Wed July 16, 2003 11:40 AM CEST BRUXELLES (Reuters)
La Commission européenne a infligé une amende de 10,35 millions d'euros à Wanadoo Interactive, filiale de France Télécom, pour abus de position dominante dans l'accès à Internet à haut débit (ADSL).
A l'issue d'une enquête entreprise en septembre 2001, l'exécutif européen a estimé que Wanadoo avait, de fin 1999 à octobre 2002, commercialisé ses services ADSL destinés au grand public à des prix bradés dans le but d'évincer ses concurrents.
"Cette pratique a restreint l'entrée sur le marché et le développement des concurrents, au détriment des consommateurs sur un marché essentiel pour le développement de la société de l'information", peut-on lire dans un communiqué.
Wanadoo a subi des pertes importantes jusqu'à la fin de 2002 de manière "délibérée" afin de conquérir un marché en pleine extension, alors que France Télécom, qui détenait 100% du marché des services ADSL de gros destiné aux fournisseurs d'accès à Internet, dont Wanadoo, prévoyait d'importants bénéfices.
Cette stratégie s'est avérée payante, puisque la part de marché de Wanadoo dans le secteur grand public est passé de 46% à 72%, sur un marché dont la taille a quintuplé pendant la période de mise en oeuvre de ces pratiques prédatrices.
Le fournisseur français d'accès à Internet est ainsi parvenu dès septembre 2002 à un objectif qu'il ne comptait atteindre qu'à l'horizon 2004 et aucun concurrent ne dépassait 10% de part du marché, quand ils n'avaient pas disparu, comme Mangoosta.
L'abus de position dominante a, selon la Commission, pris fin en octobre 2002 avec l'entrée en vigueur de nouveaux tarifs de gros de France Télécom en baisse de 30%, ce qui a permis au marché français de l'accès à Internet à haut débit de se développer nettement plus rapidement et plus harmonieusement.
Les pratiques prédatrices ont cessé depuis près d'un an, mais la Commission a estimé qu'il lui fallait les sanctions en raison de la gravité. et des "risques de récidive".
La Commission européenne a infligé une amende de 10,35 millions d'euros à Wanadoo Interactive, filiale de France Télécom, pour abus de position dominante dans l'accès à Internet à haut débit (ADSL).
A l'issue d'une enquête entreprise en septembre 2001, l'exécutif européen a estimé que Wanadoo avait, de fin 1999 à octobre 2002, commercialisé ses services ADSL destinés au grand public à des prix bradés dans le but d'évincer ses concurrents.
"Cette pratique a restreint l'entrée sur le marché et le développement des concurrents, au détriment des consommateurs sur un marché essentiel pour le développement de la société de l'information", peut-on lire dans un communiqué.
Wanadoo a subi des pertes importantes jusqu'à la fin de 2002 de manière "délibérée" afin de conquérir un marché en pleine extension, alors que France Télécom, qui détenait 100% du marché des services ADSL de gros destiné aux fournisseurs d'accès à Internet, dont Wanadoo, prévoyait d'importants bénéfices.
Cette stratégie s'est avérée payante, puisque la part de marché de Wanadoo dans le secteur grand public est passé de 46% à 72%, sur un marché dont la taille a quintuplé pendant la période de mise en oeuvre de ces pratiques prédatrices.
Le fournisseur français d'accès à Internet est ainsi parvenu dès septembre 2002 à un objectif qu'il ne comptait atteindre qu'à l'horizon 2004 et aucun concurrent ne dépassait 10% de part du marché, quand ils n'avaient pas disparu, comme Mangoosta.
L'abus de position dominante a, selon la Commission, pris fin en octobre 2002 avec l'entrée en vigueur de nouveaux tarifs de gros de France Télécom en baisse de 30%, ce qui a permis au marché français de l'accès à Internet à haut débit de se développer nettement plus rapidement et plus harmonieusement.
Les pratiques prédatrices ont cessé depuis près d'un an, mais la Commission a estimé qu'il lui fallait les sanctions en raison de la gravité. et des "risques de récidive".