Urgent : Impression de Composites sur Jet d'encre...

OlivierChauvignat

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31 Mai 2005
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Paris
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Comme d'hab, je m'y prends au dernier moment, mais j'ai besoin d'imprimer des composites (jet d'encre car besoin vite et petite quantité) en recto verso. (c'est du A5)

Donc une 50 aine de compos, massicotés si possible, recto-verso, et ce rapidement, à partir d'un doc RVB

Ca doit pouvoir se trouver non ?

Des adresses (si possible Paris 17e) ?
 
Pourquoi jet d'encre ? Le numérique [edit : j'entendais "numéique laser"] est bien plus adapté. A priori n'importe quel petit imprimeur aujourd'hui pourra te faire le boulot en 1 ou 2 jours : directions pages jaunes, tu te fais faxer 4 ou 5 devis et voilà !
 
OlivierChauvignat a dit:
je pensais que le jet d'encre est moins cher...
(merci pour ta réponse)

Non, aujourd'hui, la plupart des imprimeurs ont des copieurs couleurs connectés relativement bien calibrés (en tout cas par rapport à ce qu'on voyait il y a 4-5 ans), c'est rapide et efficace donc pas cher, contrairement au jet d'encre qui est lent fragile et cher (papier spécial, encres...). Le recto verso pose aussi des problèmes avec le jet d'encres. Le numérique est intéressant pour des petites séries au pied levé justement.
 
Depuis quand le jet d'encre n'est plus du numérique ? :D

Pour une petite quantité comme ça (50 A5) ça fait 25 A4, ou 13 A3.
C'est plus cher que du copieur couleur connecté, mais la qualité peut être meilleure... je fais souvent des petites séries d'invitations comme ça, ça coute quelques dizaines d'euros.
 
gabian fadoli a dit:
Depuis quand le jet d'encre n'est plus du numérique ? :D

Arf ! :rateau: Oui bon ! C'est un raccourcis : quand on dit "numérique" on parle généralement de laser sinon on précise jet d'encre... Sinon je peux dire aussi depuis quand le Mac n'est plus un PC ?
 
Niconemo a dit:
Arf ! :rateau: Oui bon ! C'est un raccourcis : quand on dit "numérique" on parle généralement de laser sinon on précise jet d'encre...

Parle pour toi ;)

Quand tu vois écrit "tirage numérique" ou "épreuve numérique", concernant une photographie ou une épreuve prépresse, c'est rarement du laser, presque toujours du jet d'encre !

Quand tu parles de numérique en imprimerie, c'est plus pour de l'offset numérique, qui n'est pas du laser.


Autant éviter de lancer une utilisation complètement erronée d'un terme, en se disant que ce sera la norme demain... l'impression laser rentre dans la catégorie numérique, mais impression numérique ne veut pas dire impression laser !

:zen:
 
Globalement et si je ne me plante pas, une offset numérique c'est une presse offset dont les plaques sont gravées directement sur les cylindres.
Tu mets une plaque vierge sur chaque cylindre (donc 4 pour de la quadri), ensuite tu lances une "impression" (ou plus exactement une gravure) depuis un ordinateur normal avec un XPress (ou InDesign), comme avec une imprimante ou une flasheuse : cette "impression" grave les 4 plaques, ligne par ligne (chaque ligne est faite par une tête laser qui se déplace sur un rail horizontal placé devant le cylindre de plaque), en faisant tourner lentement les cylindres pour passer à la ligne suivante. En même temps, la machine analyse le contenu des 4 images envoyées à la gravure, ce qui lui permet de déterminer exactement les quantités d'encre nécessaires pour chaque zone de chaque encrier, et donc de prérégler les encriers de chacune des couleurs.
Dès que la gravure est terminée, ça s'utilise comme une presse offset normale... sauf qu'il n'y a plus besoin de superposer les 4 couleurs, puisque les systèmes de gravures sont justement réglés pour que la superposition soit parfaite : le conducteur n'a plus qu'à mettre du papier à l'entrée, surveiller les encriers et ajouter de l'encre et corriger un peu les préréglages des encriers pour avoir les bonnes couleurs en sortie.
Mais ça reste une impression offset... (plaque + blanchet + encre, avec report de la plaque sur le blanchet et report du blanchet sur le papier) : le "numérique" n'intervient que dans la façon de préparer et de caler les plaques.



Perso, j'aurais tendance à dire :

- épreuve numérique = plutôt une impression en 1 exemplaire d'un document qui servira de référence pour les couleurs (souvent pour une impression ultérieure en offset ou sérigraphie), généralement faite avec une imprimante jet-d'encre très bien calibrée ;

- impression numérique = impression avec une imprimante, soit jet-d'encre pour des petites quantités et/ou du grand format ou du "tirage" photographique, soit laser ou copieur connecté, courament utilisé pour du format jusqu'au A3, avec des quantités plus importantes, voire des petites séries : pour résumer, tu mets la disquette dans le lecteur, tu ouvres le fichier, tu fais "Pomme-P", tu indiques la quantité, et tu appuies sur "Enter"... et ça se démerde tout seul.

