Les
règles les mieux établies souffrent toujours la présence d'au moins une
exception, laquelle, comme on se plaît à le dire, «
confirme la règle», au sens où le caractère
singulier de l'exception montre que la règle a pour elle l'étendue de la
généralité.
Cet exorde '
abscons' étant destiné à permettre au sieur
macomaniac d'exciper d'une
exception à la
règle établie par
Moonwalker sans remettre en question sa
valeur de généralité (circonlocutions dans lesquelles l'œil acéré de
bompi aura instantanément détecté les contorsions infâmes de l'art diplomatique
).
Le 10 Août 2006, Apple publia la version
Universal Binary de «
Mac OS 10.4.7 Tiger SERVER», dont le double code supportait aussi bien l'architecture des processeurs
PowerPC que celle des processeurs
Intel. Quelqu'un en possession de cette rare édition serait donc en règle avec les termes de l'Apple EULA, s'il envisageait de la virtualiser sur un Mac à l'architecture de processeur Intel actuel.
Mais cette virtualisation sur un Mac Intel, outre qu'elle implique des '
patches' fastidieux des logiciels de
virtualisation comme «
Parallels Desktop» ou «
Vmware Fusion» qui, validée la version 'SERVER' d'un OS Intel, rejettent automatiquement une architecture d'OS antérieure à «
Léopard 10.5» ; présente un intérêt des plus limité, je trouve, puisque l'environnement «
Classic» propre aux déclinaisons PPC de «
Tiger» n'est évidemment pas supporté par la déclinaison Intel.
Reste l'
émulation sur un Mac Intel récent de l'architecture en code PPC de «
Mac OS 10.4.7 Tiger SERVER» : en accord également avec les termes de l'Apple EULA (version SERVER), elle offre l'avantage théorique d'un déploiement possible de l'environnement «
Classic».
Je suis parvenu à réaliser 2 formes d'
émulation de l'architecture de processeur PPC de «
Mac OS 10.4.7 Tiger SERVER» sur mon
MacBook Pro_Early 2011, une exploitant les ressources de «
QEMU», l'autre celles de «
PearPC» :
- L'émulation via «QEMU» ne fonctionne qu'en ligne de commande, ce qui implique que le «Terminal» soit toujours lancé en parallèle, une invocation avec variables à rallonge dans la fenêtre d'icelui et d'ingrates procédures pour démarrer la première installation d'un Disque Dur Virtuel à partir du logiciel d'installation de «Mac OS 10.4.7 Tiger SERVER». Le problème avec cette émulation est que de très nombreuses ressources 'hardware' échouent à être émulées, ce type de performance ne représentant que le cadet des soucis des développeurs de «QEMU» ; mais aussi l'échec du déploiement de l'environnement «Classic» suite à des lacunes de MMU - par suite de quoi l'opération n'a qu'un simple intérêt de curiosité expérimentale mais est inopérante dans la pratique.
- L'émulation via «PearPC» fonctionne elle aussi en ligne de commande à partir du «Terminal» mais n'implique pas d'invocations avec variables à rallonge. Comparativement à l'émulation via «QEMU», nous obtenons une architecture complète de l'OS «Tiger» (quoique sa connexion à Internet notamment requière de fastidieux protocoles), mais cette performance étonnante souffre d'un vice absolument rédhibitoire : c'est la phénoménale lenteur exécutive de tous les processus, aussi bien au lancement (interminable) qu'au fonctionnement (où l'expression de 'lag' sonnerait comme un euphémisme flatteur).
☞ La seule solution raisonnable, pour quelqu'un qui veut utiliser encore cette merveille logicielle qu'est «
Mac OS 10.4 Tiger» (un maximum de
richesse dans un maximum de
simplicité, càd. une maximum de
beauté), est de posséder un Mac PPC qui le supporte et de le démarrer pour utilisation (j'en possède personnellement 5 capables de faire tourner cet OS). Toute autre formule (virtualisation ou émulation) me semble
totalement dénuée de pertinence.