Si on cessait de parler de pirates.

...vous ne semblez pas réaliser que par les temps qui courent, c'est bien ma position qui fait figure d'avocat du diable et de poil à gratter dans les consciences bien rangées…

Bien sûr, je sais bien qu'en payant tous les musiques et mes logiciels, je passe souvent pour un c*n qui aurait pu faire des "économies" en prenant certaines libertés. C'est peut-être navrant mais c'est comme ça...

Les choses sont en effet beaucoup plus nuancées

Voilà, c'est exactement ce que je pense. C'est pour cela que j'évite de trop me laisser aller à des raisonnements à l'emporte-pièce, dans un sens comme dans un autre.

Bonne fin de soirée.
 
Quand je te dis qu'on est d'accord, en fait ;¬)

Pour ce qui est de ma position, je ne dis pas que les pirates sont des salauds, et bien sûr qu'individuellement ça ne prête guère à conséquence, ça représente, allez, que quelques milliers d'euros au pire, ça n'est pas la fin du monde. Le hic c'est qu'en les mettant bout à bout, ça se transforme en cataclysme économique… C'est un peu comme la pollution : chacun est responsable, à son petit niveau, d'une catastrophe à plus grande échelle. C'est pour ça qu'il est essentiel de travailler à une prise de conscience, ce que j'essaye de faire à mon humble niveau ici.
 
Ca me pendait au nez, ça… Non, je ne bosse pas chez Universal, ni chez aucun éditeur. Pour autant que ça te regarde, d'ailleurs.

Fort heureusement, il n'est nul besoin d'avoir un intérêt personnel là dedans pour défendre le droit d'auteur… aussi étonnant que ça puisse te paraître.

Je me permets ce genre de réflexion justement parce que moi je travaille dans ce milieu là et que je cotoie les maisons de disques au quotidien...
Merci de ton ouverture d'esprit assez exceptionnelle. :zen:
 
Bon, tout cela est intéressant, et j'avoue apprécier les échanges "vifs" qui se déroulent ici. Toutefois, je sens poindre un peu d'agressivité et il est donc temps de faire une pause.

La fenaison chez les marmottes.

Observez bien ce reportage, ne le commentez pas (ce n'est pas le fil pour ca) et ensuite reprenez la discussion. Merci. :cool:
 
Je me permets ce genre de réflexion justement parce que moi je travaille dans ce milieu là et que je cotoie les maisons de disques au quotidien...
Merci de ton ouverture d'esprit assez exceptionnelle. :zen:

Pardonne-moi d'avoir réagi un peu vivement, mais pour ma défense, j'ai déjà participé à ce genre de débats ailleurs et mes contradicteurs ne manquaient pas d'insinuer que j'étais partie prenante, juste histoire de me discréditer au lieu de s'en tenir à combattre mes arguments. Mea culpa.
 
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Réactions: Amok
C'est marrant, pour moi il m'aura fallu ouvrir ce fil pour toucher du doigt combien la terminologie de fil est appropriée. La discussion se déroule, incontrolable comme est incompréhensible le dessin de la navette sur le metier à tisser.
Tout ca pour dire, que visiblement ce fil a été percu par certains comme une apologie de la contrefacon, par d'autre comme une défense des propriétés intellectuelles. C'est marrant.
L'ironie, c'est que je cherchais à démontrer que l'approximation linguistique dans le domaine conduisait nécessairement à une approximation intellectuelle, à un manque de construction. Et puis, ce fil a pourvu des zigzags de la pensée -- que j'entendais battre en breche-- pour le mieux peut etre; pour mon éternelle surprise certainement.
L'ironie encore, c'est que, certains contrefacteurs agissent en tant que pirates, sabre au clair, contre une idée de la création artistique qui leur semble insupportable. Pour ces derniers, la terminologie légalement consacrée est probablement inadmissible; et celle de "pirates" navigant sur les flots de la création artistique contre son appropriation commerciale sera meilleure.
Je n'avais pas vu les choses sous cet angle.
En tous cas je vous remercie pour vos points de vue.
 
L'ironie, c'est que je cherchais à démontrer que l'approximation linguistique dans le domaine conduisait nécessairement à une approximation intellectuelle, à un manque de construction.

Notre langue fourmille de telles approximations, l'essentiel étant que chacun comprenne de quoi il s'agit quand on utilise un terme. Je ne crois pas que quiconque s'imagine les pirates du net comme de sanguinaires flibustiers écumant les mers numériques, leur perroquet virtuel vissé sur l'épaule.

Et comme je le disais, et comme on l'a souvent vu, l'usage d'un terme ne se proclame pas.

