espace de ponctuation dans Xpress

scalpa a dit:
quelqu'un sait-il à quoi sert l'espace de poncutation dans Xpress et quelle est sa valeur ?
Travaillant toujours avec XPress 3.32, je ne sais pas bien à quoi tu fais référence au juste...
Toutefois, j'imagine que "l'espace ponctuation" est l'espace communément appellée "fine" (ou quart de cadratin), qui est reglable dans les préfs typographiques de XPress, c'est le fameux "Blanc variable", que je règle par défaut à 25%, mais qui peut s'adapter selon les polices utilisées et le travail à réaliser...
Ha... j'oubliais... pour faire une fine, il faut enfoncer les touches "alt" + "Maj" + barre d'espace... et pour une insécable, ajouter la touche "pomme"...
a+
 
C’est à peu prêt ça. Sauf pour le blanc variable qui n’a rien à voir avec la ponctuation. Ce blanc est l’espace que rajoute XP entre les lettres et les mots lorsqu’il justifie la ligne. Le quart de cadratin est mis entre un mot et ":" ou tout autre signe citatif ou séparateur. Il doit Toujours être insécable pour ne pas se retrouver au début de la ligne suivante. Les Anglo-Saxons ne mettent, d’ailleurs, pas d’espaces pour simplifier la chose…
Il existe un programme qui gère parfaitement tout ça, c'est ProLexis, qui s'adapte dans XP Indi et autres? Cher, mais bien.
 
L'AGE a dit:
C’est à peu prêt ça. Sauf pour le blanc variable qui n’a rien à voir avec la ponctuation. Ce blanc est l’espace que rajoute XP entre les lettres et les mots lorsqu’il justifie la ligne.
Heu... non !
Je crois que tu confond 2 choses différentes :

1. La valeur d'espacement du caractère "espace". (1)
Cette valeur varie selon la manière de saisir l'espace, c-à-d, si elle est saisie seule ou simultanément avec une ou plusieurs touches mortes.
Voici un rapide récapitulatif :
- Barre d'espace seule = espace mot (sa valeur varie dans un texte justifié)
- Avec "shift" (ou majuscule flotante) = espace mot fixe (sa valeur ne varie pas dans un texte justifié)
- Avec "alt" (ou option) = espace entière (sa valeur est égale à deux espaces mot). Cette espace n'est pas utilisée en typographie française.
- Avec "alt" + "shift" = espace fine (ou quart de cadratin), elle dépend directement de la valeur inscrite dans le champ "Blanc variable" dans les préférences typographiques de XPress. (2)
- On ajoute la touche "commande" (ou "pomme") aux autres combinaisons afin d'obtenir une espace insécable.

2. Les espaces "inter-mots" et "inter-lettres" dans un texte justifé.
Ces espaces sont gérés grâce aux options paramètrables dans les préférences des "C&J" (césures et justifications).
En effet, les "C&J" s'utilisent comme un attribut de paragraphe, lequel va jouer avec les espaces "inter-mots" et les espaces "inter-lettres" pour réguler la justification de chaque ligne d'un paragraphe.
Les paramètres de chaque "C&J" peuvent se mémoriser, ce qui autorise le travail avec des réglages assez fins et précis, avec d'autres beaucoup plus souples et maneables, au sein d'un même document.
Le but étant, bien-sûr, de réussir à composer un texte avec un beau "gris typographique"...


L'AGE a dit:
Le quart de cadratin est mis entre un mot et ":" ou tout autre signe citatif ou séparateur. Il doit Toujours être insécable pour ne pas se retrouver au début de la ligne suivante.
Heu... encore non !
En typographie française, l'espace avant les "deux points", est une espace mot insécable.
Néanmoins, dans la pratique, nombreux sont ceux qui prennent la liberté d'utiliser une "fine" à la place de l'espace normale... et, pour être franc, j'en fait partie...
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En revanche, pour ce qui est des espaces fines toujours insécables... je suis aussi de cet avis (même si on pourra toujours trouver des exceptions à la règle).


