Recherche De Police De Caractere

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... Quand je vois le boulot que font certains graphistes, j'ai du mal à imaginer que l'industrie du print est sclérosée.

Je trouve ton discours un peu pompeux, un peu "artiste incompris".
De plus, je ne vois pas en quoi bosser proprement bride l'imagination.

Comment peux-tu raisonner en RVB sur un travail imprimé en CMJN...
Rien qu'avec ce postulat TU NE PEUX PAS avoir un travail correct à la fin.
Même en travaillant en CMJN à l'écran, j'ai toujours mon nuancier Pantone à la main pour comparer le rendu final au rendu écran (quel vieux ringard...;) ).
Connaître comment travaille un imprimeur, la réaction des couleurs sur un papier, d'un vernis etc. fait tout autant partie du processus créatif que le choix de la typo ou de l'image il me semble.

De plus, donner un fichier propre à l'imprimeur c'est ton boulot, que tu le veuille ou non (sans parler du respect). Si tu n'as pas compris, effectivement, reste au web.

PS. Il m'arrive de temps en temps d'aller piocher chez dafont un p'tit dingbats, un p'tit picto... La honte !
 
Le rendu, l'impression, et les problèmes de profils / typos, c'est le travail de l'imprimeur, pas du créatif.
Faux : ce n'est théoriquement ni le travail du créatif, ni le travail de l'imprimeur : c'est le travail de plusieurs intervenants intermédiaires qui sont les photograveurs et les exés :
- c'est le photograveur qui s'occupe de tout ce qui concerne les images, leur rendu et leur adaptation aux presses,
- et c'est l'exé qui réalise techniquement la création du créatif pour livrer un fichier prêt à flasher à l'imprimeur.

Les problèmes n'arrivent en fait seulement que quand le créatif se mêle de vouloir faire le travail du photograveur et de l'exé sans savoir le faire et que - alors qu'il a promis à son client et à l'imprimeur des fichiers "prêts à flasher" -, il lui livre en réalité une maquette de travail dans laquelle la photogravure et l'exé sont au mieux à finir, au pire à réaliser complètement : l'imprimeur est alors obligé de faire et de finir un travail qui n'était pas prévu et pas compris ni dans les delais, ni dans le devis, et personne ne veut lui laisser le temps nécessaire pour le faire, ni le payer.
Et là, il y a un problème simple : il y a tout simplement "tromperie sur la marchandise", puisque le travail livré par le créatif n'est pas conforme à ce qu'il avait promis de faire, et à ce pourquoi il a été payé.


Maintenant, si tu veux livrer des images RVB à un imprimeur pour le même prix que des fichiers "prêts à flasher", c'est que tu n'as rien compris à la chaîne graphique, ou que tu prends les autres pour tes larbins ou que tu es un escroc : tes images RVB, soit tu les livres à un photograveur et tu le payes pour faire son travail, soit tu les donnes à l'imprimeur et tu lui payes le supplément de travail, soit tu apprends à te les convertir toi-même correctement en CMJN en fonction des impératifs de l'impression, et tu comprendras alors peut-être pourquoi les imprimeurs refusent de faire ce travail gratis.
 
Le rendu, l'impression, et les problèmes de profils / typos, c'est le travail de l'imprimeur, pas du créatif. L'un n'a pas à mâcher le travail de l'autre, ils ont juste à coopérer pour éviter les conflits / incompatibilité, mais le créatif n'a pas à mettre le nez dedans.

Je ne suis pas le seul à penser cela. Les professeurs maquettistes que j'ai eu, vraiment très talentueux, sont aussi dégoûtés par tout les problèmes que leur posent les imprimeurs, alors que ça ne devrait pas toucher le créatif.

Il ne te viendrait pas à l'idée de mettre dans une CSS "gris plutôt clair et tirant sur le bleu" et de demander à ton hébergeur de convertir ça dans le bon code couleur, alors pourquoi demander ça à un imprimeur ? Je parie que tu ne réalise pas tes sites en Wysiwyg, tu vas plus loin non ? Alors pourquoi ne pas adopter la même démarche pour le print ?

En fait là où tu te trompes, c'est que ce n'est peut être pas le problème du graphiste (en tant que créatif du moins) mais c'est encore moins le problème de l'imprimeur. C'est absurde de croire ça ! Je ne peux pas croire qu'un prof ayant réellement exercé dans la profession peut avoir validé cette opinion.

