sérigraphie

gui

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25 Août 2003
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Bonjour,

pour la première fois on me demande de préparer des docs (t-shirts, autocollants) à sérigraphier. Je prépare mes docs habituellement pour de l'offset. Tout ce que je sais c'est que la trame lpi n'est pas la même, forcément moins fine avec des points plus gros pour laisser passer l'encre.

-Quelles sont les différences à observer entre offset et sérigraphie ? En gros comment bien préparer ses docs pour l'imprimeur et ne pas avoir de mauvaises surprises ? Des infos, trucs....



Niveau création confirmé, niveau execution habitué, niveau suivi d'impression débutant (je fais le moins possible)

:siffle: et comme d'habitude "c'est pour hier" autrement dit urgent.
Un grand merci.
 
Salut,
En sérigraphie, effectivement, on utilise une trame moins fine qu'en offset.
Si tu fais de la quadri ou des demi-tons, et suivant le support final, les trames utilisées vont de 30lpi à 75lpi.
Il faut savoir que les encres sérigraphiques sont des encres couvrantes et plus opaques que les encres offset. On peut donc imprimer sans problème avec de l'encre blanche sur un fond noir (T-shirt par ex.) D'autre part, le repérage est plus délicat en sérigraphie, il donc bon de prévoir des débords aux endroits où il y a des défonces. Ca faut en parler avec le sérigraphe.
Enfin, pour un certain nombre de travaux, il peut être utile de prévoir une sous-couche blanche, sur laquelle on va faire l'impression définitive.

Pour les tons continus, aplats, pantones non tramé, etc. l'avantage de la sérigraphie, c'est qu'on peut faire de l'impression sans trame. Les couleurs sont alors beaucoup plus belles qu'en offset. Une adresse (c'est pas de la pub, c'est de l'info) de sérigraphe très professionnel : Dubois Imagerie, dans le Loiret près d'Orléans. Expert en reproduction d'artistes, on peut, si on s'en donne la peine, y trouver plein de bons conseils.
D'une manière générale, même si dialoguer dans le forum MacGé est très sympa, il vaut mieux être en contact direct avec le professionnel et lui demander son avis. Ne pas hésiter à dire que l'on y connait rien et écouter attentivement.
Et pour les fondus de nouvelles technologies, le CTP n'existe pas en sérigraphie. On fait de bons vieux films, sauf qu'il ne faut pas retourner la couche à la différence de l'offset.
Salut.
 
alan.a a dit:
Moi c'est mon sérigraphe qui gère tout ça avec son flasheur.
Je ne fais rien d'autre que filer mon doc en jepg (et RVB en plus)

Je sais pas comment il se dépatouille mais le résultat est tjrs bon.
et en 72 dpi ? :D
;)
 
alan.a a dit:
Je suis ses consignes :D

J'ai tenté le TIFF, il veut jpeg, alors jpeg

:rolleyes: Du peu que je sais :
-ca marche comme l'offset, preparer son doc de la meme maniere.
Donc :D eviter aboslument jpg, rvb et autres éléments allergenes à l'imprimeur.
Apres si ca marche comme ça, tant mieux pour toi Alan.
-Ou l'imprimeur fait le flashage lui meme et regle les trames en gros. Bien souvent le cas.
ou
-l'imprimeur sous traite le flashage et la... et la.... :zen: ben il vaut mieux appeler l'imprimeur pour savoir de quoi a besoin le flasheur.(trame etc...)

:rose: Et si je raconte des con*eries, faites vous une joie de me corriger.
 
gui a dit:
:rolleyes: Du peu que je sais :
-ca marche comme l'offset, preparer son doc de la meme maniere.
Donc :D eviter aboslument jpg, rvb et autres éléments allergenes à l'imprimeur.
Apres si ca marche comme ça, tant mieux pour toi Alan.
-Ou l'imprimeur fait le flashage lui meme et regle les trames en gros. Bien souvent le cas.
ou
-l'imprimeur sous traite le flashage et la... et la.... :zen: ben il vaut mieux appeler l'imprimeur pour savoir de quoi a besoin le flasheur.(trame etc...)

