Lorsque l'aimable
Locke m'appela hier à la rescousse (à 17H 13') :
si macomaniac passe par là, il y verra certainement plus clair que nous.
DJTronico avait déjà (à 15H 30') opéré le re-partitionnement de son SSD et lancé la récupération de sa sauvegarde «
TimeMachine» à partir d'un démarrage par internet sur la «
Recovery-on-Line» - dont s'est ensuivi un succès de la re-création du volume
/dev/disk0s2 et de la ré-installation du Système avec données. Moins évidemment la partition de récupération du disque : «
Recovery HD» "sucrée" par l'opération de re-partitionnement et qu'une récupération de «
TimeMachine» est bien incapable de re-créer (mais le lien donné au message
#30 devrait permettre cette reconstitution - à condition bien entendu de commencer par re-télécharger depuis l'AppStore l'installateur de la version actuelle de «
Yosemite» requis par le script du «
Recovery Partition Creator»).
[Je signale, pour les amateurs d'entomologie logicielle, que l'auteur de cette application, comme je m'en suis fait le pari matutinal, n'a pas fabriqué un programme ad hoc pour permettre la recréation d'une partition de récupération à partir d'un installateur Install OS X Yosemite.app. Comme on peut le vérifier en inspectant le contenu du paquet, à l'adresse : Recovery Partition Creator 3.8.app/Contents/Resources/dmtest --> il a carrément embarqué le programme : dmtest dans les ressources de son application - programme précieux créé par Apple à l'époque de l'OS «Lion 10.7» pour permettre cette opération et embarqué à l'époque dans le RecoveryHDUpdate.dmg (encore re-téléchargeable sur la page : ☞Mise à jour de Récupération Lion☜) à partir du paquet duquel on peut toujours l'extraire.]
Mais trêve de balivernes. Appelé donc par Locke à la rescousse pour tenir le rôle des Carabiniers d'Offenbach qui pointent une fois la victoire acquise en se joignant à la Fête de la Musique finale de cette opérette - je me retrouve dans cette position d'épigone que j'affectionne entre toutes pour sa parfaite gratuité d'un point de vue pragmatique (mais, comme relevé en son temps par Hegel avec son image de la «Chouette de Minerve» qui «prend son envol le soir» lorsqu'une journée de l'Esprit s'est achevée, propice à la liberté théorique - pour ne pas dire philosophique - dans le crépuscule du matin suivant)...
Dans cette position de rétrospection, je vois que Jean a très méthodiquement dirigé la manœuvre en proposant une réparation du volume de l'OS en mode Single User, puis un reformatage via la «Recovery HD» suivi d'une information sur l'éventuel format CoreStorage qui aurait verrouillé la partition /dev/disk0s2, et enfin un re-partitionnement du disque global via un démarrage par internet sur le disque d'une «Recovery-on-Line» - solution qui a marché. Et je relève que Moon m'a lui-même précédé dans la position de chanteur rétrospectif de Péan (situation dont les «Odes Triomphales» de Pindare illustrent la fonction esthétique) - en rappelant la différence de puissance d'intervention selon qu'on démarre sur le système auxiliaire d'un même disque ou sur un disque séparé de celui qu'on veut réparer.
Me voici donc cantonné à venir gribouiller dans le pied-de-page de ce fil une tortueuse glose de prosateur.
♑︎
Je relève que dans la capture inaugurale (malheureusement très incomplète : message #1) de la fenêtre de l'«Utilitaire de Disque» lancé avec l'option "Réparer le disque" après démarrage sur la «Recovery HD» - voici ce qui était mentionné :
Vérification des partitions du volume physique Core Storage
Réparation du système de stockage
Checking volume
disk0s2 : scan for Volumes Headers
Invalid Volume Header ⭕︎ 0: invalid field value
Invalid Volume Header ⭕︎ 120473067008: unsupported format
disk0s2 did not complete formatting as a Core Storage volume
Le code de sortie de la vérification du système de stockage est 1
Problèmes rencontrés lors de la réparation de la carte de partition
Erreur : ce disque doit être réparé. Cliquer sur Réparer le disque
☞ Ces informations révèlent qu'un format
CoreStorage était bien greffé originellement sur la partition
/dev/disk0s2 de l'OS (cas fréquemment suscité par l'installateur de «
Yosemite»). Ce format encapsule le système de fichiers
jhfs+ de la partition concernée dans un "emballage" logique à 3 instances : conversion de la partition au statut de
Disque Physique Virtuel (
Physical Volume) ; définition d'une instance médiane de pilotage =
Famille de Volumes Logique (
Logical Volume Family) ; exportation d'un
Volume Logique (
Logical Volume).
