coup de coeur/de pompe filmique (Parlons cinéma)

Perso ce que j'aimerais bien revoir ce sont ces films en noir et blanc avec un privé et une bonne enquête dans les années 50. J'ai même souvenir de certains se passant en Europe, mais comment se souvenir de titres de films vus dans les années 70/80 sur FR3 ? :D
Pour commencer :
The Big Sleep/Le grand Sommeil
The Maltese Falcon/Le Faucon Maltais

Bogart forever !

Plus généralement, pas forcément avec un détective mais parmi les perles du film noir :
Double Indemnity/Assurance sur la mort
Laura
Murder, my Sweet/Adieu ma belle - ne pas confondre avec Farewell, my Lovely/Adieu ma jolie, pas mal non plus mais 1975
Lady in the Lake/La dame du lac
The Lady from Shangaï/La dame de Shangaï
The Asphalt Jungle/Quand la ville dort
The Enforcer/La femme à abattre

(Oui, j'aime les films noirs, je n'en rate pas un sur la TNT et écume les médiathèques pour enrichir ma filmothèque ;))

Je te laisse découvrir les réalisateurs, les actrices et les acteurs : tous des pointures.
 
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Réactions: lamainfroide
Perso ce que j'aimerais bien revoir ce sont ces films en noir et blanc avec un privé et une bonne enquête dans les années 50. J'ai même souvenir de certains se passant en Europe, mais comment se souvenir de titres de films vus dans les années 70/80 sur FR3 ? :D
Sur France 3, il y avait le cinéma de minuit et il y avait effectivement pas mal de films en noir et blanc (de toutes façons, jusque vers la fin des années 70, la TV de mes parents était en NB …)
 
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Réactions: lamainfroide
Viens de voir La bête humaine, de Jean Renoir (1938), très librement adapté du roman de Émile Zola (que j'avais beaucoup aimé).
La présence à l'écran de la locomotive (quel monstre !), la découverte d'une France qui n'existe plus (les paysages, les bâtiments, les intérieurs,...), tout ça produit une sorte de fascination. J'ai été un peu surpris de la "modernité" de la France, alors que c'est avant la seconde guerre. Tout de même c'était pas rien ce pays, il faut le dire, quand je compare au pays de mes ancêtres à la même période :grinning:
La réalisation est belle, étonnament moderne, surtout au niveau des plans et de la composition. Le noir et blanc est sublime, c'est une esthétique qui dramatise, et qui en fait ne vieillit pas.
J'ai trouvé le jeu de Jean Gabin (que je n'avais jamais vu jeune au cinéma!) assez décevant. Il fait toujours du Gabin, il joue toujours de la même façon, c'est-à-dire en étant lui-même. C'est un acteur à gueule, à trogne, et ça s'arrête là. Il a de la force, mais pas d'intensité. À l'exception peut-être d'une scène, où il arrive à faire passer un truc (en sortant de la police, il fait comprendre à Sévérine qu'il sait pour le meurtre mais qu'il dira rien, seulement par le regard).
J'ai trouvé Simone Simon bien plus convaincante et émotionnelle. Au début, on pense qu'elle a le rôle de cruche (comme souvent dans les anciens films, il faut le dire, avec les rôles féminins...), mais en fait vers la moitié du film, on commence à comprendre qu'elle est plutôt manipulatrice et sacrément dangereuse, par bonhomme interposé ! Elle m'a fait penser à Lady Macbeth ! Mais une Lady Macbeth de quai de gare !

L'histoire en elle-même n'est pas très profonde, je vois ce film plus comme un divertissement un peu sombre. On pourrait peut-être le classer dans la catégorie des "films noirs". On ne saura jamais vraiment d'où vient ce "mal" bizarre dont souffre Lantier, ni pourquoi ce sont les femmes qui en font les frais, alors qu'il ne peut pas passer à l'acte avec un homme. Il n'y a aucun questionnement psychologique ou philosophique sur la condition humaine dans le film, au contraire du roman de Émile Zola, qui est plus épique et plus réflexif. Le cinéma a montré depuis qu'il était possible de réaliser une adaptation, sans forcément perdre la profondeur et l'invite à la réflexion.

Un film à voir en tout cas, ne serait-ce que pour rendre hommage à une technologie trop vite oubliée et qui a été si importante pendant si longtemps : la chaudière à vapeur, la locomotive,... J'ai eu la chance d'en voir encore en fonctionnement étant plus jeune, mais ça me fascine toujours autant.
 
