu'il convient de libeller ainsi les commandes :
Bloc de code:
sudo chflags - R nouchg /Users/brol
sudo chown -R brol:staff /Users/brol
--------------------
- b) mais voici plus croquignolet. J'ai réitéré maintes fois naguère l'expérience suivante : étant donné 2 utilisateurs
admin expérimentaux :
brol et
toto, créés
ad hoc, dont les Cartes d'Identités Logiques portent a priori en mention du chemin au dossier de départ d'utilisateur (permettant d'ouvrir une session graphique) : respectivement
/Users/brol &
/Users/toto --> modifier dans la Carte d'Identité Logique de
brol le chemin à son dossier de départ de
/Users/brol à
/Users/toto suffit, au re-démarrage, pour
imposer récursivement l'user : brol à la profondeur de l'arborescence du dossier de départ possédé par le ci-devant user : toto.
Pourquoi cette appropriation récursive du dossier de départ avec son contenu à l'utilisateur substitué (car telle était la règle politique que j'avais naïvement tirée de ces expérimentations) n'a-t-elle pas opéré dans le cas de
pickwick ?
Puisque je n'en suis pas à une
métaphore près (figure rhétorique incarnant par excellence la puissance de la
récursivité dans l'imaginaire) - n'a-t-on pas affaire ici à une différence analogue à celle d'une
usurpation du pouvoir d'État vs une
immigration clandestine inassimilée ? Si, un espace national constitué, j'envisage un usurpateur s'emparer du pouvoir par un coup d'État (par exemple
De Gaulle), alors s'ensuit une révision générale du cadre légal chargée de propager à toute la profondeur de l'espace politique la légitimité neuve de l'usurpateur (la
Constitution de la Vè République). Si par contre, un espace national constitué avec un Chef d'État exerçant légitimement le pouvoir sans qu'intervienne aucun changement à la tête de l'État, j'envisage une immigration clandestine introduisant après coup une population non-assimilée - il est clair que la légalité antérieurement propagée se trouve ici contredite par l'importation
a posteriori d'éléments inassimilés.
(Je prie le lecteur de ne voir absolument aucun "programme politique" suspect s'esquisser à travers ce petit exercice métaphorique, l'auteur adhérant a priori à la déclaration de Nietzsche : «L'État est le plus froid de tous les monstres froids, et il ment froidement en déclarant : Moi, l'État, je suis le Peuple»)
Je pense que
pickwick a créé un "mouvement migratoire" local dans le cadre légal préconstitué d'un dossier d'utilisateur, si bien que sa population de fichiers immigrés est restée fidèle à ses premiers usages. Pour restaurer une "légalité universelle", il aurait fallu procéder après coup à la violence d'une "usurpation légitime" par le haut : après avoir édité dans la Carte d'Identité d'Utilisateur de
brol (Panneau des
Préférences Système/Utilisateurs et groupes --> sélection du nom d'utilisateur avec la touche
ctrl pressée -->
Options avancées... qui donne accès graphiquement à cette Carte d'Identité) le chemin au dossier de départ de
brol de
/Users/brol à
/Users/toto (nécessité de créer un compte admin bidon pour ce faire) et re-démarré dans cette session forcément vide, car neuve (expérience équivalente à un exil) ; ré-éditer dans la Carte d'Identité d'Utilisateur de
brol le chemin à son espace politique : de
/Users/toto à
/Users/brol da capo --> cette "usurpation légitime" (équivalant à un retour d'exil au pouvoir de l'ancien chef d'État) aurait vraisemblement exercé un effet législatif récursif : la propagation à la profondeur de l'arborescence du domaine de l'autorité du nouvel Utilisateur.
--------------------