L'AGE a dit:
Il existe un programme qui gère parfaitement tout ça, c'est ProLexis, qui s'adapte dans XP Indi et autres? Cher, mais bien.
Oui, vraiment un outil précieux, tant par ses capacités que par sa vitesse d'exécution... une référence (toujours un peu cher, c'est vrai).

--
(1) La valeur réelle d'espacement du caractère "espace" dépend d'avantage de la fonte utilisée que des réglages ou manipulations réalisés dans XPress. Toute la puissance de XPress ne pourra pas palier aux carences d'une police mal conçue et/ou mal dessinée... Le choix des typos fait aussi partie de la réussite d'un document.

(2) Sur XPress 3.32, je ne sais pas pour les autres versions (il me semble que sur la version 4 c'est exactement pareil)...

A+
 
je vous remercie pour ces réponses.

Je travaille avec prolexis depuis longtemps mais j'ai appris à découvrir ses limites...

Avant de préciser ma question, voici quelques remarques:

1.

- Avec "alt" + "shift" = espace fine (ou quart de cadratin), elle dépend directement de la valeur inscrite dans le champ "Blanc variable" dans les préférences typographiques de XPress. (2)

L'espace fine n'est pas une espace variant avec la force du corps !!! elle vaut, selon les manuels de typo classiques, 1 pt ou 1 1/2 pt.

Ajoutons que même si elle était variable le fait de la fixer selon la tradition (et selon Prolexis) à 25 % dans les préférences d'Xpress ne lui donnerait pas la valeur d'un quart de cadratin mais d'un huitième.
En effet si vous consultez l'aide d'Xpress, vous constaterez dans Edition > Préférences > Document > Onglet Caractère que l'espace variable (champ) a la valeur prédéfinie de "50 %". Le français quelque peu malheureux (on oublie le masculin pour espace proprement scandaleux dans un logiciel de ce type...) ne spécifie pas clairement qu'il s'agit de 50 % du cadratin !!! Pour vérifier tapez 100 % dans les préférences et comparez sur deux lignes dans un bloc sans retrait de texte deux mêmes mots séparés une fois avec le demi cadratin (Option+Espace) et une fois avec l'espace variable (à 100%): IDENTIQUE !!!

Ainsi, quand nous tapons 25% pour cette espace il s'agit du quart du demi cadratin qui vaut, oh surprise, un huitième de cadratin. Comme l'essentiel des textes courants est composé en corps 11 ou 12, l'espace obtenue vaut bien 1,5 pt !!! et équivaut donc à la fine obtenue en disposant les espaces à la main.

2.

- Avec "alt" (ou option) = espace entière (sa valeur est égale à deux espaces mot). Cette espace n'est pas utilisée en typographie française.

Option+Espace ne donne pas ceci mais comme indiqué plus haut un demi cadratin. Très utile, cette espace doit être utilisée en typo française !!!



Je précise enfin ma question. Si vous allez dans le menu d'aide de Xpress 4.11 -> commandes spéciales et outils > Equivalents clavier > Texte à la page 9 vous trouvez ceci:

"Espace de ponctuation sécable: Majuscule+Espace"

FredoMkb, tu proposes:

- Avec "shift" (ou majuscule flotante) = espace mot fixe (sa valeur ne varie pas dans un texte justifié)

Je veux bien qu'elle soit fixe mais alors quelle est sa valeur???
 
Bonjour
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scalpa a dit:
- Avec "alt" + "shift" = espace fine (ou quart de cadratin), elle dépend directement de la valeur inscrite dans le champ "Blanc variable" dans les préférences typographiques de XPress. (2)
L'espace fine n'est pas une espace variant avec la force du corps !!! elle vaut, selon les manuels de typo classiques, 1 pt ou 1 1/2 pt.
Bein non, il me semble que la chasse de tout caractère, même l'espace fine, varie selon le corps et la police utilisée...


scalpa a dit:
Ajoutons que même si elle était variable le fait de la fixer selon la tradition (et selon Prolexis) à 25 % dans les préférences d'Xpress ne lui donnerait pas la valeur d'un quart de cadratin mais d'un huitième.
En effet si vous consultez l'aide d'Xpress, vous constaterez dans Edition > Préférences > Document > Onglet Caractère que l'espace variable (champ) a la valeur prédéfinie de "50 %". Le français quelque peu malheureux (on oublie le masculin pour espace proprement scandaleux dans un logiciel de ce type...) ne spécifie pas clairement qu'il s'agit de 50 % du cadratin !!! Pour vérifier tapez 100 % dans les préférences et comparez sur deux lignes dans un bloc sans retrait de texte deux mêmes mots séparés une fois avec le demi cadratin (Option+Espace) et une fois avec l'espace variable (à 100%): IDENTIQUE !!!