La capture de l'«
Utilitaire de Disque» montrait également qu'aucun volume n'était rejeté par le format
CoreStorage (pas plus en position "
monté" que "
démonté") --> il était donc présumable que le couple solidaire :
Famille de Volumes Logiques / Volume Logique avait tout bonnement "
sauté" pour ne laisser en place que l'instance primaire : le
Physical Volume (
Disque Physique Virtuel) équivalant à la conversion logique de base de la partition
/dev/disk0s2. J'ai déjà rencontré dans un fil assez récent un tel type d'
accident : un
CoreStorage dont l'architecture se trouve "
décapitée" pour ne laisser en place que l'instance du
Physical Volume.
Mais dans le cas évoqué, la commande :
diskutil cs list (judicieusement préconisée ici par
Jean) renvoyait un :
Core Storage Logical Volume Groups : 1 found avec affichage de la seule entrée de tableau répertoriant le
Physical Volume célibataire. Cette situation permettait, soit une commande de destruction du
CoreStorage recréant un volume standard (vierge)
jhfs+, soit une commande de ré-exportation d'un
Volume Logique à partir du
Physical Volume intact.
Dans le cas présent, le retour de commande :
"No CoreStorage logical volume groups found" signale nonobstant une situation plus extraordinaire : un
CoreStorage réduit à l'instance primaire du
Physical Volume (existence attestée par la mention dans l'«
Utilitaire de Disque» :
Vérification des partitions du volume physique Core Storage) qui, néanmoins, ne se trouve pas reconnu comme
validement existant par le programme
diskutil invoqué.
Situation des plus remarquable : une instance
existante non reconnue dans son
existence logique. Car, si je scrute le message d'erreur donné par l'«
Utilitaire de Disque» :
Invalid Volume Header ⭕︎ 0: invalid field value
Invalid Volume Header ⭕︎ 120473067008: unsupported format
disk0s2 did not complete formatting as a Core Storage volume
les
"Volume Headers" pointés ("en-tête") correspondent à ce que l'instance médiane de la
Famille de Volumes Logiques met en place sur le
Disque Physique Virtuel pré-existant (le
Physical Volume) afin de rejeter l'instance de sortie du
Logical Volume. Le programme
diskutil se montrait capable de déceler la présence de tels
"Headers", mais dans un tel état de corruption qu'aucun
Volume Logique ne pouvait être exporté. Si l'aimable assistance a bien voulu suivre cette argutie glosatrice de l'
épigone macomaniac, il est clair que ce qui était pointé comme
invalide par là était un composant de
seconde instance du
Groupe de Volumes Logiques : Core Storage, et nullement l'instance primaire du
Physical Volume (
Disque Physique Virtuel) inaffectée, intrinsèquement, par la corruption logique de la
Famille de Volumes Logiques. Il s'ensuit que la commande :
diskutil cs list aurait dû, logiquement, retourner le constat d'existence (avec son
UUID) d'un
Groupe de Volumes Logiques réduit à son instance primaire : le
Physical Volume.
Or tout s'est passé
comme_si la corruption de l'instance seconde : la
Logical Volume Family avait, par un effet "
récursif", invalidé l'
existence de la prime instance du
Physical Volume, et par là supprimé carrément le
Groupe de Volumes Logiques.
Je trouve extrêment inquiétant ce phénomène d'erreur "
récursive" ("rétrograde") dans un format
CoreStorage. Car je me figurais qu'une invalidation logique frappant le
Volume Logique n'impliquait que l'autre instance solidaire dans le couple : la
Famille de Volumes Logiques - sans pouvoir avoir de répercussion rétrograde sur l'instance primaire constitutive du "socle logique" du
CoreStorage. Une erreur sur le seul binôme :
Logical Volume Family / Logical Volume, préservant l'instance primaire du
Physical Volume, permet en effet un adressage de ce qui tient lieu de
Disque Physique Virtuel afin de re-créer un
Volume Logique. Or là, suite à cet effet "récursif" sur le
Physical Volume même, le
CoreStorage tout entier cesse de pouvoir être "adressé" - et pourtant il existe toujours : la preuve, il rend le reformatage de la partition
/dev/disk0s2 impossible (preuve que le
CoreStorage pèse toujours sur la partition en la verrouillant).
Cas extraordinaire : l'encapsulage par le
Physical Volume existe bien, mais sans que cette existence ait une
valeur logique reconnaissable. Je trouve ce dérapage tout à fait inquiétant. Car enfin, comme l'a montré l'installateur de «
Yosemite» qui manifestement possède l'instruction subreptice de faire "
pulluler" ce format sur le disque des Macs à l'insu du "plein gré" des utilisateurs, ce format paraît avoir vent en poupe pour les ingénieurs de la --> n'est-il pas aussi "
résistant" qu'on pourrait l'escompter ? Est-il susceptible de
corruptions logiques récursives qui créent une situation de
blocage absolu aussi longtemps qu'on ne re-partitionne pas le disque entier à partir du démarrage sur un disque totalement indépendant ? N'est-ce pas là un phénomène
contredisant la gestion
élastique que ce format paraît supporter sur le papier ?
☞ ce cas me rend, je l'avoue, extrêmement
perplexe (et je n'ai pas la plus petite idée des
causes qui ont induit cette corruption logique récursive du
CoreStorage)...
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