Il n'en reste pas moins que, ce qui te chagrine dans l'utilisation de ce terme, c'est l'association qui est faite avec des gens bien moins recommandables. On ferait ainsi offense aux "gentils" pirates du net, à qui rien ne sera donc épargné.

Qu'ils souffrent donc la dénomination, ça me paraît peu cher payé…
 
Pardonne-moi d'avoir réagi un peu vivement, mais pour ma défense, j'ai déjà participé à ce genre de débats ailleurs et mes contradicteurs ne manquaient pas d'insinuer que j'étais partie prenante, juste histoire de me discréditer au lieu de s'en tenir à combattre mes arguments. Mea culpa.

Peut-être aussi parce que l'on peut avoir un peu de mal à cerner tes motivations, au delà du discours "le piratage c'est mal"...
 
L'usage ne se proclame pas, mais il est rarement anodin.
Je n'ai jamais évoqué les gentils pirates du net. J'ai tout au contraire affirmé que les pirates n'étaient pas gentils; bien sur, je me rends comptes que certains ici se réclament de la vision romantique de la piraterie.
Je m'interrogeais sur une terminologie, et je ne te permets pas nonoche d'interpréter mes propos. Ceux-ci sont lisibles, clairs et sans détours. Ce qui me chagrine je l'ai écrit.
 
Qu'ils souffrent donc la dénomination, ça me paraît peu cher payé…
C'est réfléchir à l'envers que de tenir de tels propos.
Etre disqualifié (au sens de mal qualifié) c'est certes peu cher payé, mais c'est surtout de la paresse intellectuelle de la part de ceux qui proposent ces dis- qualifications. Penses tu vraiment que l'ado contrefacteur "souffre" une dénomination? Ce n'est pas une question de cout de la contrefacon, mais une question de qualité de débat, qui est surement grevée par ces caricatures imbeciles issues des notions de piraterie.

Edit: Et il est pas né celui qui pourra me donner des lecons sur la consommation de produits culturels (entendus au sens large).
 
L'usage ne se proclame pas, mais il est rarement anodin.
Je n'ai jamais évoqué les gentils pirates du net. J'ai tout au contraire affirmé que les pirates n'étaient pas gentils; bien sur, je me rends comptes que certains ici se réclament de la vision romantique de la piraterie.
Je m'interrogeais sur une terminologie, et je ne te permets pas nonoche d'interpréter mes propos. Ceux-ci sont lisibles, clairs et sans détours. Ce qui me chagrine je l'ai écrit.

je suis désolé si j'ai mal interprété tes propos. Il faut dire que tu as commencé le thread par remettre en perspective la gravité de la piraterie numérique vis-à-vis de son homonyme analogique.

Et les partisans du piratage recourent beaucoup à la minimisation de leurs actes dans leur argumentaire.
 
C'est réfléchir à l'envers que de tenir de tels propos.
Etre disqualifié (au sens de mal qualifié) c'est certes peu cher payé, mais c'est surtout de la paresse intellectuelle de la part de ceux qui proposent ces dis- qualifications. Penses tu vraiment que l'ado contrefacteur "souffre" une dénomination? Ce n'est pas une question de cout de la contrefacon, mais une question de qualité de débat, qui est surement grevée par ces caricatures imbeciles issues des notions de piraterie.

Edit: Et il est pas né celui qui pourra me donner des lecons sur la consommation de produits culturels (entendus au sens large).

Oui, je pense que, certains au moins, ont du mal avec l'image du pirate, puisqu'ils font tout pour se trouver des circonstances atténuantes. Il faut dire que personne n'aime endosser le rôle du "méchant", c'est humain de vouloir se persuader qu'on est pas si "mauvais" que ça.

En ce qui me concerne, je préfère de loin quelqu'un qui sait qu'il fait mal plutôt que quelqu'un qui se voile la face. Déjà si les pirates se sentaient un peu merdeux, ben peut-être que les comportements évolueraient vers un peu plus de responsabilité.

En lieu et place, aujourd'hui certains se vantent sans vergogne sur les forums, voire dans la vie réelle, et c'est tout juste si les honnêtes gens ne se font pas traiter d'abrutis, comme si le paiement des œuvres étaient "optionnel".

Le piratage doit redevenir ce qu'il n'aurait jamais cesser d'être : une activité honteuse. Parce que c'est, à peu de chose près, aussi peu glorieux que de resquiller. Bien sûr, quand "ça se voit", on a un peu trop d'orgueil (ou de peur) pour franchir la ligne…

Mais pour commencer, il faudrait que tout ce petit monde laisse un peu tomber l'hypocrisie…
 
Finalement ce sujet ne sers qu'à vous mettre en avant avec vos certitudes bornées ? mdr :D
 
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Réactions: Alex666
En lieu et place, aujourd'hui certains se vantent sans vergogne sur les forums, voire dans la vie réelle, et c'est tout juste si les honnêtes gens ne se font pas traiter d'abrutis, comme si le paiement des œuvres étaient "optionnel".

