Donc, en fait et si je comprends bien : «contone» = «bitmap», sauf pour Photoshop qui appelle «bitmap» les images monochromes sans dégradés (1 bit).
Oui et non... parceque "bitmap" a maintenant en français deux significations

donc ce n'est pas toujours simple de s'y retrouver !!! il y a donc :
- des images de
type bitmap : ce sont toutes les images avec des pixels
(par opposition aux images vectorielles),
- des images en
mode bitmap (terme un peu erroné probablement amené par une mauvaise traduction d'un menu de Photoshop) : ce sont les images "au trait" ou monochromes ou 1-bit - en english : "LineArt" ou "LineWork"
(par opposition aux images contones)
Donc, les images contone sont des images de
type bitmap, en
mode niveaux de gris ou mode CMJN... et ce sont des images qui devront être tramées pour être imprimées.
(et après tramage par le RIP, ça devient des image demi-tons ("haltones" en english), ce qu'en traditionnel on appelait effectivement des "similis")
Et les images "au trait" (ou monochromes ou 1-bit) sont des images de
type bitmap, en
mode bitmap... qui n'ont pas besoin d'être tramées.
En typographie (mon premier métier), on appelait «image au trait» toute image monochrome ou polychrome en tons directs (une encre par couleur) et qui ne nécessitait donc pas de tramage.
Tout à fait d'accord pour l'image monochrome.
En revanche je ne connaissais pas cette "extension" de l'appellation à des images polychromes en ton direct ???
(mais ça expliquerait pourquoi l'appellation "au trait" est aussi utilisé par certaines personnes pour designer les images vectorielle Illustrator !!!)
(typographie ??? ou photogravure ? parceque la gestion des images, c'est plutôt de la photogravure !!!)
On appelait «similigravure» une image monochrome ou polychrome (tri- ou quadrichromique) avec des dégradés et qu'il fallait donc tramer.
Ok, je suis presque d'accord : la "simili" ce n'est pas l'image "
qu'il fallait donc tramer" (ça c'est l'original !), la "simili" c'est l'image tramée, fabriquée par le banc repro, qui se retrouve sur le film (puis la plaque et le papier à la sortie de la presse offset).
Mais à cette époque, il n'y avait que deux étapes : une photo papier devenait directement un ou quatre film-s tramé-s (la simili)...
... alors que maintenant, entre la photo papier originale et le film tramé, il y a une étape supplémentaire qui est l'image informatique "ton-continus" (ou contone) c'est à dire l'image avec des pixels en niveaux de gris ou en RVB ou en CMJN
(et c'est le RIP de la flasheuse qui transformera l'image à pixels tons-continus/contone en image demi-tons tramée, anciennement appelée "simili")
Donc, ton blason, effectivement si il avait été fait en photogravure traditionnelle, il aurait pu être traité "au trait" avec 4 films pour 4 tons direct (or, rouge, vert et noir si j'ai bien vu), sans trame puisque ce sont des couleurs à l'aplat...
... et, toujours en trad, il aurait pu également être traité "au trait" en utilisant le film du noir comme masque principal et avec des masques inactiniques rouges pelables (genre folamask) secondaires et des trames mécaniques pour en sortir 4 films CMJN en benday, avec soit un 5e film pour l'or en ton direct, soit un or bricolé en quadri
(et ça c'est l'équivalent d'un travail en vectoriel-CMJN dans Illustrator)
... mais ce que tu décris que tu fais dans XPress, à partir d'une image JPEG, ton image est alors une image en CMJN donc une image contone.
(et si tu as une résolution de sortie suffisante, du genre au moins 800 ppi, tu peux aussi séparer les 4 couleurs de ton blason en jouant avec les couches de Photoshop pour recréer 4 images en mode bitmap, une pour chaque couleur, puis remonter ces 4 images les unes sur les autres dans 4 blocs image dans Xpress, et pour finir coloriser chaque image avec la couleur voulue en ton-direct... : tu auras alors refait avec Photoshop et XPress exactement ce que tu as connu et/ou fait il y a 25 ans en traditionnel !!!)