J'ai été un peu surpris de la "modernité" de la France, alors que c'est avant la seconde guerre.
Je n'ai pas dû le voir plus de trois fois ce film.
La dernière fois que je l'ai vu (il y a déjà belle lurette), j'avais enfin lu le bouquin.
Je l'ai autant apprécié que les fois d'avant, mais avec un curieux sentiment que quelque chose ne collait pas avec le livre.
Le film me paraissait très contemporain, par rapport.
C'est la modernité que tu évoques qui me fait penser à ça.
Ben tu sais quoi, tu viens de m'aider (et un peu internet, aussi) à mettre le doigt dessus.
Si l'action du livre se situe vers 1870, l'action du film, elle, se passe vers 1938*
Mon vieux, il était temps que je connecte.

*Sur wikipedia, on va même jusqu'à dire que l'action se passe en 1939, avec une explication que je vous invite à découvrir au chapitre "Tournage", par ici.
Le diable est dans les détails.
 
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Réactions: Artyom et aCLR
Bon, c'est un coup de gueule pour une fois.

Je ne suis plus abonné à Apple TV+ suite à l'augmentation éhontée du tarif d'abonnement. Mais de temps en temps, je regarde le catalogue des nouveautés en me disant que peut-être ça a évolué et ça vaut le coup. En effet, il paraît que les images d'Apple sont superbes et bien mieux que celle de la plupart de leur concurrent. Or, moi, l'image, si je trouve ça important, ce n'est pas le critère qui me fera regarder un film. Je lis le pitch et j'apprécie le sujet évoqué en espérant que la réalisation sera à la hauteur des ambitions de la chaîne. Il faut un bon scénario et une bonne réalisation, le reste n'est qu'embellissement.

Si pour le moment, je n'ai pas vu de vraies bouses, je dois dire que les deux derniers films présentés me laissent pantois.

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The Lost Bus - Au cœur des flammes
Un chauffeur de bus, Kevin McKay et une institutrice, Mary Ludwig, guident un bus rempli d'enfants à travers un incendie dévastateur.

All of You
Meilleurs amis depuis l’université, Simon et Laura se perdent de vue lorsque cette dernière rencontre son âme sœur, malgré leurs sentiments inavoués. Au fil du temps, alors que leurs chemins se croisent et se séparent, ils ne peuvent qu’admettre qu’ils sont passés à côté de leur vie ensemble. Face à l’incertitude qu’impliquerait un changement de vie, Simon et Laura sont-ils prêts à tout sacrifier pour vivre l’amour qui a toujours existé entre eux, ou devraient-ils accepter leur destin ?

Alors là, je ne sais pas vous, mais pour moi, ça sent le nanar à plein nez. Même pas le nanar marrant qui pourrait se regarder avec un point de culpabilité, mais la belle bouse pleine de bon sentiment. Comme on dit, le scénario tient sur un ticket de métro.

Je n'ai pas poussé le vice à m'abonner pour constater moi-même l'étendue des dégâts, mais franchement, même avec une belle image, ça sent mauvais dès le départ.

L'un de vous a tenté de regarder ces films ? Est-ce que je me trompe et je suis plein d'apriorisme où j'ai eu raison de m'en détourner ?
 
Autant je trouve les séries ATV+ vraiment excellentes, autant les films ...
j'ai regardé hier The Lost Bus - Au cœur des flammes , comment dire ... bof bof bof
j'ai même sauté des passages tellement je me suis fait chié.
je ne regarderai pas All of You
 
Pour The Lost Bus, j'ai l'impression que le réalisateur, habitant dans un quartier en flamme l'été dernier, s'est dit : " Et si s'ajouter à ça la plus grosse peur de tout parent, voir ses enfants crever brûlés vifs sans moyens d'en rechapé". Franchement, Speed avec Sandra Bulloch, c'était amusant mais là, j'ai senti le psychopathe avide de pognon à la lecture du pitch.
 
Pour The Lost Bus, j'ai l'impression que le réalisateur, habitant dans un quartier en flamme l'été dernier, s'est dit : " Et si s'ajouter à ça la plus grosse peur de tout parent, voir ses enfants crever brûlés vifs sans moyens d'en rechapé". Franchement, Speed avec Sandra Bulloch, c'était amusant mais là, j'ai senti le psychopathe avide de pognon à la lecture du pitch.
The Lost Bus, ça n'est pas tiré d'une histoire vraie ?
 
Qu’une plateforme de streaming co-produise un film pour se réserver l’exclusivité suite à la sortie en salles de cinéma, ok. Je peux me laisser tenter.
Mais qu’une plateforme produise un film et s’en réserve l’exclusivité sans sortie en salles de cinéma – hormis quelques salles bien ciblées – ça sent mauvais ! La plateforme se moque de perdre du pognon – surtout Apple – si le film n’ai pas un succès commercial tant pis. C’est le mauvais côté du streaming !