L’identité numérique.

Tu peux clore ce sujet :D depuis outils de la discussion :zen:
vu que tu es d'accord, il n'y a plus rien à dire ...

Ben non je peux pas... J’ai une option pour me désabonner, mais pas pour fermer le sujet...

Remarque normalement, ça devrait pas m’empêcher de fermer ma g...

Mais là je vais avoir du mal tellement il y a à dire :D
 
c'est "marrant"..inscrit depuis +/- 7 ans, peu de messages, mais subitement une certaine propension à jouer le troll/provocateur

ça cache quoi tout cela ? que dissimule tu derrière ton identité numérique ? :siffle::rolleyes::D

mon avis sur la question, malgré tout, et sous forme de conseil: sois sur le net comme tu es dans la vie réelle, et tu récolteras ce que tu as semé. Et je salue au passage tous les TDC qui sévissent en ce moment sur MacG

bonne soirée
 
L’identité numérique selon vous qu’est-ce que c’est, à quoi ça peut servir, pour qui, pourquoi et comment ?
Posées comme ça, les questions me semblent de peu d'intérêt, tout juste bonnes à faire frémir les paranoïaques ou les technophobes et, par rebond, renchérir dans la provocation les innocents (au sens de niais...) et technolâtres.

Il faudrait sans doute commencer par mettre le mot identité au pluriel, ça permettrait de prendre un peu l'air et d'ouvrir quelques perspectives.
 
Bonsoir

Une identité numérique, ça sert à identifier de façon unique un internaute, et à accumuler des informations le concernant sur le long terme.

Ce peut être utile pour les internautes et pour les sites qui utilisent cette même identité numérique. Cela permet par exemple aux premiers d'éviter de devoir se ré-identifier auprès des sites et des services en ligne pour faire des démarches ou accéder à leurs espaces personnels, et aux seconds d'ajuster beaucoup plus précisément leurs actions de marketing et d'externaliser certaines fonctions de sécurisation.

En contrepartie, les identités numériques présentent des risques, du fait qu'une simple usurpation d'une identité donne automatiquement à l'ensemble des comptes des services personnalisés auxquels elle est attachée (services de paiement, messagerie personnelle, hébergement de documents, blogs, applications en ligne, etc.), et que les informations accumulées peuvent être exploitées aux dépens de l'intéressé par les sites qui les centralisent, ou tomber inopinément entre de mauvaises mains (à l'occasion d'un piratage des serveurs par exemple).

Les informations accumulées permettent également d'identifier indirectement une personne qui ne s'est pas identifiée d'elle-même.

J'ai une anecdote à ce propos. Il y a quelques années, afin d'accéder à un service en ligne de Microsoft d'une façon qui se voulait totalement anonyme, j'ai commencé à saisir le minimum d'informations réclamées, lesquelles ne révélaient pourtant pas mon identité. Or, j'ai eu la surprise de constater que certains des champs de saisie m'ont ensuite été proposés avec par défaut des informations me concernant nommément, qui plus est parfaitement exactes. Il s'est avéré que j'avais effectivement communiqué ces informations, en diverses occasions, séparément, plus de dix ans auparavant. J'ai ainsi pu être reconnu par le service sans même m'être identifié, et des renseignements personnels que je croyais oubliés ont ressurgi sans que je les demande, ni même que je le souhaite.


A contrario, un internaute sans identité numérique n'est généralement identifié que durant un court laps de temps.

S'il n'utilise aucune identité numérique durant l'utilisation des sites liés aux services traçant les visites (comme par exemple Google Analytics sur Mac Génération), alors il reste anonyme et redevient potentiellement une personne différente aux yeux de ces derniers dès qu'il efface ses cookies et change d'adresse IP (NB: les deux en même temps).

Ces services peuvent tracer un individu de site web en site web, ce qui leur permet de recueillir des informations comportementales non nominatives, intéressantes pour le marketing.

