e-book

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Anonyme

Invité
suite à un article paru dans le monde 2:
une nouvelle génération d'appareils électroniques transforment nos habitudes pour faire de nous des lecteurs numériques.

alors, êtes-vous:
e-book or not e-book ?

quelques appareils:
reader prs 505 (sony)
cybook gen3 (booken)
iliad (irex technologies)

sites de livres numériques:
e-book sur wikisource
projet gutenberg (michael hart)
google books (livres seulement scannés)

sites en accès libre:
ebooksgratuits.com
feedbooks.com

sites d'auteurs contemporains:
mobipocket.com
numilog.fr

en france l'offre de livres numériques est très limitée.

selon l'éditeur paul otchakovsky-laurens (p.o.l):
(il se sert d'un sony reader prs 505 pour lire les manuscrits des auteurs qu'il publie).

"l'écran du sony est non seulement moins agressif que l'écran rétro-éclairé d'un ordinateur, mais il est également moins éblouissant qu'un manuscrit imprimé sur du papier blanc a4. certes, il n'y a plus de contact physique avec le texte, mais ce que l'on perd en matière, on le gagne en confort de lecture.
le numérique ne sera jamais dominant. les deux modèles vont devoir cohabiter dans un futur proche et le monde du livre va très certainement souffrir. mais il ne sera pas détrôné. pas plus que le numérique n'imposera sa suprématie."
 
"le numérique ne sera jamais dominant"

Il a intérêt à répéter ce mantra très souvent, parce que déjà la majorité des textes lu par les plus jeunes le sont sur des écrans.

Pour le reste, désolé mais le numérique va dominer. Tous simplement parce qu'ion ne va pas continuer à imposer des livres à 15/20 euros et des ouvrages techniques à 100 euros. Déjà, nombre de revues scientifiques spécialisées sont consultables sous forme électronique, à tarif réduit. Le catalogue est impressionnant (voir zinio, par exemple).

Il ne manque qu'un lecteur facile à utiliser et pas cher, ce sera probablement les mp4 ou telephones de demain.

Pourtant, j'aime les livres, l'odeur du papier, la reliure et l'encre, mais tout cela constitue un luxe.
 
"le numérique ne sera jamais dominant"

Il a intérêt à répéter ce mantra très souvent, parce que déjà la majorité des textes lu par les plus jeunes le sont sur des écrans.

Pour le reste, désolé mais le numérique va dominer. Tous simplement parce qu'ion ne va pas continuer à imposer des livres à 15/20 euros et des ouvrages techniques à 100 euros. Déjà, nombre de revues scientifiques spécialisées sont consultables sous forme électronique, à tarif réduit. Le catalogue est impressionnant (voir zinio, par exemple).

Il ne manque qu'un lecteur facile à utiliser et pas cher, ce sera probablement les mp4 ou telephones de demain.

Pourtant, j'aime les livres, l'odeur du papier, la reliure et l'encre, mais tout cela constitue un luxe.

je serais moins fataliste...

j'achète toujours des cd audio, car l'offre en ligne ne correspond pas à ce que j'écoute.
et tant que le livre restera un support physique, je continuerais à acheter des livres.
le livre numérique va surement créer une nouvelle forme d'économie.
on sera dans un registre d'offre hybride sur plusieurs supports.
on prédisait la mort du cd avec l'avénement du mp3. mais, il est encore là. il résiste.
les supports ne modifient pas les comportements.
mais pour combien de temps...
 
C'est vrai que pour l'instant , la musique compressée ne vaut pas un CD audio , sur une vraie chaîne audiophile j'entends . Mais dans pas longtemps les débits internet et les moyens de stockages seront tellement importants qu'il y aura probablement moyen d'écouter de la musique non compressée numérique (et encore , le CD c'est déja de la musique compressée , avec toutes pertes dans les harmoniques )

Quant au livre , pas d'opinion là-dessus , mais je pense qu'on est encore loin du niveau de confort de lecture d'un livre .
 
Ce qui manque à l'encre électronique, c'est la couleur (pour le moment).

