Pfiou.
Ça fait bizarre quand ça s'arrête. Ça rappelle les colos quand on était gosse. Y'avait toujours ceux qui étaient à l'aise dès le départ. Les costauds, les marrants, les voyous, les sympas, les anciens ; ceux qui ont l'habitude. Ceux qui partent tous les ans. Ceux-là, ils savent à quoi s'en tenir, et ils le montrent. Après y'a ceux que ça fait chier. On sait pas trop pourquoi. Des gosses à ptits problèmes, perdus dans leur (pré-)puberté, ou les timides, ou les ptits à lunettes, ou ceux pour qui c'est la première fois... Puis y'a les filles. Celles qui pouffent dans leur coin, celles qui râlent pour les mêmes raisons que les introvertis du dessus, les garçons manqués qui rotent plus forts que les gros costauds, les p'tites mignones aussi, qu'on repère d'entrée en se disant. "Bon. 3 semaines. Ça devrait le faire"...
Bref. Le départ pour la colo, tout le monde n'est pas là de la même façon en fait. C'est un peu comme notre bateau. Depuis le départ, on n'entendait que les habitués aux grandes (dé)gueules, puis d'autres se sont manifestés, plus ou moins heureusement, puis d'autres nous ont carrément rejoints juste à la fin du séjour... On n'avait pas tous envie de partir, mais au final on n'a pas envie que ça s'arrête
Alors on se dit comme à la veille du retour, qu'on a passé les meilleures vacances du monde, qu'on s'écrira toute notre vie, qu'on reviendra voir un jour le vieil arbre qu'on a gravé avec l'Opinel. Bref. Faut y aller quoi.
Ben moi, c'est con, mais j'voulais vous dire (sans droit de réponse, ça vous empêchera de flooder comme à vos habitudes !
) que j'ai passé de très bonnes vacances avec vous, et qu'on se donne rendez-vous pour les prochaines vacances. Faut juste retourner un peu dans la vraie vie, et après on aura le droit de retourner voir les copains et ses amours-pour-toujours
Un peu de patience donc, et merci de n'avoir pas exagéré ce soir. Une seule page, rien à supprimer, ça fait plaisir
tchou-glou à tous !