Ainsi, quand nous tapons 25% pour cette espace il s'agit du quart du demi cadratin qui vaut, oh surprise, un huitième de cadratin. Comme l'essentiel des textes courants est composé en corps 11 ou 12, l'espace obtenue vaut bien 1,5 pt !!! et équivaut donc à la fine obtenue en disposant les espaces à la main.
Bon, je précise, avant tout, que je ne suis pas typographe, et que les subtilités inhérentes à la conception des polices de caractères m'échappent complètement (j'espère ne pas dire trop de bêtises, s'il y a des typographes dans la salle, ils sont priés de nous aider à y voir plus clair, merci
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).

Je voudrais partager quelques réflexions, qui pourraient, je l'espère, donner des débuts de réponse à certaines questions...

Avant propos
Tout d'abord, les règles typographiques ne sont pas nées avec l'informatique (la microinformatique que nous utilisons je veut dire), mais bien avant elle, car, à la base, elles étaient destinées aux imprimeurs typographes.
Aujourd'hui, nous avons remplacé un tas de métiers spécialisés d'antan par le seul outil informatique et quelques logiciels spécifiques.

La typographie "numérique"
Selon mes quelques lectures, la typographie française stipule qu'un cadratin a une valeur égale au corps utilisé (voir par exemple le glossaire des termes de typographie chez Adobe), et que l'espace mot devrait avoir une valeur équivalente à la moitié d'un cadratin. Dès lors, en suivant ces prémices, une "fine" devrait valoir un quart de cadratin (soit 25% du cadratin) et une "entière" un cadratin.

Sauf que, visiblement, la plupart de polices ne respectent pas ces règles, et, comme je le signalais dans mon précédent post, toutes ces histoires de valeur des espaces, sont relatives à la police utilisée, et, donc, aux valeurs choisies par leur concepteur et dessinateur. Du coup, l'espace la plus banale, c-à-d, l'espace mot a une valeur "relative" qui peut varier d'une police à l'autre (voire d'une fonte à l'autre)...

Les typographes "numériques" d'aujourd'hui, se basent sur le code ASCII pour réaliser leurs créations, et, malheureusement, ce code ASCII ne prévoit pas tous les caractères d'espace permettant de respecter notre code typo français. Il suffit de regarder l'ensemble de caractères du code ASCII, pour s'apercevoir qu'il n'y a que deux caractères d'espace prévus :
1. L'espace mot (ou espace normale) = caractère ASCII numéro 32
2. L'espace entière (option + espace) = caractère ASCII numéro 202

Certains logiciels Pro, comme XPress (je ne connaît pas encore InDesing, je ne peut donc pas en parler), permettent de palier à ces manques par quelques astuces logicielles, comme le "blanc variable", mais qui ont leur limites.

Mon test
Je ne sais pas comment fonctionne le moteur typographique de XPress, mais, à la suite de quelques test, j'ai l'impression que XPress se base sur la valeur du caractère d'espace "entière" (ASCII 202) pour calculer la valeur de son fameux "blanc variable". En tout cas, il semblerais que les concepteurs et techniciens chez Quark, sont partis du principe que la valeur de ce caractère d'espace était égale à un demi cadratin !!! Ce qui, évidement, n'est pas toujours vrai (très rarement même...).

On se trouve donc avec des polices qui ont des valeurs d'espacement "personnalisées" pour leur caractères, ce qui est très bien, du point de vue du concepteur (qui cherche à obtenir une certaine cohérence dans sa création), mais, qui pose un problème si, comme je suppose, XPress utilise la valeur d'un caractère pour calculer la valeur de son "blanc variable", à la place du corps utilisé (comme le préconise la règle sus-citée).