:rose: Et si je raconte des con*eries, faites vous une joie de me corriger.
ben non, je crois pas, mais là tu prends pas trop de risques :D :D :D
(en même temps c'etait ta question ;) :p
 
Je ne travaille pas avec un imprimeur, mais un sérigraphe publicitaire qui est aussi doué en PAO que le dindon de mon voisin ;)

On s'en sort tres bien avec le jpeg (qui n'est pas techniquement plus pourri qu'un autre format final pour un document style photographique, il lui faut juste un flasheur open, ce qu'il doit avoir). De toutes façons ton impression va forcement perdre a cause du support textile donc c'est pas la peine de se la friser avec doc en tiff à 600 dpi ou un psd de folie :D

Le plus simple c'est d'aller le voir et s'il te rigole au nez c'est pas bon signe :D

Par contre pour des contraintes d'impression offset, je ne tiendrais pas le même discours
 
Bonjour,

a part la quadrie, il y a une autre technique intéressante qui permet de voir sur l'écran ce que donnera la sérigraphie. De plus, on obtient de meilleurs rendus. Seul hic, le nombre de passe de couleur dont dispose le sérigraphe.

C'est une technique que j'ai utilisé plusieur année en textile surfwear. Les impressions sont aussi chère qu'il y a de couleurs utilisées, mais les résultats sont impressionnant dès 7 ou 8 couleurs.

D'abord tu définis la résolution de ton image. Avec 160dpi tu ne devrais pas inquiéter le sérigraphe. Dans ma boite on montait à 220. Après, il faut passer en mode couleur indéxée et là tu définis ta palette de couleur en fonction du nombre de passe disponibles. C'est le choix de tes couleurs qui permettra une belle image ou non.
A partir de là on a x nombre de trame bitmap. Après tu transformes chaque couleur en une couche , importer en tiff dans quark et tu fais flasher. Restera à donner au sérigraphe les pantones que tu as définis et a lui de montrer ses talents d'impressions.

Et naturellement, les conseils de smow son aussi valable ici (sous-couche blanche sous les couleurs clair) mais pas de débord, les encres bavent un peu et cela suffit !
 
g.robinson a dit:
Bonjour,

a part la quadrie, il y a une autre technique intéressante qui permet de voir sur l'écran ce que donnera la sérigraphie. De plus, on obtient de meilleurs rendus. Seul hic, le nombre de passe de couleur dont dispose le sérigraphe.

C'est une technique que j'ai utilisé plusieur année en textile surfwear. Les impressions sont aussi chère qu'il y a de couleurs utilisées, mais les résultats sont impressionnant dès 7 ou 8 couleurs.

D'abord tu définis la résolution de ton image. Avec 160dpi tu ne devrais pas inquiéter le sérigraphe. Dans ma boite on montait à 220. Après, il faut passer en mode couleur indéxée et là tu définis ta palette de couleur en fonction du nombre de passe disponibles. C'est le choix de tes couleurs qui permettra une belle image ou non.
A partir de là on a x nombre de trame bitmap. Après tu transformes chaque couleur en une couche , importer en tiff dans quark et tu fais flasher. Restera à donner au sérigraphe les pantones que tu as définis et a lui de montrer ses talents d'impressions.

Et naturellement, les conseils de smow son aussi valable ici (sous-couche blanche sous les couleurs clair) mais pas de débord, les encres bavent un peu et cela suffit !