Je lis le lus souvent de (très) volumineux (et onéreux!) ouvrages (mini 1200 pages) dont le poid peut atteindre 4 à 5 Kg, et autant dire que même dans un fauteuil club, le "confort de lecture" est très relatif.... Quant à les transporter aussi souvent que je le voudrais.... hum! N'étant pas haltérophile, j'y ai renonçé.

Je (et quelques scientifiques, entre autres) suis donc largement preneur d'une version électronique de ces ouvrages, mais il faudra:
- un seul format (pour le moment, le pdf me semble le meilleur)
- un prix reduit (sans frais d'impression de papier et de transport on va pas nous refaire le coup du "ça revient le même prix!")
- une commercialisation facile

Maintenant, c'est sur que pour lire un livre de poche à 5 euros, la question se pose autrement. Mais quand je vois que les éditeurs universitaires ne sont pas foutus de proposer une version pdf de leurs ouvrages avec la version papier, lorsque je me rappelle les cris d'Orfraie à l'annonce de la mise en ligne de la bibliothéque google ("mon dieu mon dieu les méchant zanglosaxons y vont même pas citer nos immortels penseurs dans leur bibliothèque vu comme y sont méchant, vite un bidule franco-français sur fond publics pour faire pire et inconnu"...); lorsque je me souviens des difficultés d'universalis à sortir une version électronique pratique et utilisable de leur encyclopédie, je me dis que les éditeurs restent encore scotchés dans la galaxie Gutenberg et refusent de sortir la tête du sable...
 
Ce qui manque à l'encre électronique, c'est la couleur (pour le moment).

Je lis le lus souvent de (très) volumineux (et onéreux!) ouvrages (mini 1200 pages) dont le poid peut atteindre 4 à 5 Kg, et autant dire que même dans un fauteuil club, le "confort de lecture" est très relatif.... Quant à les transporter aussi souvent que je le voudrais.... hum! N'étant pas haltérophile, j'y ai renonçé.

Je (et quelques scientifiques, entre autres) suis donc largement preneur d'une version électronique de ces ouvrages, mais il faudra:
- un seul format (pour le moment, le pdf me semble le meilleur)
- un prix reduit (sans frais d'impression de papier et de transport on va pas nous refaire le coup du "ça revient le même prix!")
- une commercialisation facile

Maintenant, c'est sur que pour lire un livre de poche à 5 euros, la question se pose autrement. Mais quand je vois que les éditeurs universitaires ne sont pas foutus de proposer une version pdf de leurs ouvrages avec la version papier, lorsque je me rappelle les cris d'Orfraie à l'annonce de la mise en ligne de la bibliothéque google ("mon dieu mon dieu les méchant zanglosaxons y vont même pas citer nos immortels penseurs dans leur bibliothèque vu comme y sont méchant, vite un bidule franco-français sur fond publics pour faire pire et inconnu"...); lorsque je me souviens des difficultés d'universalis à sortir une version électronique pratique et utilisable de leur encyclopédie, je me dis que les éditeurs restent encore scotchés dans la galaxie Gutenberg et refusent de sortir la tête du sable...


je te répondrais plus longuement un peu plus tard...
;) .

mais, cette prudence et valse hésitation des éditeurs me dit que le livre à encore de beaux jours devant lui... on ne change pas de modèle économique, comme cela; du jour au lendemain...
 
Je suis peut-être naïf, ou peut-être trop attaché au côté traditionnel de mon métier mais je ne vois pas la mort du papier à court ou moyen terme. Je me doute que les écrans (qu'ils soient LCD ou encre électronique) on fait d'énormes progrès mais je ne me vois pas me balader avec un appareil de plus pour lire des fichiers (ces écrans ne sont pas encore adaptés à la couleur et à l'animation il me semble). De plus, mon bouquin de poche je ne peux mal d'oublier de le recharger pour pouvoir le lire et il est plus écologique (100% recyclable).