En revanche, si l'individu peut être identifié à un moment donné (par exemple parce qu'il se connecte sur son compte GMail, Twitter ou Facebook, ou utilise son identité Google+ sur YouTube) alors tous les éléments recueillis lors de ses visites anonymes, passées et futures, dans la limite où l'on peut établir un lien (cookies/adresse IP), peuvent potentiellement être mises à son crédit et augmenter la somme d'informations dont on dispose sur lui.

(Google a récemment exprimé son souhait de procéder officiellement au recoupement des informations personnelles détenues par l'ensemble de ses différents services).

Dans l'absolu, les informations qui transitent chez les FAI permettraient d'établir un lien matériel entre les abonnés et ce qu'ils visitent sur Internet, et aussi ce qu'ils y font lors des sessions non chiffrées. Mais actuellement il n'existe pas de mise en relation entre ces informations et celles recueillies par les sites, qui sont majoritairement étrangers, et le plus souvent californiens. Du moins cela restera vrai tant que l'ACTA ne produira pas les effets qu'on redoute.


Donc aujourd'hui, et contrairement à ce qui a été dit plus haut, on est beaucoup plus traçable avec une identité numérique que sans.
 
Dernière édition:
Posées comme ça, les questions me semblent de peu d’intérêt, tout juste bonnes à faire frémir les paranoïaques ou les technophobes et, par rebond, renchérir dans la provocation les innocents (au sens de niais...) et technolâtres.

Il faudrait sans doute commencer par mettre le mot identité au pluriel, ça permettrait de prendre un peu l’air et d’ouvrir quelques perspectives.

Pourtant la question est intéressante... au singulier comme au pluriel ; enfin je trouve :

La peur n’évite pas le danger, mais on a instinctivement le réflexe de rejeter le concept d’identité numérique, sous prétexte qu’il ne ferait qu’alourdir encore le fichage dont on fait l’objet...

Pourtant, en adoptant une approche inverse, on peut se dire au contraire qu’un identifiant numérique, dans un système démocratique, devrait permettre à son propriétaire de faire valoir ses droits dessus, non ?
 
Il n'y a aucune certitude que le système il soit déjà démocratique au départ, ni qu'il reste indéfiniment démocratique s'il l'était avant, ni que l'usage de ce système de ce système reste toujours dans les mains d'individus respectueux des principes démocratiques.

Les informations conservée le sont le plus souvent sur le sol américain, qui est soumis au Patriot Act depuis 2001 ; en France la LCEN organise le fichage des gens honnêtes ; et il ne se passe pas une année sans que les fichiers constitués par ces identités numériques, et détenus par de grandes entreprises, soient piratés et tombent aux mains de réseaux mafieux.

On peut constater que même si on commence actuellement à avoir des droits sur son identité numérique, dans l'immense majorité des cas il est parfaitement impossible de les faire valoir en pratique, soit parce que c'est une autorité qui les bafoue dans une juridiction où ils n'ont pas cours, soit parce que les contrevenants sont hors d'atteinte (en Chine, en Russie, etc.). Par ailleurs, comme le système n'est pas non plus vraiment démocratique, le danger vient également des autorités locales qui sont censées dans le principe garantir ces droits.

La peur n'évite pas le danger, mais la prudence, si.

Or le danger est avéré, et le principe du « droit à l'oubli » n'est presque jamais appliqué, pas même de manière officielle. La question n'est donc plus de savoir « si » les informations privées liés à une identité numérique pourront être détournées et mises à profit sans notre accord, mais seulement « quand ».

Ce qu'il faut retenir, c'est que sans fichage, le vol de fichier reste impossible. Et que sans communication d'une information, celle-ci ne peut être détournée.
 
Dernière édition:
Il n’y a aucune certitude que le système il soit déjà démocratique au départ, ni qu’il reste indéfiniment démocratique s’il l’était avant, ni que l’usage de ce système de ce système reste toujours dans les mains d’individus respectueux des principes démocratiques.