En fait c'est le problème d'une 3e profession intermédiaire et qui gère la partie prépresse du graphisme. Donc soit l'imprimeur a un service qui gère (et facture) ça soit, c'est le graphiste qui le fait lui même (et qui a donc deux casquettes : créatif et prépresse), ce qui est la démarche la plus cohérente en général. Mais si on donne un fichier prêt à flasher, c'est un fichier prêt à flasher.

Quant à la séparation CMJN… Comment peut on se décharger de ça ? Comment l'imprimeur pourrait deviner ce qu'on veut faire ?

Comme toi je ne suis pas technicien. Comme toi, les problèmes techniques me gavent. Comme toi je trouve dommage qu'on accueille parfois un peu froidement ceux qui débutent et qui ne demandent qu'à apprendre. Mais tout métier a sa part de contraintes.
 
Je comprend un peu mieux votre point de vue, merci de vos réponses qui sont plutôt intéressantes.

Donc. Selon vous le graphiste doit préparer le travail pour l'imprimeur de façon à ce que lui n'aie pas de problèmes avec sa machine. C'est là qu'il y a un hic. Le graphiste n'a pas à s'occuper de préparer son fichier pour que la machine de monsieur l'imprimeur fonctionne bien. Pourquoi les imprimantes ne sont-t-elles toujours pas capable d'interpreter correctement les polices TT ? En quoi ça conçerne le graphiste ? Pourquoi devrait-il se priver de matière première, sous prétexte qu'elle n'est pas compatible avec le terminal de sortie ? Autant pour le web, on a des impératifs techniques indiscutables : Respect de la résolution, souci de légèreté, facilement adaptable en CSS... Autant pour le Print, à part le format & la définition, qui permettent de définir la composition & la qualité d'impression, on se demande où sont les impératifs techniques ? N'importe quelle imprimante est capable d'imprimer correctement une image lambda, pourquoi des machines pro sont-elles aussi complexes ? Dans le cas de milliers de tirage, évidemment que le calcul des couleurs est nécessaire pour diminuer au maximum la facture, évidemment qu'il faut prévoir des fonts de qualité dans le bon format. Mais dans le cas d'un one-shot, pourquoi autant de galère ? Je reste baba devant tant de perte de temps, d'anti-productivité, de problèmes qui ne devraient pas se poser.

Quand au fait qu'il faille travailler directement en CMJN, je dis non, à moins que le fichier de travail se destine uniquement au Print. Car dans de nombreux cas on doit passer les créations dans plusieurs logiciels, dont Flash, After Effects, etc... Et dans ce cas, on travaille en RVB pour éviter tous les bridages créatifs de Photoshop en CMJN, les problèmes de conversion des calques, des styles & des calques de réglages d'un logiciel à l'autre.
 
Selon vous le graphiste doit préparer le travail pour l'imprimeur de façon à ce que lui n'aie pas de problèmes avec sa machine. C'est là qu'il y a un hic. Le graphiste n'a pas à s'occuper de préparer son fichier pour que la machine de monsieur l'imprimeur fonctionne bien.
Bon, on va te répéter ça une fois de plus : pour réaliser une impression correcte, il y des impératifs techniques à respecter, différents selon les procédés d'impression... donc soit tu connais ces impératifs techniques et tu fais ton fichier en les respectant, et dans ce cas le fichier est prêt à flasher et l'imprimeur peut respecter son devis et son délai, soit tu fais ce que tu as envie sans rien respecter, et il y aura obligatoirement un travail d'adaptation pour que ta création soit imprimable : ce travail d'adaptation s'appelle l'exé, la photogravure et le pré-presse, et comme c'est un travail supplémentaire il va falloir le payer... en clair, tu fais le travail d'exé/photogravure, ou tu payes quelqu'un pour le faire.



Pourquoi les imprimantes ne sont-t-elles toujours pas capable d'interpreter correctement les polices TT ?
Parce que les seules imprimantes qui sont utilisables pour flasher un film ou une plaque doivent être PostScript : c'est bête, mais les logiciels de PAO ne peuvent faire les séparations couleur indispensable à l'impression offset ou sérigraphie que sur des imprimante PostScript.
Et les fontes TrueType ne sont pas compatibles avec le langage PostScript et nécessitent un traitement à part qui fonctionne plus ou moins bien selon le niveau PostScript et les imprimantes.

Mais au-delà des problèmes de compatibilité entre le TT et le PostScript, le problème avec les polices de Dafont c'est qu'elles ont surtout le plus souvent le défaut d'être mal faites et de planter les RIP, voire même de bloquer le moteur d'impression des softs de PAO avant même d'envoyer quoi que ce soit à l'imprimante.