D'un autre côté je suis aussi d'accord avec DrFatalis pour avoir la possibilité d'acheter une version électronique d'un ouvrage pour ceux qui le souhaitent (il y a déjà des maisons d'éditions qui ne vendent des ouvrages qu'en pdf). Mais alors un pdf bien fait avec table des matières, liens hypertextes et mots clés pour pouvoir faire des recherches dans le fichier ou qu'il soit bien indexé par le système (spotlight). Cerise sur gâteau, quand les pdfs sont bien fait, ils peuvent être lus par une personne malvoyante grâce à une synthèse vocale.
 
Le eBook, si ça marche, c'est aussi la possibilité pour celui qui écrit de se passer totalement d'éditeur.

Si c'est ça qui leur fait peur, ils ont tort. Face à la masse des écrivains autoproclamés, à quoi se racrochera la masse des lecteurs ?
A ce qu'elle connaît.
Au nom. A la marque.

Les éditeurs deviendront alors des portails, des sortes de SSII des mots, des entreprises virtuelles sans grands besoins de locaux, de machines ou de salariés.

Tiens, dans ce cas, pourquoi se limiter aux éditeurs actuels, à ces pédants naguère accrochés à leur tour d'ivoire ?
Hé les jeunes, des éditions Nike, ça vous botte ?

Quand à la solution mixte, elle risque de vite tourner à une horde d'écrivaillons vendant, en moyenne, une centaine d'exemplaire (merci Maman, merci les potes) et un tout petit pool, encore plus restreint qu'aujourd'hui, de valeurs sûres, de bankable, à qui on réservera l'honneur de l'édition papier.

Je ne suis pas près de lâcher mon "vrai" métier, dirait-on...
 
Le eBook, si ça marche, c'est aussi la possibilité pour celui qui écrit de se passer totalement d'éditeur.
(...)

Un peu comme certains groupes de musique, qui n'ont plus vraiment besoin des majors... ;)

On crée son site, on dépose sa musique et celui qui veut payer...
 
Un peu comme certains groupes de musique, qui n'ont plus vraiment besoin des majors... ;)

On crée son site, on dépose sa musique et celui qui veut payer...

Hum...

Combien s'édite-t-il de roman par an en France ?
Je n'ai pas les chiffres, mais ça se compte en milliers je crois.
Et pour chaque roman publié, combien de refusés ?

Alors, on crée son site, on dépose son roman et... On en vend trois (si Mamie a pas déjà dépensé tout l'argent de sa retraite).
 
Hum...

Combien s'édite-t-il de roman par an en France ?
Je n'ai pas les chiffres, mais ça se compte en milliers je crois.
Et pour chaque roman publié, combien de refusés ?

Alors, on crée son site, on dépose son roman et... On en vend trois (si Mamie a pas déjà dépensé tout l'argent de sa retraite).

Oui les groupes auxquels je pensais étaient déjà connus avant... Effectivement, c'est difficile de se faire connaître quand on part de zéro. Ou alors, tu es un blogueur déjà très connus avec des milliers de visites par jour et un jour tu annonces à tes lecteurs : «je viens d'écrire un bouquin» (exemple ici ou ), ou «j'ai fait un album»... Là il y a peut-être une chance. ;)
 
drfatalis,

je te répondrais plus longuement un peu plus tard...
;) .

mais, cette prudence et valse hésitation des éditeurs me dit que le livre à encore de beaux jours devant lui... on ne change pas de modèle économique, comme cela, du jour au lendemain...

suite du post #7:

cette forme d'émergence n'aura que très peu d'incidence pour les éditeurs. ils adopteront leur savoir faire aux nouvelle formes de lecture. ce n'est pas parce que les supports changent ou évoluent (on parle ici du livre électronique) que les éditeurs changent leur métier.
au contraire, ils s'adapteront tout en conservant l'impression et le papier.

un peu ce que font les majors avec le cd.
principe de survie et principe de réalité.
 
Version optimiste :
cette forme d'émergence n'aura que très peu d'incidence pour les éditeurs. ils adopteront leur savoir faire aux nouvelle formes de lecture. ce n'est pas parce que les supports changent ou évoluent (on parle ici du livre électronique) que les éditeurs changent leur métier.
au contraire, ils s'adapteront tout en conservant l'impression et le papier.

