Il est tard, il fait chaud et pourtant je traîne devant cet écran.
Pourquoi ? Parce que je me sens lavé, évacué tous les tracas qui rendent parfois la vie fade lorsque toute cette daube prend le dessus sur les petits bonheurs.
Mais cette fois je suis là, bien décidé à reprendre le cours de ma vie en main. Cet air d'Amélie Poulain au piano me fait décoller de terre. Cette longue discussion, mêlé d'intimité que je ne soupçonnais pas pouvoir leur livrer, a fini de me libérer. Je leur dois tant, ce soir ils ont vu a quel point je leur en était reconnaissant. Ce poids, accroché depuis si longtemps que j'avais fini par ne plus y faire attention, vient de se libérer sans que je le vois venir.
Que ça peut être bon de s'en apercevoir. Je me retourne brièvement pour revoir ce passé si proche et en même temps si lointain s'éloigner de moi. Il n'y a plus de regrets, de douleurs. Mon coeur ne me fait plus souffrir. Seuls restent les souvenirs, rien que du bon tel le miel, très sucré lorsque je les ramène en bouche. Je me délecte de pouvoir les sentir si fort et pourtant maintenant si doux.
Sentiments étrange que d'être libre, de se sentir voler à nouveau. Voilà un moment que j'attendais que cela arrive, et pourtant c'est précisément au moment ou je n'attend plus mais ou je vais chercher que mes ailes se remettent à brasser l'air. Démarche volontaire d'un réveil entamé trop jeune. Voilà simplement LE moment.
Qu'il est doux ce moment, calme, limpide et tendre. Presque charnel. Bouchée exquise de couleurs retrouvées.
Au diable la pudeur en ce moment, je ne veux plus attendre. D'ailleurs, j'irais chercher cette dernière chose qui manque au tableau de ce qu'on appelle la vie dans ce qu'elle a de plus beau. Peut être cela demandera du temps, mais il ne sera rien et je l'aurais.
Je jette un dernier oeil en arrière comme pour dire adieu à cet amorphisme qui trop longtemps m'a hanté.
Alors je souris de nouveau à la vie...
Pourquoi ? Parce que je me sens lavé, évacué tous les tracas qui rendent parfois la vie fade lorsque toute cette daube prend le dessus sur les petits bonheurs.
Mais cette fois je suis là, bien décidé à reprendre le cours de ma vie en main. Cet air d'Amélie Poulain au piano me fait décoller de terre. Cette longue discussion, mêlé d'intimité que je ne soupçonnais pas pouvoir leur livrer, a fini de me libérer. Je leur dois tant, ce soir ils ont vu a quel point je leur en était reconnaissant. Ce poids, accroché depuis si longtemps que j'avais fini par ne plus y faire attention, vient de se libérer sans que je le vois venir.
Que ça peut être bon de s'en apercevoir. Je me retourne brièvement pour revoir ce passé si proche et en même temps si lointain s'éloigner de moi. Il n'y a plus de regrets, de douleurs. Mon coeur ne me fait plus souffrir. Seuls restent les souvenirs, rien que du bon tel le miel, très sucré lorsque je les ramène en bouche. Je me délecte de pouvoir les sentir si fort et pourtant maintenant si doux.
Sentiments étrange que d'être libre, de se sentir voler à nouveau. Voilà un moment que j'attendais que cela arrive, et pourtant c'est précisément au moment ou je n'attend plus mais ou je vais chercher que mes ailes se remettent à brasser l'air. Démarche volontaire d'un réveil entamé trop jeune. Voilà simplement LE moment.
Qu'il est doux ce moment, calme, limpide et tendre. Presque charnel. Bouchée exquise de couleurs retrouvées.
Au diable la pudeur en ce moment, je ne veux plus attendre. D'ailleurs, j'irais chercher cette dernière chose qui manque au tableau de ce qu'on appelle la vie dans ce qu'elle a de plus beau. Peut être cela demandera du temps, mais il ne sera rien et je l'aurais.
Je jette un dernier oeil en arrière comme pour dire adieu à cet amorphisme qui trop longtemps m'a hanté.
Alors je souris de nouveau à la vie...