C'est vrai qu'il est pas triste le père Van Vogt à bénir saint Korzibski (ou un nom dans ce style, je m'excuse pour l'approximation, mais c'est pas de la tarte pour un lozérien moyen
), la mémoire eidétique et tout ça, même si ça m'a l'air plutôt du survol de très loin. En fait, l'intérêt du bonhomme (et d'une bonne part de la scifi américaine), c'est qu'il avait plein d'idées, même si ça façon de les mettre en valeur laisse quand même (à mon goût) à désirer. Je préfère Dick (Ubik, c'est le pied) même si lui aussi avait des faiblesses (j'ai lu un roman de lui pas SF et c'est franchement léger).
Toujours dans l'esprit, sinon dans la lettre du Gestalt (enfin, c'est plutôt la transformation de l'humanité en une entité unique, mais y a aussi l'idée du changement de nature à ce niveau), y a des trucs chez Théodore Sturgeon ("les plus qu'humains", il me semble ou alors "cristal qui songe") : une entité extra-terrestre veut dominer la terre, comme elle n'a pas la notion d'individualités, elle transforme les humains en éléments d'une entité unique. Mais là, l'humanité devient hyper-forte de ses individualités enfin réunies et c'est elle qui domine l'extra-terrestre. Ben, oui, tout est bien qui finit bien, on a eu peur, hein !