timecode DV Sony meilleurs que les autres ?

Nemo

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7 Août 2001
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Re !

On m'a dit que les caméras sony (et les k7) possédait une puce qui empèchait les ruptures de timecode, et du coup n'obligeait plus à formater les k7 pour éviter ces désagréments. Qu'en savez vous ? Merci
 
la rupture du TC se produit la plupart du temps lors de l'extraction de la K7 ou encore + fréquent à la suite du visionnage d'une séquence : il est rarement possible de s'arrêter exactement à la fin de celle-ci pour reprendre le tournage. Le chip contenu dans les K7 DV Sony supporte des données supplémentaires (imagettes...) et ne permet en rien d'empêcher la rupture du TC.
Formatage n'est pas le bon terme dans la mesure où, même si elle n'est pas "trackée", l'enregistrement se fera de la même manière que sur une K7 trackée. Tracker des K7 consiste à coucher sur la piste dédiée le TC et sur les pistes vidéo un signal noir. Pour le TC, cela a justement pour effet d'empècher les ruptures de TC en cas d'extraction puisque le(s) enregistrement(s) se cale(nt) sur le TC déja enregistré.
 
En résumé, avant d'utiliser une cassette DV, tu fais un premier enregistrement à vide, c'est à dire que tu laisses le bouchon sur l'objectif et tu filmes le noir toute la durée de la cassette.

Cette préparation a 3 avantages mais 1 inconvénient:

Tu inscris comme le souligne Richard un TimeCode sur toute la longueur de ta bande, quand tu refilmeras sur cette cassette, le TC restera régulier, indispensable pour un montage sous FinalCut par exemple.

Le deuxième avantage, c'est que ce premier enregistrement va "nettoyer" ta bande de toutes les impuretés issues de sa fabrication: résidus etc...

Le troisième, c'est qu'avec ce premier défilement de bande, tu vas réadapter l'étirement de ta bande dans son support de façon plus homogène. En effet, les K7 sont fabriquées à grande vitesse et rembobinées en usine de façon un peu trop tendues. Au premier usage, cette "surtension" risque d'apporter un défilement irrégulier, pouvant, à la lecture, faire survenir des mosaïques tant redoutées.

L'inconvénient c'est bien sûr le temps perdu pour cette préparation et l'usure des mécanismes si précieux pour ces bijoux de technologie et de miniaturisation. A quand un rembobineur (de haute qualité) pour ce format de K7?...
 
<BLOCKQUOTE><font size="1" face="Verdana, Geneva">quote:</font><HR>Posté à l'origine par pierrelyon:
Le troisième, c'est qu'avec ce premier défilement de bande, tu vas réadapter l'étirement de ta bande dans son support de façon plus homogène. En effet, les K7 sont fabriquées à grande vitesse et rembobinées en usine de façon un peu trop tendues. Au premier usage, cette "surtension" risque d'apporter un défilement irrégulier, pouvant, à la lecture, faire survenir des mosaïques tant redoutées.<HR></BLOCKQUOTE>
Tu as raison Pierrelyon, mais j'irais même plus loin.
Cette opération devrait-être effectué avant le tracking de la K7 et ce pour 2 raisons :

1/ La bande doit être à température avant toute lecture ou enregistrement et bien evidement avant le tracking car la temperature et le taux d'humidité relative dans le camescope n'est pas la même qu'à l'exterieur. La bande va donc se dilater pendant le fonctionnement.
Si la bande n'est pas à température pendant le tracking, elle va se dilater en cours de tracking et enregistrer la piste de synchro et de time code d'une manière non linéaire. Ce qui veut dire qu'à la relecture ou enregistrement, la bande, une fois completement à temperature, devra ralentir ou accelerer pour être conforme à sa réference (quartz interne).

2/ La bande est effectivement relativement tendue en usine mais surtout elle se "colle" à la bobine débitrice. Lors de la lecture, le décollage peut generer des "à coups" dans le système d'entrainement, que les guides de bandes ne pourront pas toujours absorber.