Ma conclusion
Les outils informatiques apportent une souplesse de travail inégalée, mais restent parfois limités quand il s'agit d'obtenir des réglages précis et pointilleux.
XPress, qui a été le premier outil à proposer un degré de précision "élevé" pour les professionnels du pré-presse, n'échappe pas à ce constant.

scalpa a dit:
- Avec "alt" (ou option) = espace entière (sa valeur est égale à deux espaces mot). Cette espace n'est pas utilisée en typographie française.
Option+Espace ne donne pas ceci mais comme indiqué plus haut un demi cadratin. Très utile, cette espace doit être utilisée en typo française !!!
Je voulais dire qu'elle n'était pas utilisée dans la ponctuation française.


scalpa a dit:
Je précise enfin ma question. Si vous allez dans le menu d'aide de Xpress 4.11 -> commandes spéciales et outils > Equivalents clavier > Texte à la page 9 vous trouvez ceci:
"Espace de ponctuation sécable: Majuscule+Espace"
FredoMkb, tu proposes:
- Avec "shift" (ou majuscule flotante) = espace mot fixe (sa valeur ne varie pas dans un texte justifié)
Je veux bien qu'elle soit fixe mais alors quelle est sa valeur???
Bon, je n'ai pas XPress 4 pour voir l'aide et comprendre dans quel contexte cette phrase est employée, mais je suppose que "espace de ponctuation" sigifie une espace qui n'est pas "justifiante", c-à-d, que sa valeur est fixe... et, comme je le dit dans ma réponse précédente, elle correspond à la valeur d'une espace mot (ou espace normale)...

Voila...
La question était de connaître la valeur "précise" des différents espaces... malheureusement, je n'ai pas de réponse "précise" (peut-être qu'un typographe pourrais la donner), mais cette méconnaissance ne m'a jamais empêché d'être attentif à la qualité des textes que j'ai eu à mettre en page, et d'utiliser les différentes techniques disponibles pour ce faire.

J'espère que ce message n'est pas trop "bavard", et qu'il apporte quelques pistes de réponse à certaines questions...
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Pour plus de précisions, je laisse volontier la place à des vrais professionnels de la typographie, ils sauront donner des réponses bien plus pertinantes que je ne saurais le faire...
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Je te remercie pour ta réponse.

Selon divers manuels de typographie (pas d'infographie!!!) parmi lesquels

Fournier, dit le jeune, [Pierre-Simon], Manuel typographique, utile aux gens de lettres, & à ceux qui exercent les différentes parties de l’Art de l’Imprimerie, 2 tomes in-8, A Paris : imprimé par l’Auteur, 1764.

La première mise au clair est la suivante:

Le cadratin (quadratin dans l'Encyclopédie de Diderot):

"Les cadratins sont des blancs ayant sur chacune de leurs quatre faces l'épaisseur exacte du corps auquel ils appartiennent: ce sont des carrés parfaits."

Les blancs nécessaires pour la composition sont:

Espaces: 1 point, 1 point 1/2, 2 points, 2 points 1/2, 3 points, 4, 6, 7, 10 points.

Cadrats: 1/2 cadratin, 1 1/2, 2 1/2, 3, 4, cadratins

Les espaces se divisent en:

espaces fines, ayant 1 point d'épaisseur

espaces moyennes, …

espaces fortes, …

Nous voyons donc déjà ici que l'espace fine n'est pas variable elle vaut 1 point donc 0,375934 mm.

L'espace de la ligne:

"théoriquement la séparation la plus convenable à établir entre les mots doit être au moins égale au 1/3 de la force de corps du caractère employé".

par ailleurs il faudrait préférer le terme "fonte" au terme "police":

"La quantité de lettres et de signes nécessaire pour exécuter un travail déterminé, ou demandée à un fondeur lors de l'acquisition d'un caractère, est désignée sous le nom de police".

enfin le terme "chasse" est absent de tous ces textes...
 
Merci Scalpa pour ces précisions fort intéressantes...
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mais...

scalpa a dit:
Selon divers manuels de typographie (pas d'infographie!!!) parmi lesquels...