Ni que les citoyens défendent leur démocratie lorsqu’on la leur confisque.

Les informations conservée le sont le plus souvent sur le sol américain, qui est soumis au Patriot Act depuis 2001 ; en France la LCEN organise le fichage des gens honnêtes ; et il ne se passe pas une année sans que les fichiers constitués par ces identités numériques, et détenus par de grandes entreprises, soient piratés et tombent aux mains de réseaux mafieux.

La mafia existait avant l’identité numérique et elle existera après.

Cette mafia est dors et déjà en mesure de pirater des données personnelles liées à des identités numériques alors que cette identité numérique n’est officiellement pas admise comme telle.

Est-ce en continuant de refuser la validité de l’identité numérique qu’on empêchera la mafia de pirater des données liées aux identités numériques ?

Vous venez de démontrer que non.

On peut constater que même si on commence actuellement à avoir des droits sur son identité numérique, dans l’immense majorité des cas il est parfaitement impossible de les faire valoir en pratique, soit parce que c’est une autorité qui les bafoue dans une juridiction où ils n’ont pas cours, soit parce que les contrevenants sont hors d’atteinte (en Chine, en Russie, etc.). Par ailleurs, comme le système n’est pas non plus vraiment démocratique, le danger vient également des autorités locales qui sont censées dans le principe garantir ces droits.

De quels droits parlez-vous ?

Nous n’avons pour l’instant aucun droit reconnu par la République Française, puisque le concept même d’identité numérique n’a simplement pas cours légal.

La peur n’évite pas le danger, mais la prudence, si.

La prudence n’évite pas d’être fichés de partout ; la peur empêche de se ficher soi-même.

Or le danger est avéré, et le principe du « droit à l’oubli » n’est presque jamais appliqué, pas même de manière officielle. La question n’est donc plus de savoir « si » les informations privées liés à une identité numérique pourront être détournées et mises à profit sans notre accord, mais seulement « quand ».(...)

Le danger est avéré, le droit à l’oubli est inapplicable, et si c’était précisément dû au fait que l’individu ne dispose pas d’une identité numérique dont il soit considéré, en système démocratique, comme légalement propriétaire, et sur laquelle il puisse faire valoir ses droits ?

Ce qu’il faut retenir, c’est que sans fichage, le vol de fichier reste impossible. Et que sans communication d’une information, celle-ci ne peut être détournée.

Le fichage est désormais un fait accompli… Le vol d’informations numériques n’a pas vocation à devenir légal, quelle que soit l’issue de cette discussion… Mais la question est : le système sera-t-il moins efficace à combattre le vol de données confidentielles, si l’identité numérique est reconnue comme une institution républicaine, au sein d’une république démocratique ?

Voyez-vous, en dehors de tous ces inconvénients que vous venez d’évoquer, au moins un avantage que pourrait procurer à l’individu le fait de disposer d’une identité numérique légale sur laquelle il puisse faire valoir ses droits ?
 
Dernière édition:
Ni que les citoyens défendent leur démocratie lorsqu’on la leur confisque.
Ce n'est pas parce qu'on tente de la défendre qu'on y parvient. Je parle de fait, pas de souhaits non réalisés.

Est-ce en continuant de refuser la validité de l’identité numérique qu’on empêchera la mafia de pirater des données liées aux identités numériques ?
Là, tu parles dans le vide.

Commence donc par définir l'identité numérique (au singulier) et les identités numériques (au pluriel) et préciser le cadre dans lesquels elles sont utilisées, avant de suggérer qu'on « continuer(ait) à la (ou les) refuser".

Ici on utilise une identité numérique, sous la forme d'un compte personnalisé et d'informations visibles dans la marge des discussions. Pourquoi refuses-tu de renseigner toutes les informations mises à ta disposition ?


De quels droits parlez-vous ?