C'est ce que je disais un peu plus haut; on passe souvent pour le dernier des c*ns si l'on a payé ses logiciels. Peut-être aussi parce que c'est infiniment plus facile de pirater des logiciels à la pelle plutôt que d'en voler un dans un magasin.
 
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Réactions: vleroy et kisbizz
Oui, je pense que, certains au moins, ont du mal avec l'image du pirate, puisqu'ils font tout pour se trouver des circonstances atténuantes. Il faut dire que personne n'aime endosser le rôle du "méchant", c'est humain de vouloir se persuader qu'on est pas si "mauvais" que ça.
Ouais ?
Faut que je me remette à pirater, alors.

En ce qui me concerne, je préfère de loin quelqu'un qui sait qu'il fait mal plutôt que quelqu'un qui se voile la face. Déjà si les pirates se sentaient un peu merdeux, ben peut-être que les comportements évolueraient vers un peu plus de responsabilité.
Ouais...
Ce n'est pas la définition de la perversion, ça ? Celui qui fait le mal en toute connaissance de cause ?

Hum ! Un monde de pervers - youpee !

En lieu et place, aujourd'hui certains se vantent sans vergogne sur les forums, voire dans la vie réelle, et c'est tout juste si les honnêtes gens ne se font pas traiter d'abrutis, comme si le paiement des œuvres étaient "optionnel".
Là tu te contredis - je croyais que personne ne voulait assumer le mauvais rôle ?

Le piratage doit redevenir ce qu'il n'aurait jamais cesser d'être : une activité honteuse. Parce que c'est, à peu de chose près, aussi peu glorieux que de resquiller. Bien sûr, quand "ça se voit", on a un peu trop d'orgueil (ou de peur) pour franchir la ligne…

Mais pour commencer, il faudrait que tout ce petit monde laisse un peu tomber l'hypocrisie…
Sans déconner...
C'est marrant, ce passage là, on dirait un curé 19ième en train de parler de la masturbation.
 
L'ironie, c'est que je cherchais à démontrer que l'approximation linguistique dans le domaine conduisait nécessairement à une approximation intellectuelle, à un manque de construction.

:zen:

Quand j'étais jeune, j'ai rencontré La Buse juste avant sa pendaison. Il m'a dit qu'il n'avait jamais piraté quoi que ce soit sur Internet et qu'il considérait cela comme le plus grand des crimes.

Bon, pour être sérieux, bien sûr, c'est un usage emphatique du terme qui brouille les repères (et confond aussi les repaires). Quand j'étais jeune (en vrai), au temps heureux des cassettes audio (qui n'a jamais passé une heure à rembobiner une cassette audio ne sait pas ce que c'est que la vraie vie), j'ai enregistré des tonnes de musique. Et j'ai, réciproquement, prêté mes vinyls à d'autres qui ont fait la même chose. Curieusement, personne n'aurait songé un instant à appeler cela de la piraterie. Que l'on fasse aujourd'hui la même chose, à ceci près que c'est sur Internet, et qu'on appelle ça de la piraterie, c'est effectivement une dérive sémantique. Si ce fil a une utilité, c'est bien celle-là : replacer l'emploi des termes dans leur contexte et se demander si on ne dit pas des énormités quand on refait le parcours inverse de leur décontextualisation.
 
:zen:
Quand j'étais jeune (en vrai), au temps heureux des cassettes audio (qui n'a jamais passé une heure à rembobiner une cassette audio ne sait pas ce que c'est que la vraie vie), j'ai enregistré des tonnes de musique. Et j'ai, réciproquement, prêté mes vinyls à d'autres qui ont fait la même chose. Curieusement, personne n'aurait songé un instant à appeler cela de la piraterie.

Et pour cause, puisque ça n'en est pas, pas plus que copier les CD entre amis n'en est. Il s'agit là de l'exercice de la copie privée dans le cadre du cercle familial, tout ce qu'il y a de plus légal.

Que l'on fasse aujourd'hui la même chose, à ceci près que c'est sur Internet, et qu'on appelle ça de la piraterie, c'est effectivement une dérive sémantique. Si ce fil a une utilité, c'est bien celle-là : replacer l'emploi des termes dans leur contexte et se demander si on ne dit pas des énormités quand on refait le parcours inverse de leur décontextualisation.

Diffuser une œuvre à l'échelle internationale et à des inconnus notoires n'a guère de relation avec le comportement auquel tu le compares, ce qui me paraît constituer un abus de langage autrement plus notable.
 