Version pessimiste :
Les éditeurs deviendront alors des portails, des sortes de SSII des mots, des entreprises virtuelles sans grands besoins de locaux, de machines ou de salariés.

Tiens, dans ce cas, pourquoi se limiter aux éditeurs actuels, à ces pédants naguère accrochés à leur tour d'ivoire ?
Hé les jeunes, des éditions Nike, ça vous botte ?

Quand à la solution mixte, elle risque de vite tourner à une horde d'écrivaillons vendant, en moyenne, une centaine d'exemplaire (merci Maman, merci les potes) et un tout petit pool, encore plus restreint qu'aujourd'hui, de valeurs sûres, de bankable, à qui on réservera l'honneur de l'édition papier.
On fait un sondage ?
 
2020.
PonkHead vient de racheter les éditions Gallimard.

Ouverture d'un portail de diffusion de romans en ligne - c'est pas cher, un peu de coûts informatiques...
Chacun peut y déposer ses oeuvres, je me contente de les présenter classées par genres. Je fais un peu de pub, j'ai un nom connu, ça va. Je met des "top ten" pour plaire aux gogos adeptes de la compétition et des lois du sport.
Prix de vente ?
Disons 99 centimes pour consulter quelques chapitres sur le site, entre 5 et 10 euros un livre complet à télécharger.
Je prend 1% sur chaque vente.
Et, pour ne pas gaspiller de giga, j'élimine tout ce qui ne s'est pas vendu à au moins mille exemplaires en six mois, voilà.

Et je réserve l'édition papier aux "gros" vendeurs du site.
Au passage, au chiottes la ligne éditoriale, aux chiottes les risques à parier sur des auteurs "en marge" aux chiottes les frais de sélection des auteurs ou de pilonnage des invendus.
Aux chiottes l'inutile, la prise de tête, les questions existentielles.
Les besoins du public, l'offre et la demande.

Suis-je toujours éditeur ? (au moins au sens actuel du terme)
 
mais nike air...

Le Pape est léger.
le Pape est fin.
Le Pape est design.
Le Pape est plus que sa simple enveloppe - même s'il tient dedans.

Le Pape manque de connectique, peut-être, ou d'autonomie,
disent les esprits chafouins.

Mais le Pape fonctionne sur l'OS croix !

N'est-il pas le Vic-Air du Christ ?




Oh mince, c'est à côté le fil du conceptuel, je me suis trompé.
 
"Le Pape est léger.
le Pape est fin.
Le Pape est design."

Paraphrasant Don Salustre dans la folie des grandeurs, je dirais à l'homme à la tête de Ponk "pensez vous VRAIMENT ce que vous dites?" :D ;) :)

Pour l'édition, je crois que les éditeurs refusent d'évoluer, et qu'ils vont se faire doubler. Ils seront toujours là, mais tout un pan du monde de l'écrit ne leur appartiendra plus (c'est déjà un peu le cas).

Tiens, je prend un exemple que je connais bien, celui de l'édition scolaire... pourquoi persister à faire payer au contribuable des millions de manuels lourds et souvent inutilisés quand des versions électroniques seraient bien plus pratiques et plus utiles ? Tout simplement parce que les manuels scolaires sont une manne vendue à plusieurs millions d'exemplaires...

Mais si Mr les éditeurs refusent de se mettre à l'électronique, il se pourrait bien que des manuels libres et gratuits voient le jour... sic transit..
 
Mais si Mr les éditeurs refusent de se mettre à l'électronique, il se pourrait bien que des manuels libres et gratuits voient le jour... sic transit..

je te rejoins sur ce point:
si les éditeurs mettaient tous les livres tombés dans le domaine public (je crois que c'est 70 ans...) au format électronique et en accès libre pour les lycéens et étudiants, ils perdraient une partie de leur fond de commerce.

mais s'ils tardent à le faire, il se pourrait bien que des manuels libres et gratuits voient le jour...

c'est ce qu'est l'ensemble des majors pour la musique ont subis de plein fouets avec le téléchargement sauvage.
parce qu'ils se croyaient en position dominante, ils n'ont pas su anticiper.
et pour stopper l'hémorragie, ils sont allé sur le terrain répressif.