Nous n’avons pour l’instant aucun droit reconnu par la République Française, puisque le concept même d’identité numérique n’a simplement pas cours légal.
Si tu affirmes que l'identité numérique n'a pas d'existence légale, alors c'est à toi de préciser de quoi tu veux parler. bompi t'a déjà fait la remarque.

L'identité numérique, dont on parle communément depuis des années et qui concerne l'ensemble des données numériques liés aux individus, est notamment protégée par la CNIL. Quant à son sens restrictif qui concerne plutôt le volet identification, elle existe depuis la loi LOPPSI, qui instaure notamment un délit d'usurpation de cette identité.

La prudence n’évite pas d’être fichés de partout ; la peur empêche de se ficher soi-même.
Qu'est-ce que c'est encore que cette ânerie ? :rolleyes: Ce n'est pas en collant bout-à-bout des généralités qu'on dit des vérités.

La prudence évite de communiquer les informations qu'on ne souhaite pas divulguer auprès de ceux qu'on ne veut pas.

La peur est un comportement irréfléchi. C'est justement en ne réfléchissant pas qu'on se fait ficher inconsidérément, par désinvolture ou naïveté.

Le danger est avéré, le droit à l’oubli est inapplicable, et si c’était précisément dû au fait que l’individu ne dispose pas d’une identité numérique dont il soit considéré, en système démocratique, comme légalement propriétaire, et sur laquelle il puisse faire valoir ses droits ?
Comme je l'ai rappelé plus haut, l'identité numérique a déjà une existence légale.

En revanche, les droits qui y sont attachés ne sont pas applicables partout (par exemple le « respect de la vie privée » n'a pas le même sens en France et aux États-Unis), et les moyens pour les faire respecter lorsqu'ils sont applicables sont plutôt insignifiants, et ne font d'ailleurs pas partie des priorités de nos autorités (par exemple, les droits des maisons de disque passent très largement avant).

Le fichage est désormais un fait accompli…
Le fichage de quoi ? Ce n'est pas le tout de dire qu'un fichier existe. Encore faut-il savoir ce qu'on a mis dedans.

L'utilisation d'un fichier qui répertorie mon nom et mon adresse e-mail n'a pas les mêmes répercussions qu'un fichier qui indique où je me trouver et ce que je fais, et encore moins d'un autre qui raconterait toute ma vie et celle de ma famille.

Le vol d’informations numériques n’a pas vocation à devenir légal, quelle que soit l’issue de cette discussion…
Le problème n'est pas de savoir si l'accès aux informations est légal ou pas (un vol d'informations qui devient légal, ce n'est plus du vol), mais plutôt de savoir de quelles informations il s'agit, et ce que ceux qui y auront eu accès (de façon autorisée, frauduleuse, ou inopportune mais légale) pourront en faire.


La question de l'identité numérique telle que tu la poses renvoie à la question de l'anonymat sur Internet.

Instaurer et imposer une identité numérique (au singulier) comme on a une identité civile dans la vie, c'est le risque de se voir bientôt interdire l'anonymat dans notre utilisation du réseau.
 
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Bon comme vous ne parlez que du coté négatif de l'identité numérique, je vais tenter de redresser la barre ! :)

Depuis que les réseaux sociaux sont arrivés, nous avons eu droit à quelques scandales sur des informations et photos compromettantes. Les internautes, pour la grande majorité ne sont absolument pas formés à une navigation sécurisée sur Internet (Paramètres de confidentialité, Partage d'informations, Pseudonyme sur les forums, Adresses e-mail...).

Cela à donner naissance à un nouveau marché, celui de l'e-réputation. Des agences s'engagent à faire disparaitre de mauvaises informations (non, c'est impossible, elles les cachent sous un ajout massif de contenu :D ) et d'autres vous proposent de vous mettre en avant sur Internet.