- impression offset = impression sur une presse offset, qu'elle soit traditionnelle avec des plaques faites "à l'ancienne" (ou avec un CTP), ou numérique avec les plaques gravées sur les cylindres.
 
Je connais pas bien les détails techniques, heureusement que Claude est parmi nous pour nous faire cette bonne synthèse :)


Je n'ai bossé en imprimerie numérique qu'avec Colorprint, structure numérique de Suisse imprimerie, à Paris.
Ce sont les premiers à avoir lancé de l'offset numérique, sur des machines Indigo.

Le problème résidait, d'après ce qu'ils m'avaient dit, dans le traitement des papiers. Ils avaient "préparé" un certain nombre de papiers de création, à l'époque c'était des papiers Arjomary.
Je sais qu'il existe plusieurs machines, toutes n'utilisent pas forcément la même techno. Outre les Indigo, Agfa et Xerox proposent des presses numériques il me semble.

J'ai plutôt été content de la qualité. Certains papiers, en revanche, se prêtaient mal à la techno, trop absorbant. Il fallait éviter les grands aplats aussi. Mais j'ai eu de jolies choses imprimées chez eux.


Pour les petites quantités j'imprime sur ma jet d'encre 2100, le format jusqu'au A3+ permet en quelques feuilles d'avoir la série de flyers ou cartes désirée, avec une qualité incomparable !
Et pour l'impression recto-verso, mon ½il de lynx me fait couper le 3/4 de mm de décalage avant d'imprimer le verso... avec un débord de 1 mm c'est nickel.
 
J'ai fait quelques recherches supplémentaires sur les "presses offset numériques" pour compléter mon post un peu incomplet d'hier... : en fait, pour être plus précis, cette appellation générale commune regroupe maintenant (à mon avis, de façon abusive) deux familles de machines très différentes (d'où confusion facile !) :

1) les véritables presses offset, avec d'abord une gravure numérique des plaques sur les cylindres de la presse et ensuite un fonctionnement exactement identique à celui d'une presse offset traditionnelle, comme je l'expliquais dans mon post précédent (je n'avais pas précisé un détail car il n'a que peu d'importance pour ce topic : généralement, elle fonctionnent en "waterless", c'est à dire sans système de mouillage).

2) des imprimantes laser améliorées, plus solides, avec en plus des systèmes de positionnement et de départ de papier plus précis, avec le plus souvent un dispositif de transfert intermédiaire de l'image entre le tambour photoconducteur et le papier (qui évite l'abrasion du tambour photoconducteur par le papier) : un cylindre recouvert de caoutchouc (c'est le principe de l'Indigo dont parlais gabian fadoli) ou une courroie de transfert.

De là à assimiler ce cylindre à un blanchet et à "se la péter" en baptisant pompeusement ce genre de machine "presse OFFSET numérique" (même si effectivement le cylindre de blanchet, intermédiaire entre la plaque et le papier, est l'une des caractéristiques principales du procédé offset, l'assimilation reste douteuse..., et est-ce vraiment une "presse" ?), il n'y a qu'un pas, que certains se sont empressé de franchir !!!
Mouais..., si on veut... on est plus dans la sémantique que dans une nouvelle technologie !

Mais ces machines n'ont en fait rien d'une presse offset : elles fonctionnent toujours avec un procédé électrophotographique, avec une image refaite à chaque tour de machine, avec des toners électrostatiques, avec un four pour cuire le toner sur le papier... bref, ce sont des imprimantes laser, très améliorées certes, avec tous les nombreux avantages de l'impression laser, mais aussi la plupart de ses défauts : relative lenteur, coût élevé des toners, difficulté de reproduire les Pantones, et comme le dit gabian fadoli : "Certains papiers*, en revanche, se prêtaient mal à la techno, trop absorbant. Il fallait éviter les grands aplats aussi.".

Deux petits liens intéressants : http://cerig.efpg.inpg.fr/icg/Dossiers/Presses_num/Chapitre_1.htm
http://www.caractere.net/article/224680.html



* dans ma boîte, nous imprimons souvent les "papiers de création" de chez (maintenant) ArjoWiggins, et si ça peux te rassurer, l'impression de ces papiers n'est pas non plus très simple avec des presses offset : beaucoup sont limités à des trames 133 lpi, et souvent il vaut mieux ne pas dépasser 120 lpi...
 


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