Que l'on arrête de nous faire chier avec cette histoire de téléchargement illégaux

que pensez vous du fait que chaque cd, dvd, cle usb, disque dur, etc... soit taxé d'une taxe dite de la copie privée alors qu'un cd n'est pas fait forcément pour mettre des chansons ou un film !!! Alors qu'on nous empêche de profiter de notre droit à la copie privée.
Moi je dis il vaut mieux arrêter de télécharger mais se mettre à voler, dealer, faire du proxénétisme, etc... ça rapporte plus et le risque est aussi gros ! (je tiens à préciser que c'est ironique)

Bien entendu ! Ce n'est pas parce que je vais télécharger un disque que je l'aurais acheté... La musique est avant tout une forme d'art, pas une "industrie". Les maisons de disque sont en train de tuer les talents et les artistes. On nous vend de la merde, à 15/20€, pour un cd et un livret, aucun effort pour offrir quelque chose d'original. Et on dit que ce sont ceux qui téléchargent les responsables ?

Il faudrait qu'ils comprennent que les clients - pigeons - que nous sommes ont aussi le droit de ne pas acheter. Dans leur discours on croit qu'on se doit d'acheter leurs merdes.

Si encore l'argent allait aux artistes... Mais un jeune talent qui va avoir 1%, si ce n'est 0.5% de l'argent generé par ce qu'il a fait, c'est dingue ! Et c'est le téléchargement illégal qui nuit à la musique, nuit aux jeunes artistes ?.... Marre de vos discours messieurs des maisons de disque, on y croit plus !


je trouve ça aberrant, soit le piratage est illégal et sanctionné et alors les taxes de "compensation" ne devraient pas exister, soit on garde les taxes et on rend le piratage légal !


J'achète un CD plutôt cher, je paye une redevance lors de l'achat en France d'un cd vierge utilisé comme copie dans ma voiture, je paye encore une redevance pour mon lecteur MP3 sur lequel je vais poser mon album pour l'écouter en déplacement. Franchement, ça ne donne pas envie d'être honnête !

au lieu de poursuivre les gars qui "télécharge" de la music sur le web ils ferais mieux de rajouter des effectifs pour essayer de choper les violeurs ou les pédophiles.


Justice a deux vitesses:une pour les puissants,une autre fantomatique pour les plus faibles



NB:

Les zones d’ombre de la loi

Kevin : attends c’est bidon tout ça moi je télécharge tranquille avec la technique secrète que m’a enseigné Chuck Norris

Certains se feront une joie de vous vanter les avantages de leur technique pour télécharger illégalement. Voici quelques idées reçues en vrac.
Le Wifi

Mé c po ma fot! C po moi ka téléchargé Grégory Lemarchal. C la vieille du 4ème elle a tipiak le Wifi de ma livebox!!!!

Dans ce cas là, la loi est claire, vous êtes responsable de votre connexion Internet. Votre fournisseur d’accès vous donne les moyens de sécuriser votre connexion, à vous de les mettre en oeuvre.

RAB de la loi lol! J’ai pompé Tokyo Hotel et Sheryfa Luna sur la connexion Wifi de mon voisin mdr. Son wifi ct du WEP, noob spotted!!!!

Effectivement, vous ne tombez normalement pas dans le cadre de la loi. Sauf que si les téléchargements sont conséquents et si la personne piratée est certaine de ne pas avoir téléchargé les contenus suspects, vous risquez une peine pour piratage informatique en plus de votre peine pour téléchargement illégal. Bien sûr, il faudrait que la justice puisse le prouver, et avec le Wifi ce n’est pas forcément possible. Jetez quand même votre clé ou carte Wifi pour ne pas laisser la trace de votre adresse MAC…
Mais bon, tout ça ce n’est pas très sympa pour votre pauvre petit voisin. Sauf si celui-ci est président de la république, préfet de police, élu local ou PDG de la Fnac. Allez, à vos antennes Pringles.
Responsabilité

D’où la question assez floue de la responsabilité. En plus d’être responsable de la ligne, les parents seront-ils capables de contrôler leurs rejetons ? Alors même que ceux-ci maîtrisent bien mieux l’outil informatique dans beaucoup de cas ?
C’est une question importante, sinon on risque de se retrouver dans quelques temps avec des titres de journaux du style :

Josette Pichon 55 ans, condamnée à perpétuité pour diffusion illicite de contenu pornographique.

Alors que dans la réalité, on aura :

Nik les keufs! Je download ce ke je ve de tte façon mes darons c ke des cons!!

Les taxes

Pourquoi encore payer des taxes sur tous les supports, alors que la copie privée est de plus en plus contestée vu la répression se mettant en place ?
Comment font les maisons de disque pour perdre autant d’argent alors que je n’ai jamais vu les fnacs autant remplies que cette année à l’approche des fêtes de noël ?