- Mais -

Aujourd'hui, Internet c'est aussi un formidable support de communication pour trouver un emploi, se créer une notoriété voir aller plus loin et se créer un (sur-profil), très vendeur.

Pour cela, pas besoin d'aller dans une agence, il existe des outils gratuits. Un petit tour sur Peoplze ou Youseemii pour connaître notre image sur le net. Ensuite, il suffit de mettre en place une stratégie pour mettre en avant nos qualités, laissez mijoter et récupérez les bénéfices dans votre boîte mail. :up:
 
Aujourd'hui, Internet c'est aussi un formidable support de communication pour trouver un emploi, se créer une notoriété voir aller plus loin et se créer un (sur-profil), très vendeur.

Pour cela, pas besoin d'aller dans une agence, il existe des outils gratuits. Un petit tour sur Peoplze ou Youseemii pour connaître notre image sur le net. Ensuite, il suffit de mettre en place une stratégie pour mettre en avant nos qualités, laissez mijoter et récupérez les bénéfices dans votre boîte mail. :up:
En effet, s'exposer sur Internet apporte potentiellement un bénéfice personnel dans une recherche d'emploi.

Toutefois (excuse-moi, je vais encore passer pour un rabat-joie :rose: ), compte tenu des expériences que j'ai vécues et de celles qui m'ont été rapportées, je m'étais justement abstenu d'en parler pour éviter de rendre le tableau encore plus noir.


En effet, les agrégateurs de profils et les réseaux sociaux à caractère professionnel, parfois gratuits, souvent payants, permettent d'avoir très facilement une visibilité sur le marché du travail. Malheureusement, tout comme pour toutes les informations privées ou relativement confidentielles qu'on met sur Internet et qui y restent généralement à vie, c'est en croyant bien faire aujourd'hui qu'on crée les difficultés de demain.

La principale erreur est d'en dire trop, ce qu'on a souvent tendance à faire quand on veut mettre en avant ses qualités pour augmenter ses chances.


En effet, un curriculum vitae n'est pas immuable, et pour mettre en avant les qualités requises par un employeur, il faut bien souvent taire certains aspects et en enjoliver d'autres. Idéalement, les CV devraient être adaptés aux époques, aux employeurs et même aux postes proposés.

Or, alors qu'un CV envoyé à un recruteur a des chances de se retrouver à la corbeille ou enfoui sous une pile d'archives après quelques mois, un CV mis en ligne peut être très facilement retrouvé longtemps après avoir été considéré comme périmé par son auteur.

On peut de ce fait avoir de grosses difficultés pour mener à bien un entretien d'embauche ou pour être retenu comme candidat, parce que les RH ont déjà pu trouver sur Internet des éléments défavorables pour mener les négociations à leur avantage ou pour préférer un autre candidat.

On peut se créer une notoriété sur Internet, mais la perception qu'on peut en avoir (positive ou négative) dépend avant tout du contexte, lequel peut évoluer plus rapidement que cette notoriété. Pour prendre des cas extrêmes, par exemple je ne pense pas qu'il soit bon aujourd'hui de mettre en avant qu'on a travaillé pour MegaUpload ou pour l'ex-président tunisien, libyen ou égyptien... mais Internet a une mémoire qu'on n'efface pas.


D'autre part, les CV en ligne sont des outils de concurrence et d'intelligence économique formidables.

Il est ainsi possible de retracer l'activité d'une entreprise à l'aide des informations fournies par les CV de ses employés passés et présents, les premiers fournissant l'historique, les seconds suggérant les nouvelles orientations.

Lors de contacts à caractère stratégique entre entreprises (colloques, réunions de co-prestataires, réunions client-fournisseur, ...), il peut s'avérer très utile de savoir qui sont les personnes à qui on a affaire, par exemple pour en soutirer des informations, pour les manipuler ou pour éviter d'être manipulé.