En quoi ça conçerne le graphiste ?
Parceque le minimum pour une création graphique destinée au print, c'est au moins d'être imprimable... sinon, ça ne sert pas à grand-chose.


Pourquoi devrait-il se priver de matière première, sous prétexte qu'elle n'est pas compatible avec le terminal de sortie ?
Là, j'hallucine... ca paraît assez évident : parceque si ta création n'est pas compatible avec le terminal de sortie, elle ne pourra tout simplement pas être imprimée...


Autant pour le web, on a des impératifs techniques indiscutables : Respect de la résolution, souci de légèreté, facilement adaptable en CSS... Autant pour le Print, à part le format & la définition, qui permettent de définir la composition & la qualité d'impression, on se demande où sont les impératifs techniques ?
Là, ça devient du grand n'importe quoi : au lieu de sortir des conneries aussi énormes, va plutôt faire une vraie formation sur le print, avec des vrais profs, tu y apprendras les impératifs techniques indiscutables du print... qui sont d'ailleurs beaucoup plus nombreux et beaucoup plus contraignants que ceux du web : n'importe quel péquin lambda est capable de mettre en ligne un site, mais je défie ce même péquin de sortir une feuille imprimée d'une presse offset (sans même parler d'une feuille correcte)

(d'ailleurs, au passage, il faudrait que tu révises aussi tes techniques du web : la résolution n'a aucune importance pour une image destinée au web...)
 
.... // Je veux dire, c'est vraiment le pire milieu de graphisme, le parent pauvre du truc quoi, j'ai beau lire des tonnes de bouquins sur le sujet, avoir la culture du milieu avec tous les courants comme le futurisme, le bahaus, le dada, le memphis, le victorien, je trouve que ça reste vraiment rudimentaire du point de vue de la richesse graphique.// ....

Bauhaus !

Tu me le copieras 100 fois. :p


Pour le reste je ne suis pas. Reste au web si le graphisme print ne te convient point.
 
le problème avec les polices de Dafont c'est qu'elles ont surtout le plus souvent le défaut d'être mal faites et de planter les RIP, voire même de bloquer le moteur d'impression des softs de PAO avant même d'envoyer quoi que ce soit à l'imprimante.

Je vais nuancer ça un poil si tu permets (par respect pour quelques vrais typographes qui proposent des polices sur Dafont).
Quand on utilise les polices qui se trouvent sur Dafont on prends le risque d'utiliser un fichier dont on ne connais pas la provenance et la qualité (voir les droits, qui sont parfois limite !). C'est pourquoi, encore plus pour les professionnels débutants, il convient de mettre en garde contre une utilisation irraisonnée ce site. Et encore une fois ce n'est pas la responsabilité de l'imprimeur si on utilise une police dangereuse pour la qualité de l'impression !
 
Bon, on va te répéter ça une fois de plus : pour réaliser une impression correcte, il y des impératifs techniques à respecter, différents selon les procédés d'impression... donc soit tu connais ces impératifs techniques et tu fais ton fichier en les respectant, et dans ce cas le fichier est prêt à flasher et l'imprimeur peut respecter son devis et son délai, soit tu fais ce que tu as envie sans rien respecter, et il y aura obligatoirement un travail d'adaptation pour que ta création soit imprimable : ce travail d'adaptation s'appelle l'exé, la photogravure et le pré-presse, et comme c'est un travail supplémentaire il va falloir le payer... en clair, tu fais le travail d'exé/photogravure, ou tu payes quelqu'un pour le faire.

Je trouve ça aberrant, tout simplement, qu'il faill quelqu'un entre le créatif et l'imprimeur, pour que les imprimantes "pro" puissent utiliser les fichiers, là où n'importe quelle imprimante lambda se démmerde avec une fort belle qualité dès qu'on y met le prix. Je parle surtout d'un one shot, je n'ai jamais eu besoin de faire du print en quantité (sauf des flyers il y a .... trois ans). Et pour un one shot, je vois pas pourquoi on se prend la tête comme ça.

Parce que les seules imprimantes qui sont utilisables pour flasher un film ou une plaque doivent être PostScript : c'est bête, mais les logiciels de PAO ne peuvent faire les séparations couleur indispensable à l'impression offset ou sérigraphie que sur des imprimante PostScript.
Et les fontes TrueType ne sont pas compatibles avec le langage PostScript et nécessitent un traitement à part qui fonctionne plus ou moins bien selon le niveau PostScript et les imprimantes.

