Dans ce cas, cite-moi des fonctionnalités de l'interface qu'on ne trouve pas déjà dans Mac OS X et qui, selon toi, rendrait l'environnement plus "tactile" et moins "clavier-souris" du point de vue du confort ?
Ces soit-disant indices ont existé durant ces dernières décennies. Et pour moi, ils indiquent seulement que ça va continuer comme avant.
Il ne s'agit pas d'une substitution, mais d'une modification des équilibres dans la gamme des produits, notamment dû à la popularisation de l'Internet mobile. Il n'est pas question de faire disparaître les machines destinées aux autres usages (développement, gestion, calcul technique et scientifique, etc.).
Certes on peut mettre en oeuvre des moyens mobiles pour certains usages fixes, dans la mesure où le faible besoin de puissance et de confort le permet. Mais ce n'est pas nouveau. J'utilise d'ailleurs des portables en poste fixe depuis plus de vingt ans, les ordinateurs de bureau n'en ont pas pour autant disparu.
Par ailleurs aucune entreprise sérieuse ne se risquera à faire sa gestion, sa compta ou sa R&D sur un iPad ou un iPhone. Et quand bien même les ordinateurs seraient facilement transportables, on n'en ferait pas un usage mobile. Il y a, au moins dans le monde professionnel, une quantité de paramètres constants qui interdisent tout simplement que les machines mobiles se substituent jamais aux machines fixes.
Je ne parlais pas des super-ordinateurs, mais des ordinateurs que la majorité des particuliers et des entreprises achètent actuellement.
Comme je l'indiquais, la puissance évolue, mais les besoins également.
Lorsqu'une étape du travail a été automatisée, on s'emploie à informatiser l'étape suivant en consommant le gain de puissance réalisée par les avancées technologiques. Cette évolution modifie tout à la fois l'activité des utilisateurs et les capacités de leur matériel.
Ainsi, pour une classe d'ordinateur donnée (et non pas pour une puissance donnée), on change finalement très peu la taille de l'UC. Quand on sait faire deux fois plus petit et deux fois plus vite, on en met deux fois plus pour faire des choses deux fois plus compliquées.
Les boitiers de PC qu'on trouve actuellement dans les rayons des magasins sont approximativement de la même taille que celles qu'on trouvait il y a vingt ans (je mets de côté la tendance au gigantisme qu'on a connu à certaines époques).
En ce qui concerne la miniaturisation, c'est une tendance assez naturelle qui n'est pas nouvelle : il suffit de penser à la taille des ordinateurs familiaux des années 80. Il n'empêche qu'à activité équivalente, les ordinateurs actuels sont parfois plus gros, parce que si les circuits rapetissent, les besoins augmentent encore plus vite.


Quant aux écrans, c'est encore pire : ils n'ont jamais cessé de grandir. Il faut dire qu'on en affiche de plus en plus dessus, tandis que la vue des utilisateurs ne s'améliore pas.