Tes commentaires sont bienvenus la technique exposée intéressante.
Je rappellerai juste en plus que la sérigraphie ne sert pas qu'à faire de l'impression sur textile. Sur papier, il est bon de prévoir des débords et l'encre ne bave pas du tout.
On peut conserver la bonne vieille recette de l'offset : on multiplie la linéature par deux pour avoir la finesse de la résolution. Impression en trame 50 : résolution des imports 100dpi. A échelle 1 naturellement.
Pour tous les documents imprimés en grand format (sucettes, abribus, 4X3, etc.) les sérigraphes sont habitués à projeter les films avec un projecteur pour faire les écrans. Dans ce cas on travaille en PAO à échelle réduite (de 1/2 à 1/12). Il faut bien entendu recalculer la résolution dans ces cas là. Et effectivement, pour une affiche 4X3 imprimée en linéature 40, ça peut faire une assez grosse résolution sur le Mac.
Mais, de toutes façons, il vaut mieux se renseigner auprès du sérigraphe directement. C'est une profession encore très artisanale où chacun peut développer ses techniques personnelles pour améliorer le résultat final.
C'est ce qui rend ces travaux si intéressants à mon avis. Hélas, on voit moins de belles sérigraphies aujourd'hui.
Tout se perd ma bonne dame...
 
je ne suis pas d'accord : il y a de très bon sérigraphe en france... je donne justement des cours de sérigraphie ;)

Tout ce qui a été dit est correcte juste sur un point c'est que la technologie s'en mèle avec la sérigraphie : aujourd'hui il existe des toile de trame 200 fils qui permettent d monter nettement la resolution d'une image avec cependant l'inconvéniant très nette d'être des cadre particulièrement difficile a manipuler surtout au niveau du séchage trop rapide des encres dans ce genre de maille.

Sur le papier je rajouterais que les papiers fins sont quand même pas trop recommander et que sur tissus des resolutions fines sont aussi exclu comme dit ci dessus.
 
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Réactions: smow
Yama a dit:
je ne suis pas d'accord : il y a de très bon sérigraphe en france... je donne justement des cours de sérigraphie ;)

Tout ce qui a été dit est correcte juste sur un point c'est que la technologie s'en mèle avec la sérigraphie : aujourd'hui il existe des toile de trame 200 fils qui permettent d monter nettement la resolution d'une image avec cependant l'inconvéniant très nette d'être des cadre particulièrement difficile a manipuler surtout au niveau du séchage trop rapide des encres dans ce genre de maille.

Sur le papier je rajouterais que les papiers fins sont quand même pas trop recommander et que sur tissus des resolutions fines sont aussi exclu comme dit ci dessus.

Tout à fait d'accord : il y a de très bons sérigraphes en France.
Mais où as-tu lu dans les posts des reproches faits aux sérigraphes????
Ce que je dis c'est qu'on ne voit plus beaucoup, ou moins, de belles sérigraphies. En partie je pense, parce que les graphistes et le monde du pré-presse en général ne connaissent pas bien ces techniques, en partie également parce que dans un certain nombre de cas, le numérique commence à remplacer la sérigraphie : petits tirages de grands formats en particulier.
On voit même pas mal d'affiches 80X120 cm qui sont imprimées en offset recto-verso inversé pour être visible en panneaux lumineux, alors qu'avant ce style d'affiche était le domaine réservé de la sérigraphie.
Mais il y toujours de très bons artisans et c'est vraiment sympa comme je le disais de travailler avec eux.
En ce qui concerne les mailles très fines, je ne connais personnellement pas grand monde qui les maîtrise vraiment bien. Comme tu le dis, les encres sèchent trop vite. On a fait des essais pour imprimer des flacons de cosmétiques, et on a du tout mettre à la benne.
Depuis on est méfiant, mais pas désespérés.
 
Je me permets : ce Michel, est-ce Michel Caza ? Ce frère de l'illustrateur bien connu Philippe est un des meilleurs sérigraphes qui soit, connu comme le loup blanc dans toute la profession jusqu'à l'étranger -des imprimeurs européens font le déplacement pour voir son travail-, et qui bosse pour pas mal de grands artistes entre autres. J'ai fait un stage dans son atelier à St Ouen l'Aumone il y a au moins une décennie et ce fut un pied d'enfer.