Mais au-delà des problèmes de compatibilité entre le TT et le PostScript, le problème avec les polices de Dafont c'est qu'elles ont surtout le plus souvent le défaut d'être mal faites et de planter les RIP, voire même de bloquer le moteur d'impression des softs de PAO avant même d'envoyer quoi que ce soit à l'imprimante.

Encore une fois, voilà une limitation technique qui est juste aberrante.

Parceque le minimum pour une création graphique destinée au print, c'est au moins d'être imprimable... sinon, ça ne sert pas à grand-chose.

Oui, évidemment, mais je trouve dommage que la création doive s'adapter à l'imprimante et pas l'inverse.

Là, j'hallucine... ca paraît assez évident : parceque si ta création n'est pas compatible avec le terminal de sortie, elle ne pourra tout simplement pas être imprimée...

Je sais, mais j'ai plutôt l'impression que c'est le terminal de sortie qui est très peu tolérant, ce qui fait qu'une création "brute" n'est jamais utilisable si elle n'a pas été conçue / transformée pour. Encore une fois, dommage.

Là, ça devient du grand n'importe quoi : au lieu de sortir des conneries aussi énormes, va plutôt faire une vraie formation sur le print, avec des vrais profs, tu y apprendras les impératifs techniques indiscutables du print... qui sont d'ailleurs beaucoup plus nombreux et beaucoup plus contraignants que ceux du web : n'importe quel péquin lambda est capable de mettre en ligne un site, mais je défie ce même péquin de sortir une feuille imprimée d'une presse offset (sans même parler d'une feuille correcte)

(d'ailleurs, au passage, il faudrait que tu révises aussi tes techniques du web : la résolution n'a aucune importance pour une image destinée au web...)

Heu, révises toi-même tes connaissances, visiblement tu ne sais pas de quoi tu parles pour le web. 72 dpi ou 300 dpi, ça change complètement les dimensions du site, alors qu'en print on ne fait que gagner en définition. Ah, et quand je parlais de résolution, je parlais surtout du fait qu'il faille songer à bosser en 960 au lieu de 1024 pour que cela rentre sur tous les écrans 1024, avec ou sans scrollbar. J'ai reçu beaucoup de design "pro" réalisés par des boîtes de 300 personnes en 1024 pixels pile, alors que c'est l'erreur la plus basique que l'on puisse faire en bossant pour le web. Quant au débat, qui a la plus grosse Print VS Web, il me paraît évident que le web nécessite des connaissances très approfondies dès qu'on doit toucher aux serveurs, au code, au css, au dynamique, au flash et à l'actionscript, au référencement, bref, tout ce qui accompagne la création d'un site web, là où le print, ce n'est qu'un fichier image "mort" où toute la complexité repose sur sa reproduction sur papier, et non dans sa conception.
 
C'est quand même pas si compliqué de comprendre que le print (vulgairement dit, je parlerais plutôt d'arts et industries graphiques), a des contraintes techniques, comme il en existe plein dans développement web (w3c, dom, etc).

Ces contraintes techniques ne sont pas faites pour emmerder le graphiste mais sont le résultat de techniques de photogravure et d'impression utilisées en aval et essayer de nous faire croire que ces techniques brident la créativité, c'est n'importe quoi.

C'est à toi à te remettre en question et apprendre les techniques pour fournir un travail correct au photograveur ou à l'imprimeur.
 
Ça devient stérile...
C'est toi même qui a introduit la notion "print VS Web"...
Bien sûr que tout est compliqué à partir du moment ou on veut le faire bien (même la pao figures-toi...).

Maintenant "pourquoi ci", "pourquoi ça"... Y'arrive un moment ou la seule question ben c'est : "C'est comme ça... Voilà... Ça s'appelle des contraintes techniques... Tu peux pas y échapper... Faut faire avec..."

Pourquoi je ne peux pas mettre mes images en 300 dpi sur le web ?
Pourquoi ça met 3 heures à charger ?
Pourquoi les étoiles sont-elles de minuscules trous d'épingles dans le rideau de la nuit ?
Pourquoi ????

Edit : grilled by Gloup-Gloup
 
Bon.

Je vous remercie tous quel que soit le point de vue défendu, pour la façon dont vous avez traité cette petite digression sans emportements excessifs et dans un esprit de discussion.

Il me semble maintenant qu'on a fait le tour.

Et comme de toute façon on est en plein HS par rapport au sujet…

Je pense qu'il est temps de fermer.
 
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