Avec des paroles....

  • Créateur du sujet Créateur du sujet rezba
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Genève, 28 mai 2004
(…)
Oui, mon cher Jean-Luc on se doit de vivre, de peindre le bonheur, de malaxer la pâte du désir, d'effeuiller le plaisir. Il y a trop d'horreur et de souffrance autour de nous, il faut se garder intact, pur, ébloui, ravi, et laisser fondre et rayonner autour de nous cette substance de douceur dont le monde est privé ! On ne peut pas, ENCORE, s'ajouter à cette destruction, à toutes ces douleurs, ces déchirures de guerre? Il faut voler, scintiller comme des papillons moirés de poudre d'or, loin des chrysalides décomposées.
(…)

Grisélidis Réal
Les Sphynx (Lettres à Jean-Luc Hennig)
 
teo a dit:
Genève, 28 mai 2004
(…)
Oui, mon cher Jean-Luc on se doit de vivre, de peindre le bonheur, de malaxer la pâte du désir, d'effeuiller le plaisir. Il y a trop d'horreur et de souffrance autour de nous, il faut se garder intact, pur, ébloui, ravi, et laisser fondre et rayonner autour de nous cette substance de douceur dont le monde est privé ! On ne peut pas, ENCORE, s'ajouter à cette destruction, à toutes ces douleurs, ces déchirures de guerre? Il faut voler, scintiller comme des papillons moirés de poudre d'or, loin des chrysalides décomposées.
(…)

Grisélidis Réal
Les Sphynx (Lettres à Jean-Luc Hennig)
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Là, je n'ai rien à citer de JL

J'aurais bien voulu, Morgue

Mais perdu dans ma bibliothèque

Merci teo

:zen:
 
« Il faut se rendre libre de toutes les préoccupations et tu t’en rendras libre si tu accomplis chaque action de ta vie comme si c’était la dernière » (Marc-Aurèle, Pensées, II)
 
avant que je me mette le doigts dans le cul, j'aurais dû penser au moment ou j'allais le ressortir

p. sébastien
 
"Eduquer les imbéciles est beaucoup plus compliqué que d'abétir les intellos, le nivellement par le bas, c'est la base de la société actuelle"

Surement quand j'étais aux toilettes, lieux de prédilection pour penser à mes contemporains​
 
Prends un siège, Cinna, et assieds-toi par terre
Et, si tu veux parler, commence par te taire


Cinna*, ou La clémence d'Auguste, acte IV, scène 2 , de Corneille**


* non, pas le marchand de meubles :siffle:
:siffle: ** non, pas le chanteur​
 
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Réactions: da capo
teo a dit:
Prends un siège, Cinna, et assieds-toi par terre
Et, si tu veux parler, commence par te taire


Cinna*, ou La clémence d'Auguste, acte IV, scène 2 , de Corneille**


* non, pas le marchand de meubles :siffle:
:siffle: ** non, pas le chanteur​
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Tout le monde savait que c'était impossible. Un imbécile est venu qui ne le savait pas. Et il l'a fait.

Marcel Pagnol.
 
teo a dit:
Prends un siège, Cinna, et assieds-toi par terre
Et, si tu veux parler, commence par te taire


Cinna*, ou La clémence d'Auguste, acte IV, scène 2 , de Corneille**​
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Dans la même veine, quoi qu'un peu moins prestigieux point de vue auteur :

"Tais toi quand tu parles, et mange pas la bouche pleine !


ma grand-mère​
 
"Comme le chien de monsieur Jean de Nivelle
Tu ne viens jamais à moi quand je t'appelle
Qu'importe le temps
Qu'emporte le vent
Mieux vaut ton absence
Que ton inconséquence"​

S. Gainsbourg​
 
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Réactions: Romuald
Toi le frère que je n'ai jamais eu
Sais-tu si tu avais vécu
Ce que nous aurions fait ensemble
Un an après moi, tu serais né
Alors on n'se s'rait plus quittés
Comme des amis qui se ressemblent
On aurait appris l'argot par cœur
J'aurais été ton professeur
A mon école buissonnière
Sur qu'un jour on se serait battu
Pour peu qu'alors on ait connu
Ensemble la même première

Mais tu n'es pas la
A qui la faute
Pas à mon père
Pas à ma mère
Tu aurais pu chanter cela

Toi le frère que je n'ai jamais eu
Si tu savais ce que j'ai bu
De mes chagrins en solitaire
Si tu m'avais pas fait faux bond
Tu aurais fini mes chansons
Je t'aurais appris à en faire
Si la vie s'était comportée mieux
Elle aurait divisé en deux
Les paires de gants, les paires de claques
Elle aurait surement partagé
Les mots d'amour et les pavés
Les filles et les coups de matraque

Mais tu n'es pas la
A qui la faute
Pas à mon père
Pas à ma mère
Tu aurais pu chanter cela

Toi le frère que je n'aurais jamais
Je suis moins seul de t'avoir fait
Pour un instant, pour une fille
Je t'ai dérangé, tu me pardonnes
Ici quand tout vous abandonne
On se fabrique une famille
Maxime Leforestier
​
 
Azzurro
Il pomeriggio e' sempre azzurro
E lungo per me
Mi accorgo
Di non avere
Piu' risorse senza di te
E allora
Io quasi quasi prendo il treno
E vengo vengo da te
Il treno dei desideri
Dei miei pensieri
All'incontrario va...


Adriano Celentano - 1968​
 
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