Pour éviter ces phénomènes, il faut juste bobiner une fois la bande en avance rapide puis la ramener au début.
 
les K7 sont généralement montées sinon en zone blanche du moins dans des endroits "propres", autant dire qu'il n'y a pas bcp d'impuretés au m3.
il y a en effet tout un tas de dispositifs mécaniques et électroniques qui compensent de façon extremement précise les variations aussi bien en enregistrement qu'en lecture et c'est pourquoi il est possible sans aucune difficulté de filmer à +25°C dans un resto à la montagne, puis dans le 1/4d'heure qui suit de filmer à -15°C les prouesses des copains en surf ; idem pour le Padak à + 40°C dans la journée à 0°C la nuit (les seuls vrais pb sont la condensation, le sable et les embruns marins) : le glissement de bande et son étirement à cause des variations de temprératures sont compensés par ces dispositifs.
Il s'agit en particulier dans le domaine broadcast de tracker les K7 avec un signal au noir parfaitement normalisé et de coucher un autre signal de référence sur une piste longitudinale en plus du TC. Cette piste existe sur nos K7 VHS mais je crois qu'elle n'existe plus sur les K7 numériques (D8 et DV).
Je crois que la durée de vie moyenne de nos camescopes et l'utilisation saisonnière qu'on en fait leur permet de supporter ce travail supplémentaire que représente le tracking.
 
<BLOCKQUOTE><font size="1" face="Verdana, Geneva">quote:</font><HR>Posté à l'origine par Richard Léon:
Cette piste existe sur nos K7 VHS mais je crois qu'elle n'existe plus sur les K7 numériques (D8 et DV).<HR></BLOCKQUOTE>
Ben si elle existe toujours. C'est le CTL. Cette piste analogique longitudinale sert de reference de vitesse au défilement constant de la bande, quelque soit l'appareil dans lequel la K7 est relue.
Sans cette piste il n'est pas possible de travailler en mode "insert" mais uniquement en "assemble". C'est la raison pour laquelle les bandes de type broadcast sont systématiquement trackées avant usage.
Mais il n'y a pas d'obligation. Si on fait une simple copie bout à bout, autant faire directement la copie. Le tracking se fera en même temps.
 
en effet, il s'agit bien avec le LTC d'une piste analogique qu'on ne trouve donc pas sur les enregistrements numériques des K7 DV, DV Cam et D8 : la piste LTC se trouve sur les formats VHS, S-VHS, 1/2 pouce (BVU, U-Matic) et sur les Béta (quid des Bêta numérique ?)
 
<BLOCKQUOTE><font size="1" face="Verdana, Geneva">quote:</font><HR>Posté à l'origine par Richard Léon:
en effet, il s'agit bien avec le LTC d'une piste analogique qu'on ne trouve donc pas sur les enregistrements numériques des K7 DV, DV Cam et D8 : la piste LTC se trouve sur les formats VHS, S-VHS, 1/2 pouce (BVU, U-Matic) et sur les Béta (quid des Bêta numérique ?)<HR></BLOCKQUOTE>
Le LTC est la piste de TimeCode (LinearTimeCode) par opposition au VITC (Vertical Interlace Time Code) qui est inséré DANS l'image.
Il n'y a pas de LTC sur les VHS et Hi8 analogue.
Le LTC ne peux pas servir de piste de synchro. C'est la fonction du CTL qui est présent sur toutes les machines utilisant des têtes montées sur un tambour rotatif, que cette machine soit analogique ou numérique.
Même le DAT possede une telle piste CTL.
 
Interessant ce post...

Donc si je veux que le time code ne change plus par la suite (meme en faisant plusieurs enregistrement sur la meme bande en les supperposant) il faut que j'enregistre du noir sur toutes la bande la premiere fois pour marquer ce timeCode.

Mais une question : lors des enregistrements ensuite, qu'est ce qui empeche le cam de réecrire le time code ?