Les CV en ligne permettent également de retrouver les personnages-clés dans une activité menée par un concurrent, et ainsi de beaucoup mieux cibler des opérations de débauchage, afin notamment de le mettre en difficulté (le but étant souvent plus de faire quitter leur poste à ces personnes que de leur offrir véritablement un emploi durable).


Enfin, l'entreprise étant le lieu qui centralise le plus d'informations personnelles (domicile, compte bancaire, situation familiale, vie privée racontée aux collègues), pour des individus suffisamment obstinés, la publication d'un CV est le plus sûr moyen de retrouver une personne et d'obtenir frauduleusement ces informations. J'ai ainsi pu voir plusieurs collègues se faire rattraper par leur passé, harceler par des voyous, des ex ou des voisins hargneux dont ils pensaient s'être débarrassés en déménageant, et parfois même en changeant d'emploi.


Bref, que les informations personnelles soient livrées au public sur Internet dans un but professionnel n'empêche pas que cela puisse être également dangereux, et il convient de faire tout autant preuve de prudence, voire plus.

Par ailleurs, les sites permettant de faire sa promotion professionnelle existent depuis suffisamment longtemps pour qu'on en tire aujourd'hui les premiers bilans. Et il apparaît qu'entre une rareté des contacts et une multitude de contacts inutiles qu'il faut tout de même continuer à gérer, leur efficacité n'est bien souvent pas au rendez-vous, notamment lorsqu'on les compare à des démarches plus volontaires et directes du demandeur vers le recruteur. On en a souvent parlé dans la presse spécialisée l'année dernière (voir par exemple cet article), et cela correspond assez à mon expérience personnelle.
 
Dernière édition:
En effet, les agrégateurs de profils et les réseaux sociaux à caractère professionnel, parfois gratuits, souvent payants, permettent d'avoir très facilement une visibilité sur le marché du travail. Malheureusement, tout comme pour toutes les informations privées ou relativement confidentielles qu'on met sur Internet et qui y restent généralement à vie, c'est en croyant bien faire aujourd'hui qu'on crée les difficultés de demain.

Encore une fois, je le répète. Il faut que les internautes se forment à l'utilisation d'Internet. Beaucoup de fautes relevées seraient très simple à corriger.

Ensuite, il y a toujours des traces sur Internet oui. Quand je dis de faire un "sur-profil", je ne parle pas de mentir sur son C.V, mais de savoir tourner l'information à son avantage. Ça s'apprends ces choses là et les politiques sont très doués dans cette exercice :D

Linkedin et Viadeo, c'est surtout des milliers de profils laissés en friche. Je pense qu'on doit être inscrit sur ces réseaux, ensuite vouloir tous les mettre à jour prend trop de temps. On peut par exemple fait un blog et laissé le lien sur nos profils professionnels. Ça donne l'impression que l'on tient nos profils à jour.
 
Encore une fois, je le répète. Il faut que les internautes se forment à l'utilisation d'Internet. Beaucoup de fautes relevées seraient très simple à corriger.
Totalement d'accord, à part peut-être sur la simplicité.

Ensuite, il y a toujours des traces sur Internet oui. Quand je dis de faire un "sur-profil", je ne parle pas de mentir sur son C.V, mais de savoir tourner l'information à son avantage. Ça s'apprends ces choses là et les politiques sont très doués dans cette exercice :D
La difficulté que je soulignais, c'est que dans cet exercice il est nécessaire de modifier souvent les informations présentées.

Or, sur Internet, les anciennes informations restent et peuvent être retrouvées, donnant un éclairage très différent sur celles qu'on souhaite communiquer à un autre moment.

Sans aller jusqu'à écrire de gros mensonges sur un CV, la présentation qu'on peut faire d'une situation à une époque peut en apparence facilement entrer en contradiction avec une autre fournie plus tard. Ce sont souvent les différences relevées qui laissent de mauvaises impressions ou peuvent donner prétexte à une dépréciation des arguments lors des entretiens d'embauche.