Fournier, dit le jeune, [Pierre-Simon], Manuel typographique, utile aux gens de lettres, & à ceux qui exercent les différentes parties de l’Art de l’Imprimerie, 2 tomes in-8, A Paris : imprimé par l’Auteur, 1764.

... je pense honnêtement que, à l'ère de l'informatique, aborder la typographie en se basant sur un traité datant du XVIIIe siècle, ce n'est pas très pertinent (d'un point de vue purement pratique et d'utilisation)... car, ce n'est pas dans de tels ouvrages que tu vas trouver, par exemple, la valeur des espaces typo utilisées en PAO...

Par ailleurs (sans acune volonté de discréditer ta contribution), la simple inexistence du mot "chasse" montre bien que des évolutions ont eu lieu dépuis ce traité, puisque ce terme on le retrouve dans la casi totalité des ouvrages contemporains traitant de la typographie (que tu peut aisémante te procurer en ligne, par ex., chez Eyroles)...

D'autre part (sans vouloir lancer de polémique stérile pour savoir qui a raison, entre les anciens et les contemporains, sur tel ou tel terme), il faut se rendre à l'évidence qu'aujoud'hui on ne parle pas exactement de la même chose lorsqu'on évoque, par exemple, une "fonte"... à l'époque il s'agissait effectivement des "vrais" caractères en fonte (ou d'autres aliages de métaux), alors qu'aujourd'hui nous désignons, par ce même terme, l'ensemble de caractères formant un alphabet complèt et ayant les mêmes "attributs" (gras, italiques, etc.)... et nous nommons "police", l'ensemble de "fontes" appartenant à une même "famille formelle" (Times, per ex., pour les caractères avec empattement, Helvetica pour les caractères baton, etc., aussi classifées selon d'autres appellantions comme : Humanes, Linéales, etc.).

Bon, personnellement, je suis assez enclin à respecter les traditions héritées de nos Pères, mais, ce serait aberrant d'ignorer les changements que l'évolution des technologies et des métiers nous apportent (imposent !)...

Enfin, c'est toujours fort instructif de se plonger dans de tels ouvranges, ne serait-ce que pour connaître la genèse de nos métiers, mais un peut trop en décalage avec nos pratiques actuelles pour s'en servir comme référence pratique.

a+
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Quand tu parles de typographie il me semble que ce terme renvoie uniquement au monde du plomb !!!

La pertinence des références que je cite te semble peut-être faible. Je te propose simplement de relire Tschichold... La mise en page de ses livres (le miroir de page par exemple) reprend strictement comme modèle le canon de Villard (première moitié du XIIIe siècle !!!).

Les logiciels que nous utilisons pour faire des livres sont des outils, simplement des outils. On calcule toujours en points (même si la valeur a bougé), on fixe des interlignes, on utilise des quadrats, des espacements, on renfonce, on mesure l'espacement entre les notes et le textes, la quantité de lignes à laisser, les césures... tout ceci n'est pas altéré par l'informatique. Les règles concernant la mise en page ne sont pas des règles d'infographie. Ce n'est pas ton ordinateur qui commande de changer telle ou telle valeur. Il fait ce que tu lui demandes (plus ou moins bien).

Comment calcules-tu un format de livre, de miroir, la disposition du titre courant, celle des images, du grand titre, les blancs, les alinéas? Tu devrais ouvrir ces fameux manuels qui te semblent si lointains, tu y retrouverais l'essentiel des règles actuelles de mise en page (reprises par tes manuels récents...). JE NE PARLE PAS DE LA RÉALISATION TECHNIQUE (défonce, calques, quadri, tramage, tout ce que tu veux).

Changer ces règles, quelle gageure! encore faut-il proposer quelque chose qui tienne.

Mais si tu as mieux que le nombre d'or...
 
scalpa a dit:
Mais si tu as mieux que le nombre d'or... [/quote
Il existe d‘autre rapports; il n’est pas question de « quel est le meilleur ? » mais quel est le plus approprié. je n'ai pas trop le temps de développer car je pars en rendez-vous mais…
j‘aime bien dire des trucs comme ça en passant